Nadir DENDOUNE est journaliste « libre », revendiquant ses origines de Saint Denis (93) autant que sa liberté de parole.
Grand défenseur de la Palestine et d’autres causes peut-être perdues mais surtout pas oubliées, il est retourné il y a quelque temps en Irak, pour voir comment on vivait là-bas maintenant, et témoigner, notamment pour le « Monde Diplomatique » et le « Courrier de l’Atlas » où il tenait des chroniques régulières (voir :http://www.lecourrierdelatlas.com/399221012013La-chronique-du-tocard-direct-de-Bagdad-Devenir-invisiblePar-Nadir-Dendoune.html).
Mais il y a une semaine maintenant, il a été arrêté et emprisonné. Il disposait d’un visa de journaliste, mais il aurait pris des photographies d’une usine de traitement des eaux sans y avoir été autorisé. En fait, on n’est pas trop sûr des raisons de son incarcération, car les autorités consulaires françaises n’ont pas réussi jusqu’à présent à le rencontrer.
Le franc-parler de Nadir ne plaît pas à tout le monde. A personne, en fait, car il était très impartial et ses critiques pouvaient s’adresser aussi bien à la gauche qu’à la droite. Et il avait le don, exacerbant, de toujours mettre le doigt où ça fait mal.
Pour ces raisons, pour sa droiture et son honnêteté, pour la force de son engagement, nous devons tous soutenir Nadir et réclamer sa libération.
Que dans un premier temps, ses geôliers lui disent pourquoi il est emprisonné et que, si cette privation de liberté tient à son travail de journaliste, qu’il soit relâché immédiatement.
Si les autorités irakiennes ne veulent pas de lui sur leur territoire, qu’ils l’expulsent, même si ce ne serait pas à leur honneur, mais qu’au moins elles lui rendent ce qu’il défend depuis toujours : la LIBERTE.
Depuis ma fenêtre, je regarde ce qui se passe autour de moi, tout près ou très loin, et je réagis à ces faits et gestes ou événements.
ANNONCE
jeudi 31 janvier 2013
mercredi 30 janvier 2013
La circulaire Taubira du 25 janvier 2013 à propos des enfants nés suite à une gestation pour autrui (GPA).
Il est fait grand cas d’une circulaire émanant du Ministère de la Justice, en date du 25 janvier 2013 demandant aux juridictions françaises d’être plus souples en matière d’attribution du certificat de nationalité française aux enfants nés à l’étranger par recours à une mère porteuse.
Il faut rappeler que la gestation pour autrui est interdite en France, et punissable d’une amende de 45 000 €uros et d’une peine de trois ans de prison.
Il faut savoir aussi que le recours aux mères porteuses est autorisé dans certains pays mais que, souvent, les enfants nés par cette méthode ne peuvent être enregistrés en France et restent soit apatride, soit avec la nationalité de la mère porteuse, alors même que le père biologique, voire la mère, ou même les deux parents dans le cas d’un couple homosexuel, sont français.
Tout un chacun, quelle que soient ses opinions politiques ou philosophiques, devrait approuver cette circulaire et trouver tout-à-fait normal que ces enfants puissent obtenir la nationalité du (des) parent(s) biologique(s) français.
C’est pour le bien et dans l’intérêt de l’enfant.
A ceux qui rétorquent que la GPA est illégale en France, je répondrais ceci :
1. L’enfant n’y est pour rien, dans ce choix.
2. Le viol et l’inceste sont illégaux et bien plus condamnables, mais les enfants qui en naissent ont bien droit à la nationalité française et à une filiation !
3. Le citoyen français qui fait, dans un pays étranger, un acte autorisé là-bas mais illégal en France n’est pas condamné en France pour cet acte, alors pourquoi le serait-il pour la GPA ?
D’ailleurs, en Espagne, la GPA n’est pas autorisée, mais les enfants naissant via une GPA faite dans un pays où c’est autorisé ont les mêmes droits qu’un autre enfant.
La GPA pose des problèmes éthiques et philosophiques, c’est certain, et il faut bien étudier tous ses aspects avant de l’autoriser. Néanmoins, il faut garder à l’esprit la détresse des couples qui ne peuvent avoir d’enfants. Il faut aussi, non pas accepter, mais accueillir les enfants nés via une GPA, même si cette méthode n’est pas reconnue en France.
Il faut dire aussi, concernant l’adoption, pour laquelle il n’y a aucun problème de reconnaissance en France des enfants adoptés à l’étranger, qu’il y a, en marge des institutions reconnues et honnêtes, des circuits glauques qui ne sont pas plus recommandables que des « locations de ventre » comme certains appellent la GPA.
Donc, sans pour autant légaliser la Gestation pour Autrui en France, réservons tout de même le meilleur accueil aux enfants qui en sont issus.
Il faut rappeler que la gestation pour autrui est interdite en France, et punissable d’une amende de 45 000 €uros et d’une peine de trois ans de prison.
Il faut savoir aussi que le recours aux mères porteuses est autorisé dans certains pays mais que, souvent, les enfants nés par cette méthode ne peuvent être enregistrés en France et restent soit apatride, soit avec la nationalité de la mère porteuse, alors même que le père biologique, voire la mère, ou même les deux parents dans le cas d’un couple homosexuel, sont français.
Tout un chacun, quelle que soient ses opinions politiques ou philosophiques, devrait approuver cette circulaire et trouver tout-à-fait normal que ces enfants puissent obtenir la nationalité du (des) parent(s) biologique(s) français.
C’est pour le bien et dans l’intérêt de l’enfant.
A ceux qui rétorquent que la GPA est illégale en France, je répondrais ceci :
1. L’enfant n’y est pour rien, dans ce choix.
2. Le viol et l’inceste sont illégaux et bien plus condamnables, mais les enfants qui en naissent ont bien droit à la nationalité française et à une filiation !
3. Le citoyen français qui fait, dans un pays étranger, un acte autorisé là-bas mais illégal en France n’est pas condamné en France pour cet acte, alors pourquoi le serait-il pour la GPA ?
D’ailleurs, en Espagne, la GPA n’est pas autorisée, mais les enfants naissant via une GPA faite dans un pays où c’est autorisé ont les mêmes droits qu’un autre enfant.
La GPA pose des problèmes éthiques et philosophiques, c’est certain, et il faut bien étudier tous ses aspects avant de l’autoriser. Néanmoins, il faut garder à l’esprit la détresse des couples qui ne peuvent avoir d’enfants. Il faut aussi, non pas accepter, mais accueillir les enfants nés via une GPA, même si cette méthode n’est pas reconnue en France.
Il faut dire aussi, concernant l’adoption, pour laquelle il n’y a aucun problème de reconnaissance en France des enfants adoptés à l’étranger, qu’il y a, en marge des institutions reconnues et honnêtes, des circuits glauques qui ne sont pas plus recommandables que des « locations de ventre » comme certains appellent la GPA.
Donc, sans pour autant légaliser la Gestation pour Autrui en France, réservons tout de même le meilleur accueil aux enfants qui en sont issus.
lundi 28 janvier 2013
Les raisons de l’homophobie ambiante en France.
Il est un fait certain que, parmi les Occidentaux, les Français sont plus homophobes que la moyenne, et les raisons en sont multiples.
La relative ruralité de notre pays, avec le conservatisme y afférent, fait que beaucoup de nos concitoyens, surtout dans les tranches d’âge élevées, sont réticents au changement, à la nouveauté, l’évolution, surtout lorsque sont concernés des aspects de civilisation. A ce titre, ils sont relativement homophobes, mais uniquement en règle générale, car ils peuvent connaître personnellement et, dans ce cas, apprécier des homosexuels, mais ils restent néanmoins homophobes.
Le statut de la France, fille aînée de l’Eglise, occasionne un sentiment analogue chez nombre de pratiquants, bien que certains d’entre eux, les moins traditionalistes et les plus libéraux ou socio-libéraux, tendent à privilégier le sentiment de fraternité et d’amour plutôt que le rigorisme papal et, de ce fait, ne sont plus anti, bien qu’ils ne soient pas encore pro.
Le machisme de nombre de Français, que l’on retrouve dans les cours d’écoles, les clubs sportifs, certaines bandes et, bien souvent aussi dans des groupuscules extrémistes, qui rabaisse l’homosexuel au rang de « pédé » ou de « gouine » est lui aussi encore très vivace. C’est là que doit agir en premier lieu, et de façon forte, une éducation à la tolérance et au respect. D’une part parce que le public concerné est jeune, d’autre part parce qu’il est important en nombre.
Le communautarisme, la non-intégration de nombreux groupes dans la population française contribuent eux aussi à exacerber les différences et donc, à rejeter l’autre, en l’occurrence l’homosexuel.
La langue de bois de personnalités politiques ou leaders d’opinion, les sous-entendus, les railleries et moqueries sont tout autant des freins à l’acceptation dans notre société, des homosexuels.
Les déclarations, honteuses, qu’on a pu entendre lors des dernières manifestations anti mariage gay, où des hétérosexuels évoquaient des droits qu’ils allaient perdre par la légalisation du mariage pour tous, des difficultés pour adopter qui s’accroitraient pour eux, si l’adoption était ouverte aux homosexuels, etc… sont des signes que l’homophobie, en France, est encore virulente.
Il faudra longtemps encore beaucoup de courage aux homosexuels pour qu’ils se découvrent, de plus en plus nombreux, et qu’ainsi nos concitoyens puissent se rendre compte qu’ils sont comme eux, ont les mêmes problématiques, mais aussi les mêmes espoirs, qu’ils ne veulent rien leur prendre, mais souhaitent, comme eux, vivre normalement, tout simplement…
La relative ruralité de notre pays, avec le conservatisme y afférent, fait que beaucoup de nos concitoyens, surtout dans les tranches d’âge élevées, sont réticents au changement, à la nouveauté, l’évolution, surtout lorsque sont concernés des aspects de civilisation. A ce titre, ils sont relativement homophobes, mais uniquement en règle générale, car ils peuvent connaître personnellement et, dans ce cas, apprécier des homosexuels, mais ils restent néanmoins homophobes.
Le statut de la France, fille aînée de l’Eglise, occasionne un sentiment analogue chez nombre de pratiquants, bien que certains d’entre eux, les moins traditionalistes et les plus libéraux ou socio-libéraux, tendent à privilégier le sentiment de fraternité et d’amour plutôt que le rigorisme papal et, de ce fait, ne sont plus anti, bien qu’ils ne soient pas encore pro.
Le machisme de nombre de Français, que l’on retrouve dans les cours d’écoles, les clubs sportifs, certaines bandes et, bien souvent aussi dans des groupuscules extrémistes, qui rabaisse l’homosexuel au rang de « pédé » ou de « gouine » est lui aussi encore très vivace. C’est là que doit agir en premier lieu, et de façon forte, une éducation à la tolérance et au respect. D’une part parce que le public concerné est jeune, d’autre part parce qu’il est important en nombre.
Le communautarisme, la non-intégration de nombreux groupes dans la population française contribuent eux aussi à exacerber les différences et donc, à rejeter l’autre, en l’occurrence l’homosexuel.
La langue de bois de personnalités politiques ou leaders d’opinion, les sous-entendus, les railleries et moqueries sont tout autant des freins à l’acceptation dans notre société, des homosexuels.
Les déclarations, honteuses, qu’on a pu entendre lors des dernières manifestations anti mariage gay, où des hétérosexuels évoquaient des droits qu’ils allaient perdre par la légalisation du mariage pour tous, des difficultés pour adopter qui s’accroitraient pour eux, si l’adoption était ouverte aux homosexuels, etc… sont des signes que l’homophobie, en France, est encore virulente.
Il faudra longtemps encore beaucoup de courage aux homosexuels pour qu’ils se découvrent, de plus en plus nombreux, et qu’ainsi nos concitoyens puissent se rendre compte qu’ils sont comme eux, ont les mêmes problématiques, mais aussi les mêmes espoirs, qu’ils ne veulent rien leur prendre, mais souhaitent, comme eux, vivre normalement, tout simplement…
mardi 22 janvier 2013
L’amitié franco-allemande : un non-sujet, mais une réalité.
Le cinquantenaire du traité de coopération et d’amitié franco-allemand, dit traité de l’Elysée, signé entre le chancelier Konrad ADENAUER et le président Charles DE GAULLE est célébré ces jours-ci, avec parfois des sentiments d’inachevé, de gâchis, de rendez-vous ratés. D’ailleurs, périodiquement, on entend des voix regretter des situations passées : « Kohl et Mitterrand s’entendaient mieux », « les relations entre Giscard et Schmidt étaient plus chaleureuses », « le Président Hollande devrait ménager la chancelière allemande », « François Hollande affaiblit le couple franco-allemand » etc… Pourquoi toutes ces réflexions, pourquoi ces regrets ou ces inquiétudes, voir ces inepties ?
La France et l’Allemagne sont deux grandes nations, avec leurs peuples et leurs dirigeants, leurs richesses, leurs modes de vie, leurs points forts et leurs points faibles, qui sont variés et différents. Il est logique, il faut qu’elles vivent chacune leur propre vie !
Elles sont deux nations sœurs, mais pas deux nations jumelles.
Il est donc tout-à-fait normal qu’elles n’avancent pas à la même allure, qu’elles prennent parfois des chemins divergents, qu’elles ne soient pas toujours d’accord entre elles, leurs intérêts n’étant pas forcément les mêmes.
Ce qu’il faut par contre, c’est que les Français apprennent à mieux connaître le peuple allemand et sa culture, comme les Allemands doivent davantage découvrir notre pays, notre histoire, notre mentalité.
Mes parents, nés en Moselle entre les deux guerres mondiales, ont connu l’annexion et avaient des grands parents qui étaient nés allemands. Des membres de ma famille sont des travailleurs frontaliers et côtoient tous les jours des collègues allemands dont ils se sentent parfois plus proches que d’un francilien.
Des jeunes Français, qui n’ont aucun passé commun avec l’Allemagne décident d’apprendre l’allemand et rêvent de Berlin, de Munich ou de Francfort. De nombreux Allemands viennent dans notre pays, pas seulement pour son soleil et sa gastronomie, mais parce qu’ils s’y sentent bien. Là est l’aboutissement des souhaits de Konrad Adenauer et Charles de Gaulle, et faisons que cela dure…
La France et l’Allemagne sont deux grandes nations, avec leurs peuples et leurs dirigeants, leurs richesses, leurs modes de vie, leurs points forts et leurs points faibles, qui sont variés et différents. Il est logique, il faut qu’elles vivent chacune leur propre vie !
Elles sont deux nations sœurs, mais pas deux nations jumelles.
Il est donc tout-à-fait normal qu’elles n’avancent pas à la même allure, qu’elles prennent parfois des chemins divergents, qu’elles ne soient pas toujours d’accord entre elles, leurs intérêts n’étant pas forcément les mêmes.
Ce qu’il faut par contre, c’est que les Français apprennent à mieux connaître le peuple allemand et sa culture, comme les Allemands doivent davantage découvrir notre pays, notre histoire, notre mentalité.
Mes parents, nés en Moselle entre les deux guerres mondiales, ont connu l’annexion et avaient des grands parents qui étaient nés allemands. Des membres de ma famille sont des travailleurs frontaliers et côtoient tous les jours des collègues allemands dont ils se sentent parfois plus proches que d’un francilien.
Des jeunes Français, qui n’ont aucun passé commun avec l’Allemagne décident d’apprendre l’allemand et rêvent de Berlin, de Munich ou de Francfort. De nombreux Allemands viennent dans notre pays, pas seulement pour son soleil et sa gastronomie, mais parce qu’ils s’y sentent bien. Là est l’aboutissement des souhaits de Konrad Adenauer et Charles de Gaulle, et faisons que cela dure…
dimanche 20 janvier 2013
In Amenas : fiasco, gâchis humain ou victoire ?
Assurément, la gestion de la prise d’otages d’In Amenas par le gouvernement algérien n’est rien de tout cela.
Si les terroristes avaient été arrêtés et les otages libérés, on aurait parlé de victoire retentissante.
Mais ce n’était pas possible. S’il n’y avait eu cet assaut très rapide de l’armée algérienne, on aurait certainement assisté à une prise d’otages longue et pénible qui, de toutes façons, ne se serait pas terminée sans que plusieurs otages ou terroristes y laissent leur vie.
Le contexte de cette opération : nombre d’assaillants, nombre d’assiégés, nature et dangerosité du site a été totalement inédit, et personne, dans ces conditions, ne peut accuser le pouvoir algérien d’avoir failli à sa mission ou d’avoir mal agi.
Là où, certainement, il ya eu carence, c’est au niveau de la protection du site et des nombreuses personnes qui y travaillaient. Si un effort est à faire, c’est à ce niveau, car si les terroristes n’avaient pu pénétrer à In Amenas, nous n’aurions pas connu ce dénouement tragique.
Les deux leçons à retenir de ces événements sont, pour les gouvernements en place, que nul n’est à l’abri d’une prise d’otages de la part de terroristes déterminés, qui, certainement, disposent d’aides et de soutiens un peu partout. Il n’est pas exclu non plus que nous ayons des surprises lorsque seront dévoilées les identités des preneurs ‘otages tués en Algérie.
Pour les terroristes, la leçon à tirer est aussi évidente : certains gouvernements ne se laisseront plus intimider et ne céderont plus au chantage. La prise d’otages perdra de ce fait de son intérêt.
Ce début d’année sera marqué par cette prise d’otages, où trop d’innocents ont perdu la vie, où trop de personnes qui croyaient en l’homme, au progrès, ont été traumatisés. Ne l’oublions pas.
Si les terroristes avaient été arrêtés et les otages libérés, on aurait parlé de victoire retentissante.
Mais ce n’était pas possible. S’il n’y avait eu cet assaut très rapide de l’armée algérienne, on aurait certainement assisté à une prise d’otages longue et pénible qui, de toutes façons, ne se serait pas terminée sans que plusieurs otages ou terroristes y laissent leur vie.
Le contexte de cette opération : nombre d’assaillants, nombre d’assiégés, nature et dangerosité du site a été totalement inédit, et personne, dans ces conditions, ne peut accuser le pouvoir algérien d’avoir failli à sa mission ou d’avoir mal agi.
Là où, certainement, il ya eu carence, c’est au niveau de la protection du site et des nombreuses personnes qui y travaillaient. Si un effort est à faire, c’est à ce niveau, car si les terroristes n’avaient pu pénétrer à In Amenas, nous n’aurions pas connu ce dénouement tragique.
Les deux leçons à retenir de ces événements sont, pour les gouvernements en place, que nul n’est à l’abri d’une prise d’otages de la part de terroristes déterminés, qui, certainement, disposent d’aides et de soutiens un peu partout. Il n’est pas exclu non plus que nous ayons des surprises lorsque seront dévoilées les identités des preneurs ‘otages tués en Algérie.
Pour les terroristes, la leçon à tirer est aussi évidente : certains gouvernements ne se laisseront plus intimider et ne céderont plus au chantage. La prise d’otages perdra de ce fait de son intérêt.
Ce début d’année sera marqué par cette prise d’otages, où trop d’innocents ont perdu la vie, où trop de personnes qui croyaient en l’homme, au progrès, ont été traumatisés. Ne l’oublions pas.
jeudi 17 janvier 2013
In Amenas et le naufrage du Lusitania : mêmes effets ?
Le 7 mai 1915 un torpilleur allemand a coulé le paquebot britannique « Lusitania » avec plus de 1 200 passagers, dont environ 200 Américains, au large de l’Irlande. Il y eut des survivants, mais beaucoup de personnes y laissèrent leur vie.
Cet événement eut pour effet majeur de sortir l’Amérique de son isolationnisme et de précipiter son entrée dans le premier conflit mondial avec les effets que l’on sait.
La prise d’otages sur le site gazier d’In Amenas, dans l’Est algérien, où de nombreux ressortissants européens, américains et japonais sont aux mains d’islamistes du groupuscule des « Signataires par le sang » affiliés à Al Qaïda au Maghreb islamique risque fort d’avoir les mêmes effets.
Suite à l’intervention des forces armées algériennes, il semblerait que cette action se termine par un bain de sang, tant du côté des prisonniers que des ravisseurs. Nul doute que les gouvernements occidentaux ne laisseront pas impunis de tels agissements, sauf à instaurer une impunité qui ne saurait qu’encourager tous les groupuscules qui sont mus davantage par le goût de l’argent et de la force que par des intérêts politiques ou religieux.
Les populations africaines, comme les occidentales, ont droit à la liberté, à la démocratie.
Après les printemps arabes de 2012, une intervention sur demande de la France au Mali a contribué à protéger les libertés face aux assauts intégristes.
La France, jusqu’à aujourd’hui, se retrouvait bien seule sur ce terrain.
En voulant aussi rapidement « punir » la France de son action au Mali et de sa tentative de libération d’un otage au Soudan, l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, qui semble être à l’origine de cette prise d’otages aura certainement contribué à liguer contre lui et ses acolytes les capacités de riposte de plusieurs puissances occidentales, c’est en tout cas à espérer.
Cet événement eut pour effet majeur de sortir l’Amérique de son isolationnisme et de précipiter son entrée dans le premier conflit mondial avec les effets que l’on sait.
La prise d’otages sur le site gazier d’In Amenas, dans l’Est algérien, où de nombreux ressortissants européens, américains et japonais sont aux mains d’islamistes du groupuscule des « Signataires par le sang » affiliés à Al Qaïda au Maghreb islamique risque fort d’avoir les mêmes effets.
Suite à l’intervention des forces armées algériennes, il semblerait que cette action se termine par un bain de sang, tant du côté des prisonniers que des ravisseurs. Nul doute que les gouvernements occidentaux ne laisseront pas impunis de tels agissements, sauf à instaurer une impunité qui ne saurait qu’encourager tous les groupuscules qui sont mus davantage par le goût de l’argent et de la force que par des intérêts politiques ou religieux.
Les populations africaines, comme les occidentales, ont droit à la liberté, à la démocratie.
Après les printemps arabes de 2012, une intervention sur demande de la France au Mali a contribué à protéger les libertés face aux assauts intégristes.
La France, jusqu’à aujourd’hui, se retrouvait bien seule sur ce terrain.
En voulant aussi rapidement « punir » la France de son action au Mali et de sa tentative de libération d’un otage au Soudan, l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, qui semble être à l’origine de cette prise d’otages aura certainement contribué à liguer contre lui et ses acolytes les capacités de riposte de plusieurs puissances occidentales, c’est en tout cas à espérer.
dimanche 13 janvier 2013
Le Président nouveau est arrivé.
Par les effets du hasard, peut-être, le Président François HOLLANDE a occupé le devant de la scène en tant que chef des Armées en décidant d’une intervention au Mali, à l’appel de ce pays ami de la France pour écarter le péril des rebelles islamistes, ainsi que d’une opération visant à libérer un de nos compatriotes otage en Somalie.
Ceux, nombreux, qui avaient raillé les incapacités du Président à tenir son rôle ont dû rabattre leur caquet et certains, honnêtes, ont même consenti à louer l’action élyséenne.
L’opération Serval, au Mali, est une opération entrant dans le cadre des accords de coopération et d’assistance existant entre notre pays et certains de ses amis, et dans un processus sous contrôle des Nations Unies.
La tentative de libération de l’otage Denis ALLEX, par contre, révèle un véritable courage politique de la part de nos autorités. Le fait qu’elle ait, malheureusement, échoué, et que des militaires français (un, voire deux) et que, certainement l’otage, y aient laissé leur vie n’en fait pas pour autant un désastre.
En effet, le fait même de cette intervention est un message clair à destination de toutes les factions terroristes qui s’attaqueront, à l’avenir, à nos ressortissants. La France, désormais, ne laissera plus impunément ses concitoyens se faire enlever par des terroristes. Le refus des prises d’otages, et la lutte contre les preneurs d’otages est en effet la seule et unique façon de lutter contre ces fléaux. Les otages sont destinés à servir de moyen de pression, parfois, de pourvoyeurs de rançons le plus souvent. A partir du moment où les Français kidnappés ne pourront plus rapporter ni rançon, ni armes, ni quoi que ce soit, il ne servira plus à rien de les enlever et, de ce fait, ils seront relativement à l’abri.
Les parents et amis des Français encore détenus en Afrique ne sont peut-être pas de cet avis, et cela se comprend aisément. Que cette action en Somalie comme l’intervention de nos troupes en Somalie accroisse encore la menace pesant sur leur vie est évident, et l’angoisse de leurs familles est légitime. Mais le risque doit être pris, d’autant plus qu’il n’est pas sûr que, même sans ces actions, ils auraient eu la vie sauve ou recouvré la liberté.
La France a fait preuve de fermeté, que son Président en soit remercié.
Ceux, nombreux, qui avaient raillé les incapacités du Président à tenir son rôle ont dû rabattre leur caquet et certains, honnêtes, ont même consenti à louer l’action élyséenne.
L’opération Serval, au Mali, est une opération entrant dans le cadre des accords de coopération et d’assistance existant entre notre pays et certains de ses amis, et dans un processus sous contrôle des Nations Unies.
La tentative de libération de l’otage Denis ALLEX, par contre, révèle un véritable courage politique de la part de nos autorités. Le fait qu’elle ait, malheureusement, échoué, et que des militaires français (un, voire deux) et que, certainement l’otage, y aient laissé leur vie n’en fait pas pour autant un désastre.
En effet, le fait même de cette intervention est un message clair à destination de toutes les factions terroristes qui s’attaqueront, à l’avenir, à nos ressortissants. La France, désormais, ne laissera plus impunément ses concitoyens se faire enlever par des terroristes. Le refus des prises d’otages, et la lutte contre les preneurs d’otages est en effet la seule et unique façon de lutter contre ces fléaux. Les otages sont destinés à servir de moyen de pression, parfois, de pourvoyeurs de rançons le plus souvent. A partir du moment où les Français kidnappés ne pourront plus rapporter ni rançon, ni armes, ni quoi que ce soit, il ne servira plus à rien de les enlever et, de ce fait, ils seront relativement à l’abri.
Les parents et amis des Français encore détenus en Afrique ne sont peut-être pas de cet avis, et cela se comprend aisément. Que cette action en Somalie comme l’intervention de nos troupes en Somalie accroisse encore la menace pesant sur leur vie est évident, et l’angoisse de leurs familles est légitime. Mais le risque doit être pris, d’autant plus qu’il n’est pas sûr que, même sans ces actions, ils auraient eu la vie sauve ou recouvré la liberté.
La France a fait preuve de fermeté, que son Président en soit remercié.
samedi 12 janvier 2013
François, Ségolène, Olivier, Jack, et le pouvoir de nomination.
Le Président de la République a dans ses attributions le pouvoir de nommer des personnalités à divers postes de responsabilité sans qu’aucune condition ne soit exigée. Certains présidents, dont Nicolas SARKOZY notamment, ont usé de ce pouvoir discrétionnaire non pas forcément dans l’intérêt du poste, mais plutôt pour se créer des obligés, comportement vilipendé à l’époque par le chef de l’opposition François HOLLANDE. Ce dernier étant devenu calife à la place du calife, il se retrouve face aux mêmes contraintes et sollicitations que son prédécesseur.
Afin de consoler Ségolène ROYAL, il lui avait proposé la présidence de l’Institut du Monde Arabe, alors que le seul rapport entre la présidente de la Région Poitou-Charentes et le monde arabe est d’avoir le siège de sa région à Poitiers. Heureusement pour l’Institut du Monde Arabe, Madame ROYAL a refusé ce lot de consolation, rêvant d’un futur ministère….
Cette institution malheureusement n’est pas à l’abri, puisqu’il semblerait que Jack LANG, ancien ministre, ancien parlementaire, ancien tout…. Soit prochainement nommé à ce poste. Monsieur HOLLANDE s’honorerait de confier cette mission à une personnalité plus idoine et, surtout, plus jeune, et de laisser Monsieur LANG profiter sagement de ses retraites de tout…
Olivier SCHRAMECK vient d’être quant à lui nommé président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, et cette nomination a été critiquée par nombre de personnalités, surtout de droite, arguant du fait qu’il a été directeur de cabinet du premier ministre Lionel JOSPIN de 1997 à 2002. Il se trouve que Monsieur SCHRAMECK, de par sa formation et les diverses responsabilités qu’il a exercées tout au long de sa carrière est tout-à-fait apte à occuper la présidence où vient de le nommer François HOLLANDE. Avoir servi un ancien premier ministre, du même bord que l’actuel président l’aurait-il frappé d’infamie ? Non, certainement pas. Et on ne peut reprocher au président de faire bénéficier de son pouvoir discrétionnaire de nomination à ses amis dans la mesure où ceux-ci sont EGALEMENT compétents et aptes à remplir les fonctions auxquelles il les nomme. Il est vrai que son prédécesseur avait parfois tendance à accorder ces faveurs à des adversaires politiques, mais c’était un comportement machiavélique pour créer la zizanie dans leur camp.
Alors, Monsieur le Président, usez de votre pouvoir de nomination, mais n’en abusez pas et, surtout, pour le bien de toutes ces institutions, n’oubliez pas que vous devez confier des charges à des personnes, et non, par ce biais, les récompenser pour services rendus ou fauteuils libérés.
Afin de consoler Ségolène ROYAL, il lui avait proposé la présidence de l’Institut du Monde Arabe, alors que le seul rapport entre la présidente de la Région Poitou-Charentes et le monde arabe est d’avoir le siège de sa région à Poitiers. Heureusement pour l’Institut du Monde Arabe, Madame ROYAL a refusé ce lot de consolation, rêvant d’un futur ministère….
Cette institution malheureusement n’est pas à l’abri, puisqu’il semblerait que Jack LANG, ancien ministre, ancien parlementaire, ancien tout…. Soit prochainement nommé à ce poste. Monsieur HOLLANDE s’honorerait de confier cette mission à une personnalité plus idoine et, surtout, plus jeune, et de laisser Monsieur LANG profiter sagement de ses retraites de tout…
Olivier SCHRAMECK vient d’être quant à lui nommé président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, et cette nomination a été critiquée par nombre de personnalités, surtout de droite, arguant du fait qu’il a été directeur de cabinet du premier ministre Lionel JOSPIN de 1997 à 2002. Il se trouve que Monsieur SCHRAMECK, de par sa formation et les diverses responsabilités qu’il a exercées tout au long de sa carrière est tout-à-fait apte à occuper la présidence où vient de le nommer François HOLLANDE. Avoir servi un ancien premier ministre, du même bord que l’actuel président l’aurait-il frappé d’infamie ? Non, certainement pas. Et on ne peut reprocher au président de faire bénéficier de son pouvoir discrétionnaire de nomination à ses amis dans la mesure où ceux-ci sont EGALEMENT compétents et aptes à remplir les fonctions auxquelles il les nomme. Il est vrai que son prédécesseur avait parfois tendance à accorder ces faveurs à des adversaires politiques, mais c’était un comportement machiavélique pour créer la zizanie dans leur camp.
Alors, Monsieur le Président, usez de votre pouvoir de nomination, mais n’en abusez pas et, surtout, pour le bien de toutes ces institutions, n’oubliez pas que vous devez confier des charges à des personnes, et non, par ce biais, les récompenser pour services rendus ou fauteuils libérés.
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