Depuis l’élucidation des tueries de Montauban et Toulouse, et la mort de leur auteur présumé, Mohamed MERAH, de nombreuses questions restent posées et de multiples critiques se sont fait jour.
Concernant l’action du RAID, je ne me permettrais pas de porter un jugement, ne connaissant pas les détails de son intervention. Néanmoins, il est dommage que Mohamed MERAH n’ait pu être capturé vivant, pour qu’un procès puisse avoir lieu, qui aurait certainement permis d’en savoir plus, et qui aurait été utile pour les familles des victimes. On peut le regretter, mais on ne peut en faire grief au RAID qui a correctement rempli sa mission, et dont les hommes méritent toute notre considération.
Là où le bât blesse, c’est que, une fois encore, la France se montre efficace quand il s’agit de réprimer, mais pas du tout à la hauteur en matière de prévention.
Mohamed MERAH n’aurait jamais dû tuer, dû pouvoir tuer.
Il était connu de divers services de police pour de multiples raisons.
Ses séjours en Afghanistan étaient avérés.
Il figurait sur la liste des personnes interdites de vol aux Etats-Unis.
Il vivait visiblement au-dessus de ses moyens.
Et il a pu amasser des armes, voler un scooter et exécuter froidement des victimes innocentes qui vaquaient à leurs occupations et qui avaient droit à la sécurité que doit procurer un Etat de droit à ses citoyens, surtout quand ils ne font que vivre leur vie normale dans des quartiers qui ne sont pas réputés difficiles !
Mais la politique de ces dernières années, qui consiste à supprimer tant de postes de fonctionnaires, y compris au sein des forces de l’ordre, est en partie responsable de ce drame.
Que des forces plus nombreuses soient affectées à épier et pourchasser des automobilistes qui ne respectent pas le code de la route, plutôt que de contrôler des jeunes qui vivent de façon éclatante bien au-dessus de ce pourraient leur permettre leurs revenus connus, ou de surveiller les délinquants déjà connus n’est pas normal.
Le marché de la drogue, des armes, les divers trafics, qui ne sont d’ailleurs pas limités aux banlieues et à la Corse, mériteraient que bien plus de moyens soient consacrés à leur éradication, tant au niveau du ministère de l’intérieur que de celui de la justice.
Puisse le futur gouvernement agir en ce sens, sans gesticulation, sans inflation réglementaire inutile, mais avec efficacité.
Depuis ma fenêtre, je regarde ce qui se passe autour de moi, tout près ou très loin, et je réagis à ces faits et gestes ou événements.
ANNONCE
mercredi 28 mars 2012
lundi 19 mars 2012
Faut-il écrire sur la tuerie de Toulouse ?
Je me suis posé la question, un instant, de savoir s’il fallait publier un post sur la tuerie de Toulouse, de ce matin, où un père et ses deux jeunes fils ont été exécutés devant une école juive de Toulouse, de même que la fille du directeur de l’établissement.
Je n’évoquerai pas les faits, mais je vais écrire quelques lignes, car il faut en parler, comme il ne fallait pas se taire face aux prises d’otages dont ont pu être victimes des journalistes il y a quelques mois, comme il faut parler de tout pour que rien ne sombre dans l’oubli.
Ce qui s’est passé à Toulouse rappelle les pires exactions commises au siècle dernier à l’encontre des juifs. Pour autant, je suis en l’espèce un peu circonspect face à la victimisation mise en avant par la communauté juive. Il est vrai que je suis un français de souche né dans la seconde moitié du XXème siècle et que je n’ai jamais eu à me protéger du fait de mes origines, et que je n’ai jamais été menacé de quoi que ce soit alors que la population juive, depuis des siècles, est pourchassée et menacée, comme d’autres peuples d’ailleurs.
Oui c’est une école juive qui a été attaquée, mais il ne faut pas oublier pour autant que le même individu a priori a exécuté froidement trois militaires la semaine passée qui étaient, eux, d’origine nord africaine, donc a priori de confession musulmane.
Tant que ne seront pas connues les motivations de ce tueur fou, aucun préjugé ne doit être privilégié.
Ce qu’il faut retenir, c’est que, à ce jour cet individu a assassiné sept personnes, quatre adultes et trois enfants. Ce sont là les seuls éléments qu’il faut garder à l’esprit. Ce n’étaient ni des juifs ni des arabes, c’étaient tout simplement des innocents, les enfants comme les adultes.
Ces crimes ne sont pas anti-arabes ni antisémites, ils sont racistes, tout simplement, bestiaux et anti-humains.
Leur auteur, s’il est arrêté, ne sera peut-être jamais condamné, car il faut être complètement fou pour agir de la sorte, et on peut s’attendre à de longues querelles d’experts pour savoir si on pourra, oui ou non le juger, à moins qu’il ne décide de lui-même de mettre fin à ses jours à la veille de sa capture.
Pourtant, quelle froideur, quelle détermination, on a peine à imaginer que ce soit là l’acte d’un insensé. On pense plutôt à des actes réfléchis, prémédités, même si on n’en comprend ni les raisons ni la finalité. Nous avons là, en quelque sorte notre Anders Behring Breivik et on ne peut que souhaiter qu’il soit mis fin à ses agissements le plus vite possible.
Je n’évoquerai pas les faits, mais je vais écrire quelques lignes, car il faut en parler, comme il ne fallait pas se taire face aux prises d’otages dont ont pu être victimes des journalistes il y a quelques mois, comme il faut parler de tout pour que rien ne sombre dans l’oubli.
Ce qui s’est passé à Toulouse rappelle les pires exactions commises au siècle dernier à l’encontre des juifs. Pour autant, je suis en l’espèce un peu circonspect face à la victimisation mise en avant par la communauté juive. Il est vrai que je suis un français de souche né dans la seconde moitié du XXème siècle et que je n’ai jamais eu à me protéger du fait de mes origines, et que je n’ai jamais été menacé de quoi que ce soit alors que la population juive, depuis des siècles, est pourchassée et menacée, comme d’autres peuples d’ailleurs.
Oui c’est une école juive qui a été attaquée, mais il ne faut pas oublier pour autant que le même individu a priori a exécuté froidement trois militaires la semaine passée qui étaient, eux, d’origine nord africaine, donc a priori de confession musulmane.
Tant que ne seront pas connues les motivations de ce tueur fou, aucun préjugé ne doit être privilégié.
Ce qu’il faut retenir, c’est que, à ce jour cet individu a assassiné sept personnes, quatre adultes et trois enfants. Ce sont là les seuls éléments qu’il faut garder à l’esprit. Ce n’étaient ni des juifs ni des arabes, c’étaient tout simplement des innocents, les enfants comme les adultes.
Ces crimes ne sont pas anti-arabes ni antisémites, ils sont racistes, tout simplement, bestiaux et anti-humains.
Leur auteur, s’il est arrêté, ne sera peut-être jamais condamné, car il faut être complètement fou pour agir de la sorte, et on peut s’attendre à de longues querelles d’experts pour savoir si on pourra, oui ou non le juger, à moins qu’il ne décide de lui-même de mettre fin à ses jours à la veille de sa capture.
Pourtant, quelle froideur, quelle détermination, on a peine à imaginer que ce soit là l’acte d’un insensé. On pense plutôt à des actes réfléchis, prémédités, même si on n’en comprend ni les raisons ni la finalité. Nous avons là, en quelque sorte notre Anders Behring Breivik et on ne peut que souhaiter qu’il soit mis fin à ses agissements le plus vite possible.
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Pour lutter contre le chômage, il n’y a qu’une solution.
L’emploi en France ne se porte pas bien, et le chômage s’est plutôt accru depuis quelques années. Chacun des candidats à l’élection présidentielle l’a bien compris.
Par contre, ils ne trouvent pas la solution pour y remédier.
Il y a un moyen efficace pour lutter contre le chômage.
Il n’y en a pas deux.
Le seul vrai moyen de lutter contre le chômage est de créer des emplois. Pour enrayer la hausse du nombre de demandeurs d’emploi, on peut déjà commencer par stopper les suppressions, que ce soit de postes dans la fonction publique ou d’emplois dans les usines, sacrifiés au profit de délocalisations juteuses.
Ce week-end, Nicolas SARKOZY a proposé, afin de lutter contre le sous-emploi des séniors, d’accorder aux entreprises qui embaucheraient en CDI ou CDD d’au moins six mois une exonération pérenne des charges patronales sur ces emplois.
Pourquoi catégoriser les chômeurs ?
Cette mesure va faire que le chômeur de 56 ans va retrouver un emploi qui lui permettra d’avoir un salaire pour pouvoir hébergé son gamin chômeur et diplômé de 27 ou 30 ans !
La réponse à apporter au problème du chômage doit être globale, car si on n’augmente pas le nombre des emplois, favoriser l’embauche d’une catégorie de sans-emploi nuira forcément à la recherche d’emploi d’une autre catégorie !
Pour ce qui est de la fonction publique, fait-on le bon calcul ?
En supprimant un poste, on fait bien sûr une économie sur la ligne « traitements et charges ». Mais si on compare cette économie à la dépense faite pour indemniser un chômeur, lui verser des aides, à laquelle on ajoute la perte de qualité due à la suppression de ce poste, car il est patent que la qualité des services publics baisse à cause de tous les non remplacements auxquels ils doivent faire face, la collectivité est-elle gagnante ?
Dans les entreprises privées, s’il y a un accroissement des arrêts de travail dus au stress, ce n’est pas seulement parce que les médecins sont plus sensibles à cette problématique.
Et quelqu’un aura-t-il le courage et les moyens de faire une étude sérieuse sur les causes du chômage des séniors ?
Il n’est pas sain de vouloir exonérer les emplois des séniors de charge et de voir en même temps se multiplier les « licenciements arrangés » de salariés de plus de 56 ou 57 ans, auxquels on verse, en guise d’adieu, la différence entre le salaire qu’ils auraient encore perçu jusqu’à leur retraite et les indemnités de chômage que leur versera la collectivité. Car les entreprises sont gagnantes dans les deux cas, et la collectivité perdante à chaque fois.
Par contre, ils ne trouvent pas la solution pour y remédier.
Il y a un moyen efficace pour lutter contre le chômage.
Il n’y en a pas deux.
Le seul vrai moyen de lutter contre le chômage est de créer des emplois. Pour enrayer la hausse du nombre de demandeurs d’emploi, on peut déjà commencer par stopper les suppressions, que ce soit de postes dans la fonction publique ou d’emplois dans les usines, sacrifiés au profit de délocalisations juteuses.
Ce week-end, Nicolas SARKOZY a proposé, afin de lutter contre le sous-emploi des séniors, d’accorder aux entreprises qui embaucheraient en CDI ou CDD d’au moins six mois une exonération pérenne des charges patronales sur ces emplois.
Pourquoi catégoriser les chômeurs ?
Cette mesure va faire que le chômeur de 56 ans va retrouver un emploi qui lui permettra d’avoir un salaire pour pouvoir hébergé son gamin chômeur et diplômé de 27 ou 30 ans !
La réponse à apporter au problème du chômage doit être globale, car si on n’augmente pas le nombre des emplois, favoriser l’embauche d’une catégorie de sans-emploi nuira forcément à la recherche d’emploi d’une autre catégorie !
Pour ce qui est de la fonction publique, fait-on le bon calcul ?
En supprimant un poste, on fait bien sûr une économie sur la ligne « traitements et charges ». Mais si on compare cette économie à la dépense faite pour indemniser un chômeur, lui verser des aides, à laquelle on ajoute la perte de qualité due à la suppression de ce poste, car il est patent que la qualité des services publics baisse à cause de tous les non remplacements auxquels ils doivent faire face, la collectivité est-elle gagnante ?
Dans les entreprises privées, s’il y a un accroissement des arrêts de travail dus au stress, ce n’est pas seulement parce que les médecins sont plus sensibles à cette problématique.
Et quelqu’un aura-t-il le courage et les moyens de faire une étude sérieuse sur les causes du chômage des séniors ?
Il n’est pas sain de vouloir exonérer les emplois des séniors de charge et de voir en même temps se multiplier les « licenciements arrangés » de salariés de plus de 56 ou 57 ans, auxquels on verse, en guise d’adieu, la différence entre le salaire qu’ils auraient encore perçu jusqu’à leur retraite et les indemnités de chômage que leur versera la collectivité. Car les entreprises sont gagnantes dans les deux cas, et la collectivité perdante à chaque fois.
dimanche 18 mars 2012
Amina était son prénom.
Amina était une jeune fille marocaine, qui a été violée alors qu’elle avait quinze ans.
En effet, la disposition actuelle est scandaleuse car, outre le fait qu’elle accorde une immunité inique à des criminels, elle consiste en plus en une double peine pour la victime qui, après avoir été violée une première fois, est condamnée à un viol perpétuel !
Le Maroc se targue de prôner l’égalité entre hommes et femmes, il faut donc qu’il dépoussière son code pénal, ainsi que tout son corpus législatif de ces dispositions rétrogrades et inhumaines qu’ils contiennent encore.
Le printemps arabe doit aussi voir éclore plus de libertés individuelles, plus de démocratie, plus de justice et plus d’égalité.
Quel le geste d’Amina, comme celui de Mohamed Bouazizi soit le déclencheur de changements salutaires.
Le viol de filles mineures est réprimé par le code pénal marocain, qui prévoit toutefois, dans son article 475 que les poursuites contre l’auteur du viol s’arrêtent si celui-ci épouse sa victime.
Afin, en partie de laver la famille d’Amina de l’affront qu’elle avait subi, la jeune fille et son violeur se sont mariés.
Mais Amina n’a pas supporté son mariage, et les rapports intimes qui en résultaient mais qui, pour elle, représentaient une répétition sans fin de l’agression qu’elle avait subie.
Elle a préféré mettre fin à ce supplice en avalant de la mort aux rats.
Des femmes et jeunes filles marocaines ont manifesté en faveur de la suppression de cette indulgence et de nombreuses personnes réclament la pénalisation sans exceptions des viols commis sur quelque personne que ce soit.
En effet, la disposition actuelle est scandaleuse car, outre le fait qu’elle accorde une immunité inique à des criminels, elle consiste en plus en une double peine pour la victime qui, après avoir été violée une première fois, est condamnée à un viol perpétuel !
Le Maroc se targue de prôner l’égalité entre hommes et femmes, il faut donc qu’il dépoussière son code pénal, ainsi que tout son corpus législatif de ces dispositions rétrogrades et inhumaines qu’ils contiennent encore.
Ses voisins tunisien et algérien, qui connaissent des dispositions similaires, doivent agir de même.
Quel le geste d’Amina, comme celui de Mohamed Bouazizi soit le déclencheur de changements salutaires.
vendredi 16 mars 2012
Le faux alibi des parrainages.
Je ne me rappelle plus si aux précédentes élections présidentielles on débattait autant de parrainages, mais cette année, on en parle beaucoup trop, pour en dire tout et son contraire.
Ce système a été mis en place pour éviter les candidatures par trop fantaisistes.
Certains candidats se plaignent et trouvent, soit que 500 c’est trop, soit que la publicité des parrainages est préjudiciable, et d’autres renchérissent sur la mise en place d’un parrainage citoyen…..
Il convient de remettre les choses en perspective.
Pour ce qui est du nombre de parrainages, ce problème devrait être résolu puisque plusieurs candidats prônent le non-cumul des mandats, ce qui aura pour effet d’accroître le nombre d’élus, et donc de parrains potentiels.
Il est sûr que les « barrages » mis en place par certains états-majors politiques pour dissuader les parrains potentiels d’accorder leur signature à l’un ou l’autre candidat fausse le jeu, mais ce n’est pas pour cette raison qu’il faut tuer le dispositif. Il suffirait de « moraliser » un peu la vie politique.
Cette année encore, le dispositif a relativement bien fonctionné, puisque des candidatures que l’on pourrait qualifier d’ « extrêmement marginales » n’ont pas abouti. A cette heure, une dizaine de prétendants devraient pouvoir s’affronter durant la campagne officielle.
Des candidats dits sérieux n’auraient pas réuni les signatures nécessaires, notamment Corinne LEPAGE et Dominique de VILLEPIN.
Quand on voit qu’un candidat plutôt farfelu comme Jacques CHEMINADE est qualifié, on se demande si les deux précités ont vraiment déployé l’énergie nécessaire pour y arriver… Dominique de VILLEPIN ne se servirait-il pas de cette exigence de 500 signatures pour se défiler sans donner l’impression du renoncement ? S’il devait accorder explicitement son soutien à Nicolas SARKOZY, on pourrait pencher pour cette hypothèse.
Et ces idées de « parrainages citoyens », quelles usines à gaz seraient-elles ? Que coûteraient-elles à organiser ? Il y aura certainement de plus en plus souvent des primaires pour désigner les candidats des grands partis, voire des courants de pensée, alors il serait bon de conserver un « filtre » basé sur les parrainages.
Il ne faut donc en rien modifier la règle actuelle du parrainage, car si elle n’est pas excellente, il n’y en a en toux cas pas de meilleure !
Ce système a été mis en place pour éviter les candidatures par trop fantaisistes.
Certains candidats se plaignent et trouvent, soit que 500 c’est trop, soit que la publicité des parrainages est préjudiciable, et d’autres renchérissent sur la mise en place d’un parrainage citoyen…..
Il convient de remettre les choses en perspective.
Pour ce qui est du nombre de parrainages, ce problème devrait être résolu puisque plusieurs candidats prônent le non-cumul des mandats, ce qui aura pour effet d’accroître le nombre d’élus, et donc de parrains potentiels.
Il est sûr que les « barrages » mis en place par certains états-majors politiques pour dissuader les parrains potentiels d’accorder leur signature à l’un ou l’autre candidat fausse le jeu, mais ce n’est pas pour cette raison qu’il faut tuer le dispositif. Il suffirait de « moraliser » un peu la vie politique.
Cette année encore, le dispositif a relativement bien fonctionné, puisque des candidatures que l’on pourrait qualifier d’ « extrêmement marginales » n’ont pas abouti. A cette heure, une dizaine de prétendants devraient pouvoir s’affronter durant la campagne officielle.
Des candidats dits sérieux n’auraient pas réuni les signatures nécessaires, notamment Corinne LEPAGE et Dominique de VILLEPIN.
Quand on voit qu’un candidat plutôt farfelu comme Jacques CHEMINADE est qualifié, on se demande si les deux précités ont vraiment déployé l’énergie nécessaire pour y arriver… Dominique de VILLEPIN ne se servirait-il pas de cette exigence de 500 signatures pour se défiler sans donner l’impression du renoncement ? S’il devait accorder explicitement son soutien à Nicolas SARKOZY, on pourrait pencher pour cette hypothèse.
Et ces idées de « parrainages citoyens », quelles usines à gaz seraient-elles ? Que coûteraient-elles à organiser ? Il y aura certainement de plus en plus souvent des primaires pour désigner les candidats des grands partis, voire des courants de pensée, alors il serait bon de conserver un « filtre » basé sur les parrainages.
Il ne faut donc en rien modifier la règle actuelle du parrainage, car si elle n’est pas excellente, il n’y en a en toux cas pas de meilleure !
lundi 12 mars 2012
La singularité plurielle du parti radical.
A l’occasion de son congrès, samedi dernier, le parti radical a décidé, à 76 %, d’accorder au candidat SARKOZY un « soutien vigilant », consistant en un partenariat et non en un alignement sans condition.
Des personnalités, comme l’ancien président du parti Didier BARIANI ou l’ancienne ministre Rama YADE n’ont pas voté pour cette résolution, et le premier a annoncé clairement qu’il avait soutenu la candidature de Jean Louis BORLOO et que, celui-ci retiré de la course, il soutenait désormais François BAYROU.
Ce matin, sur France Inter, Dominique PAILLE a explicité la notion de « soutien vigilant » en précisant que le parti radical avait émis des critiques sur certains aspects passés de la campagne du président sortant et décidé que si l’orientation future de cette campagne allait encore à l’encontre ce certains principes défendus par le parti radical, un bureau national pourrait revenir sur ce soutien et donner entière liberté à ses adhérents.
Quoi qu’il en soit, les adhérents du parti radical se sentent d’ores et déjà libres de toute contrainte électorale et il eut été préférable, eu égard à la composition de ce parti, à son histoire, et afin de préserver son avenir, qu’il décidât, dès samedi dernier, d’accorder son soutien à Nicolas SARKOZY et François BAYROU.
Malheureusement, la réélection de députés radicaux ne saurait être possible sans soutien de l’UMP, qui lui-même est conditionné au soutien accordé à Nicolas SARKOZY.
D’un autre côté, nombre de radicaux sont conscients du peu de chances qu’a Nicolas SARKOZY de rempiler pour un second mandat, et ils souhaiteraient ne pas être du côté du perdant…..mais ils ne veulent pas pour autant rejoindre leurs cousins du PRG et soutenir François HOLLANDE….
Cruel dilemme, comme cette famille politique a eu déjà à en affronter un certain nombre au cours de son histoire. Il est dommage que cette école, qui a été à l’origine de nombre de réformes en France soit toujours tiraillée entre sa droite interne et sa gauche interne, sans compter les attirances vers les autres composantes du centre, voire de la gauche ou de la droite…..
D’avoir trop de candidats à quelque chose n’est pas toujours bon pour défendre des idées.
Des personnalités, comme l’ancien président du parti Didier BARIANI ou l’ancienne ministre Rama YADE n’ont pas voté pour cette résolution, et le premier a annoncé clairement qu’il avait soutenu la candidature de Jean Louis BORLOO et que, celui-ci retiré de la course, il soutenait désormais François BAYROU.
Ce matin, sur France Inter, Dominique PAILLE a explicité la notion de « soutien vigilant » en précisant que le parti radical avait émis des critiques sur certains aspects passés de la campagne du président sortant et décidé que si l’orientation future de cette campagne allait encore à l’encontre ce certains principes défendus par le parti radical, un bureau national pourrait revenir sur ce soutien et donner entière liberté à ses adhérents.
Quoi qu’il en soit, les adhérents du parti radical se sentent d’ores et déjà libres de toute contrainte électorale et il eut été préférable, eu égard à la composition de ce parti, à son histoire, et afin de préserver son avenir, qu’il décidât, dès samedi dernier, d’accorder son soutien à Nicolas SARKOZY et François BAYROU.
Malheureusement, la réélection de députés radicaux ne saurait être possible sans soutien de l’UMP, qui lui-même est conditionné au soutien accordé à Nicolas SARKOZY.
D’un autre côté, nombre de radicaux sont conscients du peu de chances qu’a Nicolas SARKOZY de rempiler pour un second mandat, et ils souhaiteraient ne pas être du côté du perdant…..mais ils ne veulent pas pour autant rejoindre leurs cousins du PRG et soutenir François HOLLANDE….
Cruel dilemme, comme cette famille politique a eu déjà à en affronter un certain nombre au cours de son histoire. Il est dommage que cette école, qui a été à l’origine de nombre de réformes en France soit toujours tiraillée entre sa droite interne et sa gauche interne, sans compter les attirances vers les autres composantes du centre, voire de la gauche ou de la droite…..
D’avoir trop de candidats à quelque chose n’est pas toujours bon pour défendre des idées.
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mercredi 7 mars 2012
La nouvelle carrière d’Eliott ou l’expérimentation de la zoothérapie.
Eliott a trois ans, et c’est un magnifique labrador noir qui avait suivi une formation de chien-guide pour aveugles. Malheureusement pour les non-voyants qu’il aurait pu assister, Eliott avait peur des camions….
Il a donc quitté ses fonctions pour être recruté à l’hôpital gériatrique des Charpennes à Villeurbanne.
Eliott passe ses journées à tenir compagnie à des patients en fin de vie, à des victimes d’accidents vasculaires cérébraux, à des personnes hémiplégiques qui apprécient sa compagnie, sa gentillesse, sa prévenance et sa douceur.
Pour le caresser, ces personnes font des gestes quelles n’auraient pas fait autrement, comme tendre un bras, se lever, se pencher…..
Le personnel soignant reconnaît que certains malades ne se souviennent pas de leur prénom, mais appellent Eliott par son nom.
Claude PALAZZO, éducatrice, constate que ce nouvel embauché rassure les malades et les apaise.
Il est vrai qu’Eliott n’a pas un temps minuté pour chaque tâche, et en fait un peu à sa tête, consacrant le temps qu’il veut à qui il veut et quand il le veut. Il n’est pas stressé, ni soumis à quelque pression que ce soit. De plus, il rappelle certainement à nombre de patients le compagnon qu’ils on pu avoir, avant qu’ils ne franchissent les portes de cet établissement.
Il faut louer cette initiative et surtout la multiplier.
Car en effet les animaux restent naturels et ne sont pas soumis aux mêmes tensions que les humains. Animaux auprès des malades ou personnes âgées, patrouilles à cheval dans nos communes, chevaux de trait, ânes ou autres équidés pour tirer des carrioles, toutes ces présences animales aux côtés des humains ne peuvent que contribuer à apaiser ces derniers.
Il a donc quitté ses fonctions pour être recruté à l’hôpital gériatrique des Charpennes à Villeurbanne.
Eliott passe ses journées à tenir compagnie à des patients en fin de vie, à des victimes d’accidents vasculaires cérébraux, à des personnes hémiplégiques qui apprécient sa compagnie, sa gentillesse, sa prévenance et sa douceur.
Pour le caresser, ces personnes font des gestes quelles n’auraient pas fait autrement, comme tendre un bras, se lever, se pencher…..
Le personnel soignant reconnaît que certains malades ne se souviennent pas de leur prénom, mais appellent Eliott par son nom.
Claude PALAZZO, éducatrice, constate que ce nouvel embauché rassure les malades et les apaise.
Il est vrai qu’Eliott n’a pas un temps minuté pour chaque tâche, et en fait un peu à sa tête, consacrant le temps qu’il veut à qui il veut et quand il le veut. Il n’est pas stressé, ni soumis à quelque pression que ce soit. De plus, il rappelle certainement à nombre de patients le compagnon qu’ils on pu avoir, avant qu’ils ne franchissent les portes de cet établissement.
Il faut louer cette initiative et surtout la multiplier.
Car en effet les animaux restent naturels et ne sont pas soumis aux mêmes tensions que les humains. Animaux auprès des malades ou personnes âgées, patrouilles à cheval dans nos communes, chevaux de trait, ânes ou autres équidés pour tirer des carrioles, toutes ces présences animales aux côtés des humains ne peuvent que contribuer à apaiser ces derniers.
samedi 3 mars 2012
L’anti-ministre de l’Intérieur.
Claude GUEANT, qui conseille largement le candidat (comme le président) Sarkozy semble oublier qu’accessoirement il occupe encore le poste de ministre de l’Intérieur, ce en quoi il est un véritable usurpateur, car il salit cette noble fonction par sa façon d’agir.
Prétendre qu’autoriser le vote des étrangers non Européens aux élections locales risque de conduire à imposer la viande hallal dans les cantines scolaires est honteux, sortant de la bouche du sinistre de l’Intérieur.
Pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale nous avons un ministre de l’Intérieur d’un cynisme incroyable, qui ne cesse d’opposer ceux qui ont choisi d’habiter en France les uns aux autres, alors que son rôle, sa raison d’être, est de permettre à tous de cohabiter dans les meilleures conditions. Il trahit sa tâche et ne mérite plus de rester Place Beauvau.
Plus largement, cette façon du clan Sarkozy, copiée sur le Front National, de mener cette campagne électorale non en essayant de rassembler les électeurs derrière eux de façon positive, mais en agitant les peurs, en inventant des dangers derrière chaque proposition du camp adverse, prouve à quel point elle ne mérite pas de les conduire à la victoire.
Imagine-t-on une France basée sur le tout-répressif, où peu à peu de nombreuses libertés seraient bannies, où, surtout, la solidarité disparaîtrait ?
Que resterait-il de la devise de notre pays ?
La liberté en voie de perdition,
L’égalité depuis longtemps bafouée,
La fraternité ouvertement combattue ?
Non, décidément, nous ne voulons pas d’une telle France !
Prétendre qu’autoriser le vote des étrangers non Européens aux élections locales risque de conduire à imposer la viande hallal dans les cantines scolaires est honteux, sortant de la bouche du sinistre de l’Intérieur.
Pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale nous avons un ministre de l’Intérieur d’un cynisme incroyable, qui ne cesse d’opposer ceux qui ont choisi d’habiter en France les uns aux autres, alors que son rôle, sa raison d’être, est de permettre à tous de cohabiter dans les meilleures conditions. Il trahit sa tâche et ne mérite plus de rester Place Beauvau.
Plus largement, cette façon du clan Sarkozy, copiée sur le Front National, de mener cette campagne électorale non en essayant de rassembler les électeurs derrière eux de façon positive, mais en agitant les peurs, en inventant des dangers derrière chaque proposition du camp adverse, prouve à quel point elle ne mérite pas de les conduire à la victoire.
Imagine-t-on une France basée sur le tout-répressif, où peu à peu de nombreuses libertés seraient bannies, où, surtout, la solidarité disparaîtrait ?
Que resterait-il de la devise de notre pays ?
La liberté en voie de perdition,
L’égalité depuis longtemps bafouée,
La fraternité ouvertement combattue ?
vendredi 2 mars 2012
Pourquoi la tranche d’imposition à 75 % est une vraie bonne idée.
Le candidat socialiste à la présidentielle François HOLLANDE a dit vouloir créer une tranche supplémentaire de l’impôt sur le revenu, taxant à 75 % les revenus supérieurs à 1 million d’€uros par part fiscale.
Immédiatement, des voix se sont élevées pour crier au loup, et il est patent de voir que ceux qui se sont manifesté font partie de ceux pour qui, justement, les revenus sont largement surfaits, surtout quand leur job consiste à taper dans un ballon…
Actuellement, celui qui gagne 1 million d’€uros est redevable, si mes calculs sont justes, de 396361 €uros d’impôt sur le revenu, ce qui lui laisse plus de 600 000 €uros. Il n’est pas touché par la nouvelle tranche.
Celui qui gagne 2 000 000 d’€uros, paie actuellement environ 806 000 €uros d’impôt, ce qui lui laisse près de 1 200 000 €uros, soit pratiquement 100 000 €uros par mois. Avec la nouvelle tranche, il devrait payer 1 146 360 €uros, et il ne lui restera « plus que » 853 639 €uros, soit un peu plus de 71 000 €uros mensuels.
C’est encore largement exagéré par rapport au revenu moyen en France, et surtout par rapport au montant disponible avec lequel de nombreuses familles doivent essayer de survivre.
Il existe en France un salaire minimum, l’idée de créer un salaire maximum paraît assez irréaliste, car celui-ci serait tout de même contourné par toutes sortes d’artifice que pourraient trouver des conseillers et autres cabinets, mais cette tranche à 75 % aurait le mérite d’exister et de dire que, passé 1 million d’€uros de revenu, le contribuable contribue plus fortement à l’effort national.
Ensuite, il faut relativiser. Le nombre de personnes touchées ne sera pas énorme si l’on considère que nombre des « candidats » potentiels résident déjà à l’étranger. Que quelques uns de plus s’exilent fiscalement n’a que peu d’importance.
Ce qui ne serait pas illogique, ce serait de retirer aux exilés fiscaux le bénéfice de notre sécurité sociale.
Immédiatement, des voix se sont élevées pour crier au loup, et il est patent de voir que ceux qui se sont manifesté font partie de ceux pour qui, justement, les revenus sont largement surfaits, surtout quand leur job consiste à taper dans un ballon…
Actuellement, celui qui gagne 1 million d’€uros est redevable, si mes calculs sont justes, de 396361 €uros d’impôt sur le revenu, ce qui lui laisse plus de 600 000 €uros. Il n’est pas touché par la nouvelle tranche.
Celui qui gagne 2 000 000 d’€uros, paie actuellement environ 806 000 €uros d’impôt, ce qui lui laisse près de 1 200 000 €uros, soit pratiquement 100 000 €uros par mois. Avec la nouvelle tranche, il devrait payer 1 146 360 €uros, et il ne lui restera « plus que » 853 639 €uros, soit un peu plus de 71 000 €uros mensuels.
C’est encore largement exagéré par rapport au revenu moyen en France, et surtout par rapport au montant disponible avec lequel de nombreuses familles doivent essayer de survivre.
Il existe en France un salaire minimum, l’idée de créer un salaire maximum paraît assez irréaliste, car celui-ci serait tout de même contourné par toutes sortes d’artifice que pourraient trouver des conseillers et autres cabinets, mais cette tranche à 75 % aurait le mérite d’exister et de dire que, passé 1 million d’€uros de revenu, le contribuable contribue plus fortement à l’effort national.
Ensuite, il faut relativiser. Le nombre de personnes touchées ne sera pas énorme si l’on considère que nombre des « candidats » potentiels résident déjà à l’étranger. Que quelques uns de plus s’exilent fiscalement n’a que peu d’importance.
Ce qui ne serait pas illogique, ce serait de retirer aux exilés fiscaux le bénéfice de notre sécurité sociale.
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