Le président élu François HOLLANDE a été investi ce jour.
Pas de geste artificiel sur la joue de sa compagne comme le fit Nicolas SARKOZY avec Cécilia alors que leur couple était déjà délité, mais de la dignité, du sérieux, du sobre.
Et pourtant les éléments se déchaînèrent contre François HOLLANDE : pluie torrentielle sur les Champs Elysées, grêle à l’Institut Curie, foudre sur l’avion l’emmenant à Berlin, le contraignant à faire demi-tour et occasionnant un retard de plus d’une heure….
Mais la journée fut belle et réussie.
La droite vaincue a essayé de faire peur aux Français, et, finalement, François HOLLANDE s’est au moins aussi bien débrouillé face à la rigide chancelière allemande que son prédécesseur. Les deux furent très diplomates, s’attachant davantage à se trouver des points communs plutôt que des divergences.
Le président français a parlé croissance, et la chancelière allemande a admis qu’il fallait peut-être y avoir recours.
« Sur la place publique on voit plus de divergences qu’il n’en existe en réalité » a-t-elle déclaré.
La défaire de son parti aux élections régionales de ce week-end, ainsi que les voix pro-croissance qui se sont élevées en Europe depuis la victoire de François HOLLANDE l’ont certainement contrainte à plus d’humilité. Elle a du sentir également comment son nouvel interlocuteur savait, contre toute attente, et contrairement aux bruits qui circulaient, avoir des positions claires et fermes et s’y tenir.
Non, décidément, il ne faut pas avoir peur à l’aube de ce mandat, mais il faut oser faire confiance à l »équipe qui va se mettre en place, n’en déplaise à monsieur Coppé….
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