Le Conseil National de la Sécurité Routière s’apprêterait à discuter de l’éventuelle mise en place d’une tolérance zéro en matière d’alcool au volant, pour les jeunes, arguant du fait que les jeunes de 18 à 24 ans constituent 9 % de la population française mais comptent malheureusement 25 % des tués sur la route, l’alcool étant en cause dans 40 % de ces accidents mortels.
La règle, depuis 1995, est de 0,5 gramme d’alcool par litre de sang.
Abaisser cette limite à zéro, notamment pour les jeunes, serait une mauvaise idée.
Il y a déjà la réserve que, souvent, l’alcool n’est pas seul en cause.
Mais ce qui est totalement incompréhensible ici est la distinction entre les jeunes d’une part, les non-jeunes d’autre part qui, si je comprends bien, sauraient conserver toutes leurs capacités au volant, même en ayant absorbé de l’alcool, contrairement aux plus jeunes qui, dès la première bière bue, seraient incapables de conduire.
C’est là encore une fois du racisme anti-jeunes qui aboutirait à priver des jeunes de leur permis de conduire encore plus rapidement.
Par ailleurs, cette disposition ajouterait une sanction pour un taux d’alcoolémie entre 0 et 0,5 g/litre. Mais dans combien d’accidents le taux constaté se situe-t-il dans cette tranche ? Très, très peu certainement. Réprimer plus sévèrement et plus régulièrement les taux d’alcoolémie déjà répréhensibles aujourd’hui, éduquer et prévenir davantage, voilà des solutions qui permettraient de limiter le nombre d’accidents mortels.
Pourquoi, par ailleurs, ne pas introduire une évolution au niveau de la puissance des véhicules utilisés par les jeunes conducteurs ? Certains se retrouvent, le jour de leur permis, au volant de (petits) bolides, fiers d’avoir leur papier rose en poche, à vouloir montrer leur savoir-faire aux copains, mais sans savoir réagir correctement à un imprévu, et c’est la catastrophe. Même sans alcool.
Je trouve d’ailleurs qu’en règle générale les jeunes s’organisent souvent pour avoir leur Sam, qui les ramène à la maison, alors que nombre de quadras ou quinquas n’hésitent pas à prendre le volant en dépassant les 0,5 g/l tolérés.
Dans ses réflexions, je souhaiterais aussi que Monsieur PECHENARD, délégué interministériel à la Sécurité Routière intègre les risques liés à la prise de médicaments et de produits stupéfiants.
Et les rodéos ou gymkhana en ville, combien de morts ou de blessés causent-ils ?
Depuis ma fenêtre, je regarde ce qui se passe autour de moi, tout près ou très loin, et je réagis à ces faits et gestes ou événements.
ANNONCE
dimanche 23 décembre 2012
dimanche 16 décembre 2012
Gérard DEPARDIEU part s’installer en Belgique et veut devenir belge.
Depuis quelques jours l’exil en Belgique de Gérard DEPARDIEU secoue le milieu politico-médiatique, surtout depuis que le premier ministre a déclaré que ce départ était minable, et que le comédien lui a répondu qu’il se sentait injurié, qu’il allait rendre son passeport français et voulait devenir belge….
Et alors, qu’il le fasse, s’il en a envie !
Le pays, comme ses homologues européens d’ailleurs, est en difficultés et cherche à rétablir une situation économique mise à mal par des années de gabegie. Se serrer la ceinture est obligatoirement un des moyens à mettre en œuvre pour y arriver.
Certaines personnes ne souhaitent pas faire preuve de solidarité, elles en ont le droit, tout comme les autres ont le droit de critiquer cette attitude, surtout si ces exilés sont arrivés à la place qu’ils occupent aujourd’hui grâce à des soutiens de l’Etat, divers et variés, grâce à l’adhésion de ceux qui acceptent aujourd’hui de faire des efforts, contrairement à eux.
Mais que ceux qui aujourd’hui font le choix de partir ne prétendent pas à revenir profiter de notre système lorsqu’ils estimeront en avoir besoin. Il est trop facile de vivre dans des pays fiscalement favorables mais de revenir en France se faire soigner le moindre bobo ou quémander des aides à des institutions culturelles.
Sur le plan sportif, il serait de la même façon, et même si le prestige français devait en pâtir pendant quelque temps, que les équipes nationales n’intègrent plus les joueurs partis à l’étranger uniquement pour raisons fiscales.
La meilleure solution pour régler la majorité de ces problèmes est évidente : que les dirigeants européens s’accordent enfin pour mettre en place une harmonisation fiscale. Ainsi, la plupart des exils fiscaux n’auront plus aucun intérêt.
Et alors, qu’il le fasse, s’il en a envie !
Le pays, comme ses homologues européens d’ailleurs, est en difficultés et cherche à rétablir une situation économique mise à mal par des années de gabegie. Se serrer la ceinture est obligatoirement un des moyens à mettre en œuvre pour y arriver.
Certaines personnes ne souhaitent pas faire preuve de solidarité, elles en ont le droit, tout comme les autres ont le droit de critiquer cette attitude, surtout si ces exilés sont arrivés à la place qu’ils occupent aujourd’hui grâce à des soutiens de l’Etat, divers et variés, grâce à l’adhésion de ceux qui acceptent aujourd’hui de faire des efforts, contrairement à eux.
Mais que ceux qui aujourd’hui font le choix de partir ne prétendent pas à revenir profiter de notre système lorsqu’ils estimeront en avoir besoin. Il est trop facile de vivre dans des pays fiscalement favorables mais de revenir en France se faire soigner le moindre bobo ou quémander des aides à des institutions culturelles.
Sur le plan sportif, il serait de la même façon, et même si le prestige français devait en pâtir pendant quelque temps, que les équipes nationales n’intègrent plus les joueurs partis à l’étranger uniquement pour raisons fiscales.
La meilleure solution pour régler la majorité de ces problèmes est évidente : que les dirigeants européens s’accordent enfin pour mettre en place une harmonisation fiscale. Ainsi, la plupart des exils fiscaux n’auront plus aucun intérêt.
samedi 15 décembre 2012
A propos de la tuerie de Newtown.
Adam LANZA, âgé de 20 ans, a ôté la vie à ses parents, à une vingtaine d’enfants, très jeunes, et à plusieurs adultes. Ce véritable massacre, durement imaginable, pose de nombreuses questions qui resteront immanquablement sans réelle réponse, au moins sans réponses satisfaisantes.
Que faire pour que tels agissements sans nom ne se reproduisent pas ?
De nombreuses voix s’élèvent déjà pour accuser la permissivité en vigueur aux Etats-Unis en matière de vente d’armes ; d’autres évoquent la psychologie du tueur, son éducation, le milieu dans lequel il vivait, etc….
En fait, un tel acte est susceptible de se renouveler, n’importe où et n’importe quand.
La législation sur les armes n’est pas aussi laxiste en Norvège, et pourtant ce pays a connu également un massacre indicible il y a un an et demi. Et d’autres massacres, de moindre ampleur, certes, se sont déjà produits dans le passé dans d’autres pays.
Renforcer les contrôles lors de la vente d’armes n’aura d’effet que parce que moins d’armes circuleront, mais n’empêchera jamais un fou de se procurer une arme. Tant qu’il sera admis que des particuliers puissent détenir des armes et des munitions, nous ne serons pas à l’abri de telles tragédies. Il y aura toujours des déséquilibrés pour en trouver une, de façon légale ou illégale, pour accomplir ce genre de forfaits.
La seule solution vraie pour empêcher que ne se renouvellent de tels déchainements de violence est l’action sur les individus. Et, malheureusement, nos civilisations ne peuvent se targuer de prendre en charge correctement tous leurs enfants.
La violence est présente partout : dans les familles, dans les écoles, dans la rue.
La compétition économique, les difficultés auxquelles sont confrontées nombre de personnes qui sont exploitées par d’autres individus, qui sont malmenés par des entreprises qui, au bout d’un moment, pour que des actionnaires s’enrichissent encore davantage, sont « remerciées » et envoyées dans le besoin et la misère.
Alors, malheureusement, en ce jour triste et gris, nous ne pouvons que penser très fort aux parents de ces enfants, aux familles de toutes ces victimes innocentes et, demain, après-demain, toujours, parler d’eux, évoquer leur souvenir, car tant qu’on pensera à eux et qu’on en parlera, ils ne seront pas tout-à-fait morts.
Qu’ils reposent en paix.
Que faire pour que tels agissements sans nom ne se reproduisent pas ?
De nombreuses voix s’élèvent déjà pour accuser la permissivité en vigueur aux Etats-Unis en matière de vente d’armes ; d’autres évoquent la psychologie du tueur, son éducation, le milieu dans lequel il vivait, etc….
En fait, un tel acte est susceptible de se renouveler, n’importe où et n’importe quand.
La législation sur les armes n’est pas aussi laxiste en Norvège, et pourtant ce pays a connu également un massacre indicible il y a un an et demi. Et d’autres massacres, de moindre ampleur, certes, se sont déjà produits dans le passé dans d’autres pays.
Renforcer les contrôles lors de la vente d’armes n’aura d’effet que parce que moins d’armes circuleront, mais n’empêchera jamais un fou de se procurer une arme. Tant qu’il sera admis que des particuliers puissent détenir des armes et des munitions, nous ne serons pas à l’abri de telles tragédies. Il y aura toujours des déséquilibrés pour en trouver une, de façon légale ou illégale, pour accomplir ce genre de forfaits.
La seule solution vraie pour empêcher que ne se renouvellent de tels déchainements de violence est l’action sur les individus. Et, malheureusement, nos civilisations ne peuvent se targuer de prendre en charge correctement tous leurs enfants.
La violence est présente partout : dans les familles, dans les écoles, dans la rue.
La compétition économique, les difficultés auxquelles sont confrontées nombre de personnes qui sont exploitées par d’autres individus, qui sont malmenés par des entreprises qui, au bout d’un moment, pour que des actionnaires s’enrichissent encore davantage, sont « remerciées » et envoyées dans le besoin et la misère.
Alors, malheureusement, en ce jour triste et gris, nous ne pouvons que penser très fort aux parents de ces enfants, aux familles de toutes ces victimes innocentes et, demain, après-demain, toujours, parler d’eux, évoquer leur souvenir, car tant qu’on pensera à eux et qu’on en parlera, ils ne seront pas tout-à-fait morts.
Qu’ils reposent en paix.
dimanche 9 décembre 2012
La malédiction italienne.
L’ancien président du Conseil italien, Silvio BERLUSCONI a annoncé son retour prochain sur la scène politique. L’Italie n’avait pas besoin de cette calamité.
Cet homme ne respecte rien, ni les lois de son propre pays, ni les gens qui l’entourent. L’argent et la satisfaction de ses envies, de tout ordre, sont ses seuls moteurs. Il a déjà prouvé à de multiples reprises, et notamment pendant les années où il était à la tête du pays, combien il n’agissait que pour ses intérêts personnels.
La seule annonce de sa décision, et le fait qu’il lâche le président du Conseil actuel Mario MONTI, ont déjà provoqué l’annonce, par ce dernier, de sa prochaine démission, ce qui va ouvrir une fois de plus une période d’incertitude et de flottement pour l’Italie et, par extension, l’Europe tout entière.
Si le Cavaliere est si pressé de retrouver un statut de parlementaire, c’est aussi et surtout pour échapper à la justice qui aurait de multiples raisons de l’inquiéter, que ce soit sur le plan financier ou celui des mœurs.
De plus, de par la politique menée depuis plusieurs mois par le Gouvernement, Mario MONTI est impopulaire, mais les réformes qu’il a engagées étaient indispensables. Silvio BERLUSCONI promettra une fois encore monts et merveilles et la loi électorale actuelle, qu’il avait lui-même mise en place en 2005, contribueront malheureusement à faire de ces élections à venir un succès pour sa candidature.
La fin d’année sera donc signe d’incertitudes et d’attentisme pour l’Italie, en craignant, pour elle, que 2013 soit bien pire que 2012.
Cet homme ne respecte rien, ni les lois de son propre pays, ni les gens qui l’entourent. L’argent et la satisfaction de ses envies, de tout ordre, sont ses seuls moteurs. Il a déjà prouvé à de multiples reprises, et notamment pendant les années où il était à la tête du pays, combien il n’agissait que pour ses intérêts personnels.
La seule annonce de sa décision, et le fait qu’il lâche le président du Conseil actuel Mario MONTI, ont déjà provoqué l’annonce, par ce dernier, de sa prochaine démission, ce qui va ouvrir une fois de plus une période d’incertitude et de flottement pour l’Italie et, par extension, l’Europe tout entière.
Si le Cavaliere est si pressé de retrouver un statut de parlementaire, c’est aussi et surtout pour échapper à la justice qui aurait de multiples raisons de l’inquiéter, que ce soit sur le plan financier ou celui des mœurs.
De plus, de par la politique menée depuis plusieurs mois par le Gouvernement, Mario MONTI est impopulaire, mais les réformes qu’il a engagées étaient indispensables. Silvio BERLUSCONI promettra une fois encore monts et merveilles et la loi électorale actuelle, qu’il avait lui-même mise en place en 2005, contribueront malheureusement à faire de ces élections à venir un succès pour sa candidature.
La fin d’année sera donc signe d’incertitudes et d’attentisme pour l’Italie, en craignant, pour elle, que 2013 soit bien pire que 2012.
lundi 3 décembre 2012
Les égarements de la hiérarchie catholique.
L’évêque de Bayonne a organisé le week-end dernier à Biarritz un « colloque international pour la vie » rassemblant des centaines de personnes autour du lobby pro-vie, venant de tous horizons et de divers pays, dont certaines, il faut le dire, avec un passé un peu sulfureux….
Ils mettaient en avant, notamment, que leurs actions et mobilisations avaient jusque-là permis de sauver 6740 bébés de l’avortement, et de fermer 75 centres anti-avortement.
Ils ont bien évidemment omis de dire combien de situations de détresse et de misère ils avaient contribué à aggraver, combien de femmes et de jeunes filles ils ont, par ces actions, contraintes à recourir à un avortement clandestin ne réunissant pas le minimum des conditions d’hygiène et de sécurité et, partant de là, ils n’ont pas donné le nombre de décès que leurs actions ont ainsi engendrées.
Que l’Eglise catholique organise de telles manifestations, même si le financement en a été « privé » (pourrait-on savoir qui ou quel organisme est derrière ce mot ?) est choquant et même contraire à l’esprit de fraternité, de miséricorde de la morale chrétienne.
Régulièrement, des avancées sociétales accélèrent, notamment à la faveur d’un changement à la tête de l’Etat. Il en a été ainsi pour la légalisation de l’avortement, l’abolition de la peine de mort, la création du PACS et, actuellement, la légalisation du mariage homosexuel.
A chaque fois, et même si ce fut moins évident pour la loi Badinter, l’Eglise catholique s’est mise vent debout contre ces changements. La hiérarchie catholique ne veut pas voir que l’opinion est de moins en moins derrière elle. Pourtant, elle devrait être interpellée par la baisse de la pratique religieuse qu’elle impute trop facilement au matérialisme. Les opinions proférées par l’Eglise, les scandales pédophiles qui l’ont secouée, les mensonges ou vérités cachées ont largement plus contribué à la désertification des lieux de culte que le matérialisme des ouailles. Lors du pontificat de Jean Paul II, certaines actions du Saint Père, courageuses et novatrices, ont su réveiller les consciences et réconcilier des catholiques avec leur Eglise, mais ce temps est révolu depuis bien longtemps…. Le cardinal MARTINI, récemment décédé, n’était guère suivi dans ses prises de positions iconoclastes pour un haut dignitaire, mais proches des chrétiens.
L’Episcopat français, quant à lui, ne brille pas par ses prises de position rétrogrades, et les espoirs de renouveau qui ont été placés en certains des prélats lors de leur nomination au vu de leur expérience et de leur « jeune âge » ont été bien déçus voire réduits à néant par des prises de paroles telles que celles du Primat des Gaules à propos du mariage homosexuel.
Les luttes de pouvoir qui agitent déjà le Vatican, en vue de la succession du pape Benoît XVI augurent mal d’une accession d’un cardinal progressiste au trône de Saint Pierre. Ce serait pourtant l’élection surprise d’un pape jeune et aux idées novatrices, plein de courage et de foi qui permettrait peut-être, par capillarité, de donner un souffle nouveau à l’Eglise de certains pays, surtout européens, et entre autres, la France. Faute de quoi le déclin du catholicisme n’est pas prêt de s’arrêter dans notre pays.
Ils mettaient en avant, notamment, que leurs actions et mobilisations avaient jusque-là permis de sauver 6740 bébés de l’avortement, et de fermer 75 centres anti-avortement.
Ils ont bien évidemment omis de dire combien de situations de détresse et de misère ils avaient contribué à aggraver, combien de femmes et de jeunes filles ils ont, par ces actions, contraintes à recourir à un avortement clandestin ne réunissant pas le minimum des conditions d’hygiène et de sécurité et, partant de là, ils n’ont pas donné le nombre de décès que leurs actions ont ainsi engendrées.
Que l’Eglise catholique organise de telles manifestations, même si le financement en a été « privé » (pourrait-on savoir qui ou quel organisme est derrière ce mot ?) est choquant et même contraire à l’esprit de fraternité, de miséricorde de la morale chrétienne.
Régulièrement, des avancées sociétales accélèrent, notamment à la faveur d’un changement à la tête de l’Etat. Il en a été ainsi pour la légalisation de l’avortement, l’abolition de la peine de mort, la création du PACS et, actuellement, la légalisation du mariage homosexuel.
A chaque fois, et même si ce fut moins évident pour la loi Badinter, l’Eglise catholique s’est mise vent debout contre ces changements. La hiérarchie catholique ne veut pas voir que l’opinion est de moins en moins derrière elle. Pourtant, elle devrait être interpellée par la baisse de la pratique religieuse qu’elle impute trop facilement au matérialisme. Les opinions proférées par l’Eglise, les scandales pédophiles qui l’ont secouée, les mensonges ou vérités cachées ont largement plus contribué à la désertification des lieux de culte que le matérialisme des ouailles. Lors du pontificat de Jean Paul II, certaines actions du Saint Père, courageuses et novatrices, ont su réveiller les consciences et réconcilier des catholiques avec leur Eglise, mais ce temps est révolu depuis bien longtemps…. Le cardinal MARTINI, récemment décédé, n’était guère suivi dans ses prises de positions iconoclastes pour un haut dignitaire, mais proches des chrétiens.
L’Episcopat français, quant à lui, ne brille pas par ses prises de position rétrogrades, et les espoirs de renouveau qui ont été placés en certains des prélats lors de leur nomination au vu de leur expérience et de leur « jeune âge » ont été bien déçus voire réduits à néant par des prises de paroles telles que celles du Primat des Gaules à propos du mariage homosexuel.
Les luttes de pouvoir qui agitent déjà le Vatican, en vue de la succession du pape Benoît XVI augurent mal d’une accession d’un cardinal progressiste au trône de Saint Pierre. Ce serait pourtant l’élection surprise d’un pape jeune et aux idées novatrices, plein de courage et de foi qui permettrait peut-être, par capillarité, de donner un souffle nouveau à l’Eglise de certains pays, surtout européens, et entre autres, la France. Faute de quoi le déclin du catholicisme n’est pas prêt de s’arrêter dans notre pays.
lundi 26 novembre 2012
Si j’étais adhérent à l’UMP….
Si j’étais adhérent à l’UMP, je couperai ma carte en deux, soigneusement, bien au milieu, et j’enverrais une moitié à chacun des deux fossoyeurs de mon parti.
Je serais malade et triste à en pleurer, face à ce spectacle lamentable de gamins menteurs qui prétendent diriger un pays alors qu’ils ne sont même pas capables de faire preuve d’honnêteté et de justice.
J’aurais honte d’appartenir à un parti qui, de fait, devient incapable d’exister, car sa parole n’a plus aucune valeur.
Le but d’un parti politique est, en fédérant derrière des idées et des projets un maximum d’adhérents menés par un leader charismatique (si possible), de faire partager ses valeurs à un maximum de citoyens pour accéder au pouvoir et mettre en pratique, pour le bien du pays, ces idées et ces projets.
Comment appeler désormais des électeurs à se ranger derrière l’un des deux challengers qui s’entredéchirent depuis huit jours maintenant pour un fauteuil de président ? Comment ces hommes pourraient-ils être encore porteurs d’espoirs pour le pays alors qu’ils ne font qu’exposer leurs égos et leurs ambitions personnelles ?
Quelle que soit la solution de sortie de crise retenue, il est maintenant trop tard.
Quel que soit celui des deux qui sera proclamé vainqueur, il ne sera pas vu comme leader légitime, mais comme leader contesté.
La solution minimale serait de procéder à une nouvelle élection, assortie de réelles garanties, mais même dans ce cas le résultat aura du mal à s’imposer à tous, et le vainqueur aura du mal à rassembler tous les adhérents derrière lui.
La paix reviendra peut-être au sein de l’UMP, mais tant de sympathisants se seront ralliés à d’autres chapelles que le parti en sortira affaibli.
Et comment, dans ces conditions, recruter de nouveaux adhérents ?
J’ai expérimenté par le passé le statut de militant, j’ai vu combien on était corvéable, et combien peu on était remercié et considéré par celui dont on avait collé les affiches, qui nous oubliait si vite une fois installé dans son fauteuil nouvellement conquis pour comprendre le désarroi de militants dont deux hommes ont, en l’espace d’une semaine, brisé les rêves de reconquête.
Il va falloir vite trouver un autre mot que UNION commençant par U si on veut conserver le sigle UMP….
Je serais malade et triste à en pleurer, face à ce spectacle lamentable de gamins menteurs qui prétendent diriger un pays alors qu’ils ne sont même pas capables de faire preuve d’honnêteté et de justice.
J’aurais honte d’appartenir à un parti qui, de fait, devient incapable d’exister, car sa parole n’a plus aucune valeur.
Le but d’un parti politique est, en fédérant derrière des idées et des projets un maximum d’adhérents menés par un leader charismatique (si possible), de faire partager ses valeurs à un maximum de citoyens pour accéder au pouvoir et mettre en pratique, pour le bien du pays, ces idées et ces projets.
Comment appeler désormais des électeurs à se ranger derrière l’un des deux challengers qui s’entredéchirent depuis huit jours maintenant pour un fauteuil de président ? Comment ces hommes pourraient-ils être encore porteurs d’espoirs pour le pays alors qu’ils ne font qu’exposer leurs égos et leurs ambitions personnelles ?
Quelle que soit la solution de sortie de crise retenue, il est maintenant trop tard.
Quel que soit celui des deux qui sera proclamé vainqueur, il ne sera pas vu comme leader légitime, mais comme leader contesté.
La solution minimale serait de procéder à une nouvelle élection, assortie de réelles garanties, mais même dans ce cas le résultat aura du mal à s’imposer à tous, et le vainqueur aura du mal à rassembler tous les adhérents derrière lui.
La paix reviendra peut-être au sein de l’UMP, mais tant de sympathisants se seront ralliés à d’autres chapelles que le parti en sortira affaibli.
Et comment, dans ces conditions, recruter de nouveaux adhérents ?
J’ai expérimenté par le passé le statut de militant, j’ai vu combien on était corvéable, et combien peu on était remercié et considéré par celui dont on avait collé les affiches, qui nous oubliait si vite une fois installé dans son fauteuil nouvellement conquis pour comprendre le désarroi de militants dont deux hommes ont, en l’espace d’une semaine, brisé les rêves de reconquête.
Il va falloir vite trouver un autre mot que UNION commençant par U si on veut conserver le sigle UMP….
dimanche 25 novembre 2012
La sous-traitance est-elle une bonne solution ? Pas toujours.
La sous-traitance consiste, pour une entreprise, à confier à un professionnel extérieur (en principe) l’accomplissement de tâches lui revenant en principe.
Elle est une bonne solution dans plusieurs cas : surcroît de travail, manque de compétences internes, recentrage de l’activité sur son cœur de métier, croissance de l’entreprise telle qu’elle se voit contrainte de renforcer certaines structures, tout en n’ayant pas les moyens, humains ou financiers, de les assurer en interne, en confiant à des sous-traitants des activités annexes (nettoyage, restauration, par exemple) ou des activités administratives (établissement des fiches de paie, recouvrement des créances).
Mais comme dans tous les domaines, et comme des meilleures choses, en abuser devient pervers et nuisible.
Ainsi, en est-il par exemple de la sécurité dans beaucoup de nos entreprises, notamment la sûreté nucléaire, où EDF s’est délesté de trop de responsabilités sur des sous-traitants, dont certains sous-traitent à d’autres entreprises, etc…
Madame Annie THEBAUD-MONY, directeur de recherche honoraire à l’INSERM a ainsi établi que notre électricien national sous-traitait des activités qui pouvaient être re-sous-traitées jusqu’à plus de cinq fois. De ce fait, EDF ne contrôle plus rien, cinq sous-traitants se sont pris une marge, ce qui aboutit à ce que l’exécutant final exécute une tâche qui aurait dû rester du ressort d’EDF, et à un prix, amputé des marges précitées, qui laisse craindre quant à l’efficacité de la façon dont est fait le travail.
Et que dire des travaux publics qui sont exécutés au mépris des règles du droit français, par des ouvriers dont les véhicules sont bizarrement immatriculés en Espagne, au Portugal, en Turquie ou dans les pays de l’Est, et qui ne parlent même pas notre langue ? Tout laisse penser que ces ouvriers sont exploités, au regard de notre mode de vie et que, là encore, des marges ont obéré le prix final.
Il est même des entreprises qui ont encouragé certains de leurs salariés à démissionner pour créer une auto-entreprise, en leur promettant du travail pendant un certain laps de temps, l’auto-entrepreneur perdant de ce fait toute la protection dont il bénéficiait en tant que salarié. C’est là un abus manifeste.
Il serait bon que le législateur prenne des dispositions pour que la sous-traitance soit purement et simplement interdite dans les industries à risques, les entreprises sensibles, certains services de l’Etat, et plus strictement encadrée et limitée sur un plan plus général. Nous y gagnerions en sûreté, en matière d’emploi et en efficacité.
Elle est une bonne solution dans plusieurs cas : surcroît de travail, manque de compétences internes, recentrage de l’activité sur son cœur de métier, croissance de l’entreprise telle qu’elle se voit contrainte de renforcer certaines structures, tout en n’ayant pas les moyens, humains ou financiers, de les assurer en interne, en confiant à des sous-traitants des activités annexes (nettoyage, restauration, par exemple) ou des activités administratives (établissement des fiches de paie, recouvrement des créances).
Mais comme dans tous les domaines, et comme des meilleures choses, en abuser devient pervers et nuisible.
Ainsi, en est-il par exemple de la sécurité dans beaucoup de nos entreprises, notamment la sûreté nucléaire, où EDF s’est délesté de trop de responsabilités sur des sous-traitants, dont certains sous-traitent à d’autres entreprises, etc…
Madame Annie THEBAUD-MONY, directeur de recherche honoraire à l’INSERM a ainsi établi que notre électricien national sous-traitait des activités qui pouvaient être re-sous-traitées jusqu’à plus de cinq fois. De ce fait, EDF ne contrôle plus rien, cinq sous-traitants se sont pris une marge, ce qui aboutit à ce que l’exécutant final exécute une tâche qui aurait dû rester du ressort d’EDF, et à un prix, amputé des marges précitées, qui laisse craindre quant à l’efficacité de la façon dont est fait le travail.
Et que dire des travaux publics qui sont exécutés au mépris des règles du droit français, par des ouvriers dont les véhicules sont bizarrement immatriculés en Espagne, au Portugal, en Turquie ou dans les pays de l’Est, et qui ne parlent même pas notre langue ? Tout laisse penser que ces ouvriers sont exploités, au regard de notre mode de vie et que, là encore, des marges ont obéré le prix final.
Il est même des entreprises qui ont encouragé certains de leurs salariés à démissionner pour créer une auto-entreprise, en leur promettant du travail pendant un certain laps de temps, l’auto-entrepreneur perdant de ce fait toute la protection dont il bénéficiait en tant que salarié. C’est là un abus manifeste.
Il serait bon que le législateur prenne des dispositions pour que la sous-traitance soit purement et simplement interdite dans les industries à risques, les entreprises sensibles, certains services de l’Etat, et plus strictement encadrée et limitée sur un plan plus général. Nous y gagnerions en sûreté, en matière d’emploi et en efficacité.
vendredi 23 novembre 2012
Nicolas : pyromane, pompier, ou les deux ?
Dans la dernière émission de téléréalité « Deux pour la présidence de l’UMP », il est un personnage essentiel du scénario qui n’apparaît pas, pour l’instant du moins, à l’écran. Il se prénomme Nicolas, et le dernier grand rôle qu’il ait tenu récemment était celui du personnage titre dans le drame intitulé « Cinq ans à l’Elysée, ou comment semer la pagaille entre tous les citoyens. »
Car en effet, si l’UMP, au départ de son ancien président, le susnommé Nicolas SARKOZY, avait pu vivre la vie normale d’un parti politique, le psychodrame actuel n’aurait pas lieu. Sauf que, Sa Sainteté Nicolas n’a pas été, à l’époque, remplacée à son poste : y mettre quelqu’un d’autre eut été blasphématoire et sacrilège. Au lieu de quoi, le parti est resté totalement à la botte du locataire de l’Elysée.
Que constate-t-on dans les pays qui se sont (ou ont été) récemment délivrés de leur dictateur ? C’est la guerre interne, car toutes les velléités ont été longtemps bridées. Aucune opposition au leader n’a pu se mettre en place, c’eut été trop dangereux. Des pseudo-dauphins émergeaient mais, au départ du chef, ils étaient trop compromis pour être, dans un cadre de liberté et de démocratie, acceptés comme dirigeant.
Alors c’est le chaos, les luttes intestines, les trahisons, les revers.
C’est ce qui se passe en Lybie, en Egypte, en Tunisie, à l’UMP.
Admettons que les deux camps aient un peu triché lors du vote ; ce n’est pas bien joli, c’est même proprement scandaleux de la part de personnages qui prétendent à la direction du pays.
Si effectivement une partie des votes d’Outre Mer n’a pas été prise en compte, et que leur comptabilisation aboutirait à une majorité pour François FILLON, nous aurions alors à la tête de l’UMP un usurpateur. C’est inconcevable.
Il n’y a plus aujourd’hui qu’une seule solution : que Jean François COPE laisse son siège au profit d’une personnalité indépendante qui aurait la charge d’organiser une nouvelle élection dans les meilleurs délais et surtout les meilleures conditions, et que, d’ici là, ni François FILLON, ni Jean François COPE ne prennent la parole, qu’il n’y ait pas de campagne électorale, puisqu’elle a déjà eu lieu, tout en autorisant, par ailleurs, d’autres candidatures, voire celle de Nicolas SARKOZY, qui se poserait en pompier pour éteindre l’incendie, vu l’engouement des militants UMP pour son hypothétique retour.
Il y aurait peut-être, à l’issue de ce processus, un président légitime.
Par contre, pour ce qui est de l’UMP, le mal est fait, et la blessure mettra du temps à cicatriser.
Car en effet, si l’UMP, au départ de son ancien président, le susnommé Nicolas SARKOZY, avait pu vivre la vie normale d’un parti politique, le psychodrame actuel n’aurait pas lieu. Sauf que, Sa Sainteté Nicolas n’a pas été, à l’époque, remplacée à son poste : y mettre quelqu’un d’autre eut été blasphématoire et sacrilège. Au lieu de quoi, le parti est resté totalement à la botte du locataire de l’Elysée.
Que constate-t-on dans les pays qui se sont (ou ont été) récemment délivrés de leur dictateur ? C’est la guerre interne, car toutes les velléités ont été longtemps bridées. Aucune opposition au leader n’a pu se mettre en place, c’eut été trop dangereux. Des pseudo-dauphins émergeaient mais, au départ du chef, ils étaient trop compromis pour être, dans un cadre de liberté et de démocratie, acceptés comme dirigeant.
Alors c’est le chaos, les luttes intestines, les trahisons, les revers.
C’est ce qui se passe en Lybie, en Egypte, en Tunisie, à l’UMP.
Admettons que les deux camps aient un peu triché lors du vote ; ce n’est pas bien joli, c’est même proprement scandaleux de la part de personnages qui prétendent à la direction du pays.
Si effectivement une partie des votes d’Outre Mer n’a pas été prise en compte, et que leur comptabilisation aboutirait à une majorité pour François FILLON, nous aurions alors à la tête de l’UMP un usurpateur. C’est inconcevable.
Il n’y a plus aujourd’hui qu’une seule solution : que Jean François COPE laisse son siège au profit d’une personnalité indépendante qui aurait la charge d’organiser une nouvelle élection dans les meilleurs délais et surtout les meilleures conditions, et que, d’ici là, ni François FILLON, ni Jean François COPE ne prennent la parole, qu’il n’y ait pas de campagne électorale, puisqu’elle a déjà eu lieu, tout en autorisant, par ailleurs, d’autres candidatures, voire celle de Nicolas SARKOZY, qui se poserait en pompier pour éteindre l’incendie, vu l’engouement des militants UMP pour son hypothétique retour.
Il y aurait peut-être, à l’issue de ce processus, un président légitime.
Par contre, pour ce qui est de l’UMP, le mal est fait, et la blessure mettra du temps à cicatriser.
mercredi 21 novembre 2012
Dimanche : ouvert ou fermé ?
Un récent sondage réalisé par IPSOS indique que 63 % des Français seraient plutôt favorables à une plus large ouverture des commerces le dimanche, mais ce chiffre est à nuancer car il est de 85 % chez les 15/19 ans et de 56 % chez les 60/69 ans qui, a priori, ne seraient pas contraints de travaille ce jour, et ne tireraient que des avantages de l’ouverture dominicale.
Il est indéniable que l’ouverture du dimanche permettrait à nombre de commerces d’engranger du chiffre d’affaires, mais serait-il vraiment supplémentaire ? N’oublions pas que ce le chaland achèterait le dimanche, il ne l’achèterait pas un autre jour. Pour ce qui est de la rentabilité, c’est autre chose, car les majorations de salaire et les frais fixes obéreraient une grande partie de la marge.
Plaçons nous plutôt sur le plan humain.
Alors que nombre de citoyens fustigent le projet de mariage gay en arguant des risques courus par la cellule familiale, il est vital de prendre en compte que la plupart des vendeuses et vendeurs sont des gens de condition moyenne qui ne pourraient plus passer ce jour en famille s’ils devaient tenir leur rayon ou leur caisse. Pour peu que le conjoint travaille tous les autres jours de la semaine, quand pourraient-ils passer une journée ensemble ?
Et que faire des enfants, les crèches étant fermées et les grands-parents pas toujours présents ?
Il faut cesser de tout concéder à l’économie, à la productivité, et remettre à sa vraie place la qualité de vie.
Que des commerces alimentaires, restaurants, hôtels, établissements de soins, de loisirs, culturels, touristiques, accueillent du public les dimanche et jours fériés est une bonne chose. Mais les voitures, vêtements, papiers peints et autres articles usuels de la vie courante, on peut très bien les acheter du lundi au samedi.
Il serait peut-être plus judicieux de revoir les heures d’ouverture, de les élargir entre 12 et 14 heures, de les avancer, le matin, ou les repousser, en fin de journée, et tout le monde pourrait en retirer un bénéfice.
Le problème tient davantage, actuellement, à la réglementation existante qui, souvent, crée des disparités et de l’inégalité entre les commerces. Il suffirait de la revoir, de la rendre plus stricte, et le problème serait en partie réglé.
Quant à la concurrence des sites marchands sur internet, c’est un faux alibi, car les acheteurs du net ne sont pas actifs que le dimanche, ils le sont aussi la semaine, et toutes les nuits de la semaine. Pour la contrer totalement, les commerces devraient être ouverts 24 heures sur 24 et tous les jours de l’année !
Pour le bien-être des salariés, pour la protection des consommateurs, cessons de réclamer l’ouverture des magasins le dimanche et consacrons cette journée à la famille, au repos, aux loisirs. Accordons-nous cette pause dans cette vie trépidante et tout un chacun en tirera avantage.
Il est indéniable que l’ouverture du dimanche permettrait à nombre de commerces d’engranger du chiffre d’affaires, mais serait-il vraiment supplémentaire ? N’oublions pas que ce le chaland achèterait le dimanche, il ne l’achèterait pas un autre jour. Pour ce qui est de la rentabilité, c’est autre chose, car les majorations de salaire et les frais fixes obéreraient une grande partie de la marge.
Plaçons nous plutôt sur le plan humain.
Alors que nombre de citoyens fustigent le projet de mariage gay en arguant des risques courus par la cellule familiale, il est vital de prendre en compte que la plupart des vendeuses et vendeurs sont des gens de condition moyenne qui ne pourraient plus passer ce jour en famille s’ils devaient tenir leur rayon ou leur caisse. Pour peu que le conjoint travaille tous les autres jours de la semaine, quand pourraient-ils passer une journée ensemble ?
Et que faire des enfants, les crèches étant fermées et les grands-parents pas toujours présents ?
Que des commerces alimentaires, restaurants, hôtels, établissements de soins, de loisirs, culturels, touristiques, accueillent du public les dimanche et jours fériés est une bonne chose. Mais les voitures, vêtements, papiers peints et autres articles usuels de la vie courante, on peut très bien les acheter du lundi au samedi.
Il serait peut-être plus judicieux de revoir les heures d’ouverture, de les élargir entre 12 et 14 heures, de les avancer, le matin, ou les repousser, en fin de journée, et tout le monde pourrait en retirer un bénéfice.
Le problème tient davantage, actuellement, à la réglementation existante qui, souvent, crée des disparités et de l’inégalité entre les commerces. Il suffirait de la revoir, de la rendre plus stricte, et le problème serait en partie réglé.
Quant à la concurrence des sites marchands sur internet, c’est un faux alibi, car les acheteurs du net ne sont pas actifs que le dimanche, ils le sont aussi la semaine, et toutes les nuits de la semaine. Pour la contrer totalement, les commerces devraient être ouverts 24 heures sur 24 et tous les jours de l’année !
Pour le bien-être des salariés, pour la protection des consommateurs, cessons de réclamer l’ouverture des magasins le dimanche et consacrons cette journée à la famille, au repos, aux loisirs. Accordons-nous cette pause dans cette vie trépidante et tout un chacun en tirera avantage.
mardi 20 novembre 2012
La mollitude s’emparerait-elle de notre Président ?
Devant les maires de France, réunis en congrès à Paris, le président François HOLLANDE a abordé la question du mariage pour tous, et a concédé aux élus qu’ils pourraient bénéficier d’une espèce de clause de conscience s’ils ne souhaitaient pas unir des personnes de même sexe.
Par ailleurs, afin d’éviter des blocages, des autorisations de célébrer ces unions pourraient être accordées aux simples conseillers municipaux. Est même évoquée la possibilité qui pourrait voir jour de se marier une autre commune que celle de résidence de l’un ou l’autre conjoint….
Si on voulait réduire à néant l’idée même du mariage, on ne ferait pas autrement !
Le mariage pour tous doit devenir un mariage COMME LES AUTRES, et doit donc être soumis aux mêmes règles : union célébrée par le maire ou un adjoint, après publication des bans, dans la commune de résidence de l’un ou l’autre des futurs époux. Ce mariage serait un acte d’état-civil comme le mariage qui existe actuellement.
La loi doit en ce sens assimiler le mariage homosexuel au mariage hétérosexuel, et cette loi doit être appliquée partout en France, et par tout le monde, surtout les élus.
Il est regrettable que le président de la République recule de cette façon, ou alors ces reculades s’appliqueraient-elles également au mariage hétérosexuel, dont il a pourtant toujours été dit qu’on n’y toucherait pas ?
Que la procréation médicale assistée fasse encore l’objet de discussions et débats, c’est normal car le problème est complexe et délicat.
Mais pour le mariage et l’adoption, tout le monde a pu s’exprimer, il faut passer à l’action et légiférer.
Or, Monsieur Hollande, lors de la campagne électorale vous avez promis de légaliser le mariage homosexuels et d’accorder la possibilité d’adopter aux couples issus de ces unions, alors RESPECTEZ VOTRE PAROLE !
Par ailleurs, afin d’éviter des blocages, des autorisations de célébrer ces unions pourraient être accordées aux simples conseillers municipaux. Est même évoquée la possibilité qui pourrait voir jour de se marier une autre commune que celle de résidence de l’un ou l’autre conjoint….
Si on voulait réduire à néant l’idée même du mariage, on ne ferait pas autrement !
Le mariage pour tous doit devenir un mariage COMME LES AUTRES, et doit donc être soumis aux mêmes règles : union célébrée par le maire ou un adjoint, après publication des bans, dans la commune de résidence de l’un ou l’autre des futurs époux. Ce mariage serait un acte d’état-civil comme le mariage qui existe actuellement.
La loi doit en ce sens assimiler le mariage homosexuel au mariage hétérosexuel, et cette loi doit être appliquée partout en France, et par tout le monde, surtout les élus.
Il est regrettable que le président de la République recule de cette façon, ou alors ces reculades s’appliqueraient-elles également au mariage hétérosexuel, dont il a pourtant toujours été dit qu’on n’y toucherait pas ?
Que la procréation médicale assistée fasse encore l’objet de discussions et débats, c’est normal car le problème est complexe et délicat.
Mais pour le mariage et l’adoption, tout le monde a pu s’exprimer, il faut passer à l’action et légiférer.
Or, Monsieur Hollande, lors de la campagne électorale vous avez promis de légaliser le mariage homosexuels et d’accorder la possibilité d’adopter aux couples issus de ces unions, alors RESPECTEZ VOTRE PAROLE !
L’un a perdu, l’autre n’a pas gagné.
François FILLON a perdu la bataille de la présidence de l’UMP.
Jean François COPE n’a pas gagné ce duel, même si, aujourd’hui, il se trouve à la tête de son parti.
En effet, l’écart de 98 voix n’est pas significatif, d’autant plus que le scrutin est entaché de soupçons, si ce n’est de fraude, du moins d’irrégularités.
Et, comme il y aurait eu des « manipulations » d’un côté comme de l’autre, le vainqueur sera toujours soupçonné d’avoir bidouillé plus que son challenger, surtout dans le cas présent où il était, de par sa fonction, en charge de l’organisation du scrutin et peut être tenu pour responsable des disfonctionnements.
Les véritables gagnants de cette élection se trouvent, dans un premier temps, à l’UDI, car des adhérents ou sympathisants de l’UMP, ne se trouvant pas sur la même ligne que Jean François COPE, se laisseront tenter par le parti centriste.
Dans un second temps, la majorité actuelle bénéficiera de cette élection, car François FILLON eut été un candidat à la future élection présidentielle bien plus pertinent que son rival. Et il lui faudra du temps pour digérer son échec, réel, et se refaire une stature de présidentialisable, si toutefois il le souhaite encore.
Les copéistes expliquent l’élection de leur mentor par le fait qu’il avait fait une campagne à destination des militants plutôt que des sympathisants, qui auraient été la cible privilégiée de l’ancien premier ministre.
En 2017, par contre, l’électorat à mobiliser sera justement celui des sympathisants, et plus encore, et là le nouveau président de l’UMP aura fort à faire, face à un vrai candidat de droite, issu du Front national, et un candidat d’un centre qui aura peut-être su se construire et se mobiliser autour d’un projet et d’un candidat crédible et unique, ce qui n’a pas été le cas en 2012.
Jean François COPE n’a pas la stature d’un chef d’Etat, et n’est pas à même de rassembler une large partie de l’électorat derrière lui. Les conditions de son élection, et les conséquences qu’elle aura sur son parti ne vont pas l’aider, loin de là. Gageons que tous ses rivaux vont savoir profiter de ses faiblesses.
Jean François COPE n’a pas gagné ce duel, même si, aujourd’hui, il se trouve à la tête de son parti.
En effet, l’écart de 98 voix n’est pas significatif, d’autant plus que le scrutin est entaché de soupçons, si ce n’est de fraude, du moins d’irrégularités.
Et, comme il y aurait eu des « manipulations » d’un côté comme de l’autre, le vainqueur sera toujours soupçonné d’avoir bidouillé plus que son challenger, surtout dans le cas présent où il était, de par sa fonction, en charge de l’organisation du scrutin et peut être tenu pour responsable des disfonctionnements.
Les véritables gagnants de cette élection se trouvent, dans un premier temps, à l’UDI, car des adhérents ou sympathisants de l’UMP, ne se trouvant pas sur la même ligne que Jean François COPE, se laisseront tenter par le parti centriste.
Dans un second temps, la majorité actuelle bénéficiera de cette élection, car François FILLON eut été un candidat à la future élection présidentielle bien plus pertinent que son rival. Et il lui faudra du temps pour digérer son échec, réel, et se refaire une stature de présidentialisable, si toutefois il le souhaite encore.
Les copéistes expliquent l’élection de leur mentor par le fait qu’il avait fait une campagne à destination des militants plutôt que des sympathisants, qui auraient été la cible privilégiée de l’ancien premier ministre.
En 2017, par contre, l’électorat à mobiliser sera justement celui des sympathisants, et plus encore, et là le nouveau président de l’UMP aura fort à faire, face à un vrai candidat de droite, issu du Front national, et un candidat d’un centre qui aura peut-être su se construire et se mobiliser autour d’un projet et d’un candidat crédible et unique, ce qui n’a pas été le cas en 2012.
Jean François COPE n’a pas la stature d’un chef d’Etat, et n’est pas à même de rassembler une large partie de l’électorat derrière lui. Les conditions de son élection, et les conséquences qu’elle aura sur son parti ne vont pas l’aider, loin de là. Gageons que tous ses rivaux vont savoir profiter de ses faiblesses.
vendredi 9 novembre 2012
Le (bon ?) calcul de François FILLON.
L’ancien premier ministre et candidat à la tête de l’UMP François FILLON s’est retiré du cirque médiatico-politique pour aller se faire soigner d’un calcul rénal qui le faisait souffrir, même s’il ne le handicapait pas tellement dans ce qu’on appelle la campagne pour l’élection du président de l’UMP, mais que l’on pourrait affubler de multiples noms :
• Morne campagne
• Campagne invisible, inodore et sans saveur
• Campagne ennuyeuse à mourir…..
Mais pourquoi en est-il ainsi ?
Déjà, l’appareil UMP, peu habitué à la compétition, a écarté tous les autres candidats, dont certains auraient pu avoir des prises de positions intéressantes et novatrices.
Ensuite, des deux challengers, l’un est aussi posé que l’autre agité, leurs discours sont très proches, même si l’un se droitise un peu pour rafler des voix à l’autre qui, lui, doit réfréner certains de ses soutiens prêts à pactiser avec le Front National.
Par ailleurs, l’issue du scrutin ne fait aucun doute. Curieusement d’ailleurs, alors que Nicolas SARKOZY a été battu aux dernières élections, c’est son Premier Ministre pendant cinq ans qui va être élu à la tête de l’UMP, mais il est vrai qu’il a montré ce qu’il savait faire, alors que son adversaire ne veut que refaire ce qu’a fait l’ancien président….
Tout le monde a hâte que l’élection ait lieu, plus personne n’ayant plus rien à dire de nouveau. En montrant qu’il a encore un peu mal à sa cheville, qu’il peut souffrir d’un calcul comme tout un chacun, François FILLON fait le buzz, met son rival dans l’embarras, et joue la montre. Certainement qu’il fait là le bon calcul.
• Morne campagne
• Campagne invisible, inodore et sans saveur
• Campagne ennuyeuse à mourir…..
Mais pourquoi en est-il ainsi ?
Déjà, l’appareil UMP, peu habitué à la compétition, a écarté tous les autres candidats, dont certains auraient pu avoir des prises de positions intéressantes et novatrices.
Ensuite, des deux challengers, l’un est aussi posé que l’autre agité, leurs discours sont très proches, même si l’un se droitise un peu pour rafler des voix à l’autre qui, lui, doit réfréner certains de ses soutiens prêts à pactiser avec le Front National.
Par ailleurs, l’issue du scrutin ne fait aucun doute. Curieusement d’ailleurs, alors que Nicolas SARKOZY a été battu aux dernières élections, c’est son Premier Ministre pendant cinq ans qui va être élu à la tête de l’UMP, mais il est vrai qu’il a montré ce qu’il savait faire, alors que son adversaire ne veut que refaire ce qu’a fait l’ancien président….
Tout le monde a hâte que l’élection ait lieu, plus personne n’ayant plus rien à dire de nouveau. En montrant qu’il a encore un peu mal à sa cheville, qu’il peut souffrir d’un calcul comme tout un chacun, François FILLON fait le buzz, met son rival dans l’embarras, et joue la montre. Certainement qu’il fait là le bon calcul.
jeudi 8 novembre 2012
Le mariage pour tous, on pourra en tirer un bêtisier….
Depuis quelques semaines maintenant, les passions se déchaînent au sujet du projet gouvernemental de légaliser le mariage homosexuel.
Du côté des « pro légalisation », il n’y a rien de particulier à noter, si ce n’est que la plupart sont heureux de cette avancée, certains estimant seulement qu’elle ne va pas assez loin, notamment an matière de filiation et de procréation médicalement assistée.
Du côté des « anti », par contre, à écouter leurs déclarations ou à lire leurs prises de positions, on peut parfois en rire, être affligés de la bêtise exprimée par moments, ou constater d’autres fois que la langue de bois est bien vivante….
Ceux, de droite surtout, qui annoncent que dès leur retour au pouvoir ils abrogeront la loi mentent. Ils feront comme pour le PACS, c’est –à-dire qu’ils ne reviendront pas sur cette disposition. En effet, même si juridiquement cette loi pouvait être abolie, dans les faits ce sera impossible : que deviendraient les couples mariés sous le régime de cette loi ?
Les cathos qui font référence à la Bible usent d’arguments fallacieux, car la bible n’évoque pas ces questions, et, de toutes façons, on sait tous que les écrits bibliques ne doivent pas être pris au pied de la lettre.
Quant au cardinal BARBARIN, qui a déclaré que cette loi allait ouvrir la voie à l’inceste, à la pédophilie et à je ne sais quoi encore, il a fait preuve d’une mauvaise foi qui ne l’honore pas !
L’argument des enfants ne tient pas non plus, et on entend beaucoup de témoignages d’enfants de couples homosexuels qui ne souffrent pas di tout de leur situation. Certes, il peut y avoir une période de leur vie où, notamment vis-à-vis des camarades, c’est peut-être un peu délicat, mais il en va de même pour les enfants de couples mixtes (noir/blanc, par exemple), pour les enfants de policiers, gendarmes, gardiens de prison ou autres croque-morts, qui sont des métiers qui, pendant une période donnent un sentiment de honte aux enfants.
A ceux qui disent que le mariage est et doit rester une « institution tournée vers les enfants du couple », je demande si les personnes qui ne sont plus en âge de procréer peuvent encore se marier, puisque, en l’occurrence, cette union n’est pas destinée à accueillir une progéniture.
Que les autorités religieuses prennent la parole, c’est leur droit. Il est certain que, quelles qu’elles soient, elles ne brillent pas par la défense et la promotion des libertés, et c’est valable tant pour l’islam et la religion juive que pour le catholicisme, le protestantisme et le bouddhisme, seuls, étant moins coercitifs que les autres.
Alors laissons les diverses voix s’exprimer, car il peut en sortir des aménagements intéressants, comme, par exemple, celui de conserver par moment les termes de père et mère, notamment dans les actes d’état-civil et, dès l’an prochain, que nos parlementaires votent cette loi pour que ce droit de se marier soit étendus aux personnes de même sexe et qu’elles puissent, sans hypocrisie ni mensonge, accéder à l’adoption.
Du côté des « pro légalisation », il n’y a rien de particulier à noter, si ce n’est que la plupart sont heureux de cette avancée, certains estimant seulement qu’elle ne va pas assez loin, notamment an matière de filiation et de procréation médicalement assistée.
Du côté des « anti », par contre, à écouter leurs déclarations ou à lire leurs prises de positions, on peut parfois en rire, être affligés de la bêtise exprimée par moments, ou constater d’autres fois que la langue de bois est bien vivante….
Ceux, de droite surtout, qui annoncent que dès leur retour au pouvoir ils abrogeront la loi mentent. Ils feront comme pour le PACS, c’est –à-dire qu’ils ne reviendront pas sur cette disposition. En effet, même si juridiquement cette loi pouvait être abolie, dans les faits ce sera impossible : que deviendraient les couples mariés sous le régime de cette loi ?
Les cathos qui font référence à la Bible usent d’arguments fallacieux, car la bible n’évoque pas ces questions, et, de toutes façons, on sait tous que les écrits bibliques ne doivent pas être pris au pied de la lettre.
Quant au cardinal BARBARIN, qui a déclaré que cette loi allait ouvrir la voie à l’inceste, à la pédophilie et à je ne sais quoi encore, il a fait preuve d’une mauvaise foi qui ne l’honore pas !
L’argument des enfants ne tient pas non plus, et on entend beaucoup de témoignages d’enfants de couples homosexuels qui ne souffrent pas di tout de leur situation. Certes, il peut y avoir une période de leur vie où, notamment vis-à-vis des camarades, c’est peut-être un peu délicat, mais il en va de même pour les enfants de couples mixtes (noir/blanc, par exemple), pour les enfants de policiers, gendarmes, gardiens de prison ou autres croque-morts, qui sont des métiers qui, pendant une période donnent un sentiment de honte aux enfants.
A ceux qui disent que le mariage est et doit rester une « institution tournée vers les enfants du couple », je demande si les personnes qui ne sont plus en âge de procréer peuvent encore se marier, puisque, en l’occurrence, cette union n’est pas destinée à accueillir une progéniture.
Que les autorités religieuses prennent la parole, c’est leur droit. Il est certain que, quelles qu’elles soient, elles ne brillent pas par la défense et la promotion des libertés, et c’est valable tant pour l’islam et la religion juive que pour le catholicisme, le protestantisme et le bouddhisme, seuls, étant moins coercitifs que les autres.
Alors laissons les diverses voix s’exprimer, car il peut en sortir des aménagements intéressants, comme, par exemple, celui de conserver par moment les termes de père et mère, notamment dans les actes d’état-civil et, dès l’an prochain, que nos parlementaires votent cette loi pour que ce droit de se marier soit étendus aux personnes de même sexe et qu’elles puissent, sans hypocrisie ni mensonge, accéder à l’adoption.
lundi 5 novembre 2012
Hommage à Yann SIMEONI
Yann SIMEONI avait à peine seize ans, et il est décédé alors que, sapeur pompier volontaire, il intervenait sur un feu d’habitation à Digne les Bains.
Yann est mort de sa passion, car depuis de longues années il était attiré par ce grand et noble dessein de venir en aide aux autres. Il avait parachevé sa formation et avait enfin obtenu le droit de partir en intervention. Il n’en fera malheureusement plus d’autres.
Quelles que soient les conditions réelles qui ont coûté la vie à Yann, il faut rendre hommage au courage et au dévouement des sapeurs pompiers qui, jour après jour, prennent des risques pour sauver nos vies et nos biens que, parfois, nous avons mis en péril par notre bêtise ou notre insouciance.
L’exemple de Yann est aussi là pour montrer que dans notre jeunesse il y a des filles et des garçons qui n’hésitent pas à se donner à fond pour le bien-être de tous. Les jeunes sont trop souvent critiqués pour ne pas, de temps à autre, leur rendre hommage.
Leur vie n’est pas très facile, confrontés qu’ils sont à des vies de famille parfois compliquées, à des manques de repères, à des perspectives d’avenir souvent floues et parfois très sombres.
Beaucoup d’entre eux savent rester droits et dignes, se battre pour leur avenir, relever les manches pour essayer de faire que leur vie soit pleine de sens. Ils osent encore se lancer dans ce grand défi qu’est la fondation d’une famille, et certainement que Yann, s’il en avait eu le temps, aurait été fier d’expliquer à ses enfants le sens de son engagement.
Sur ce portrait de Yann, on sent le courage et la détermination, le sérieux.
Son regard, franc et direct, nous dit sa volonté d’y arriver.
Mais ce regard aujourd’hui s’est éteint et, en lui rendant ce petit hommage, je pense également à la douleur et à la peine de ses parents, ses collègues et ses amis.
Crédits photo : MAXPPP/PHOTOPQR/LA PROVENCE
Yann est mort de sa passion, car depuis de longues années il était attiré par ce grand et noble dessein de venir en aide aux autres. Il avait parachevé sa formation et avait enfin obtenu le droit de partir en intervention. Il n’en fera malheureusement plus d’autres.
Quelles que soient les conditions réelles qui ont coûté la vie à Yann, il faut rendre hommage au courage et au dévouement des sapeurs pompiers qui, jour après jour, prennent des risques pour sauver nos vies et nos biens que, parfois, nous avons mis en péril par notre bêtise ou notre insouciance.
L’exemple de Yann est aussi là pour montrer que dans notre jeunesse il y a des filles et des garçons qui n’hésitent pas à se donner à fond pour le bien-être de tous. Les jeunes sont trop souvent critiqués pour ne pas, de temps à autre, leur rendre hommage.
Leur vie n’est pas très facile, confrontés qu’ils sont à des vies de famille parfois compliquées, à des manques de repères, à des perspectives d’avenir souvent floues et parfois très sombres.
Sur ce portrait de Yann, on sent le courage et la détermination, le sérieux.
Son regard, franc et direct, nous dit sa volonté d’y arriver.
Mais ce regard aujourd’hui s’est éteint et, en lui rendant ce petit hommage, je pense également à la douleur et à la peine de ses parents, ses collègues et ses amis.
Crédits photo : MAXPPP/PHOTOPQR/LA PROVENCE
Le mariage pour tous, malheureusement non.
Le projet de loi qui devrait être examiné cette semaine, instaurant le mariage pour tous, engendre beaucoup de réactions, notamment de la part des autorités religieuses, qu’elles soient catholiques, musulmanes ou juives. Seules les églises protestantes me semblent discrètes, alors que l’Eglise évangélique réformée vaudoise, en Suisse, a décidé de créer un acte liturgique pour bénir les couples homosexuels.
Les autorités religieuses sont tout-à-fait fondées à se prononcer sur ce projet.
Par contre, la façon dont elles le font n’est pas « charitable ».
Tout d’abord, il ne s’agit ici que du mariage civil, le mariage religieux n’est pas concerné.
Ensuite, il faut bien comprendre que le mariage tel qu’on le connaît n’est pas altéré. Il s’agit uniquement de l’ouvrir à des couples qui, à l’heure actuelle, en sont encore exclus.
Le mariage pour tous, c’est un acte contre l’hypocrisie.
Des couples homosexuels existent, éventuellement liés par un PACS. Leur autoriser le mariage est les reconnaître comme couple à part entière. Ce n’est d’ailleurs pas parce que cette union sera reconnue qu’elle augmentera le nombre de ces couples, comme la légalisation du divorce n’a pas augmenté le nombre d’échecs conjugaux, elle les a juste reconnus.
Aujourd’hui, un couple homosexuel peut adopter des enfants, mais à condition de mentir, de cacher sa situation réelle. Demain, il n’aura plus besoin de mentir !
Invoquer le bien-être de l’enfant pour combattre le mariage pour tous est également une supercherie.
De tous temps, les couples ont fait des enfants, non pour les enfants, mais pour eux-mêmes ! Jadis, d’ailleurs, les enfants venaient tous seuls, la contraception n’étant soit pas connue, soit pas pratiquée. Puis les enfants ont été faits car ils donnaient des bras supplémentaires à la famille, par moment aussi, des défenseurs futurs de la patrie. Aujourd’hui encore, un couple fait en enfant pour lui, parce qu’il en veut un, parce qu’il est censé participer à la réussite de l’union. Tout ceci n’empêchant pas que l’on souhaite tout le bien de l’enfant ! Mais prétendre qu’un enfant souffrira d’avoir deux parents du même sexe n’est pas fondé du tout. Il sera préférable à un enfant d’avoir deux parents de même sexe s’aimant que deux parents se déchirant sans cesse !
Quant à réclamer un débat, une grande consultation, des états généraux, c’est uniquement une façon de retarder l’échéance. Pour ce qui est des grandes questions de société, et il en fut ainsi pour la peine de mort, ces consultations n’amènent à rien car il restera toujours des pro et des anti. Et au bout du compte, il faut décider par oui ou par non et, forcément, aller dans le sens de uns et à l’encontre des autres.
Lors de la campagne électorale, François HOLLANDE a déclaré que s’il était élu, il légaliserait le mariage pour tous. Il a été élu. Il va tenir sa promesse. Ceux qui ne voulaient pas de cette évolution auraient dû, alors, se manifester en plus grand nombre et élire son challenger.
Monseigneur Vingt-Trois aurait-il peur que si le « mariage pour tous » était légalisé ses prêtres demanderaient à y avoir accès car, après tout, seuls les religieux resteront exclus de ce dispositif….
Les autorités religieuses sont tout-à-fait fondées à se prononcer sur ce projet.
Par contre, la façon dont elles le font n’est pas « charitable ».
Tout d’abord, il ne s’agit ici que du mariage civil, le mariage religieux n’est pas concerné.
Ensuite, il faut bien comprendre que le mariage tel qu’on le connaît n’est pas altéré. Il s’agit uniquement de l’ouvrir à des couples qui, à l’heure actuelle, en sont encore exclus.
Le mariage pour tous, c’est un acte contre l’hypocrisie.
Des couples homosexuels existent, éventuellement liés par un PACS. Leur autoriser le mariage est les reconnaître comme couple à part entière. Ce n’est d’ailleurs pas parce que cette union sera reconnue qu’elle augmentera le nombre de ces couples, comme la légalisation du divorce n’a pas augmenté le nombre d’échecs conjugaux, elle les a juste reconnus.
Aujourd’hui, un couple homosexuel peut adopter des enfants, mais à condition de mentir, de cacher sa situation réelle. Demain, il n’aura plus besoin de mentir !
Invoquer le bien-être de l’enfant pour combattre le mariage pour tous est également une supercherie.
De tous temps, les couples ont fait des enfants, non pour les enfants, mais pour eux-mêmes ! Jadis, d’ailleurs, les enfants venaient tous seuls, la contraception n’étant soit pas connue, soit pas pratiquée. Puis les enfants ont été faits car ils donnaient des bras supplémentaires à la famille, par moment aussi, des défenseurs futurs de la patrie. Aujourd’hui encore, un couple fait en enfant pour lui, parce qu’il en veut un, parce qu’il est censé participer à la réussite de l’union. Tout ceci n’empêchant pas que l’on souhaite tout le bien de l’enfant ! Mais prétendre qu’un enfant souffrira d’avoir deux parents du même sexe n’est pas fondé du tout. Il sera préférable à un enfant d’avoir deux parents de même sexe s’aimant que deux parents se déchirant sans cesse !
Quant à réclamer un débat, une grande consultation, des états généraux, c’est uniquement une façon de retarder l’échéance. Pour ce qui est des grandes questions de société, et il en fut ainsi pour la peine de mort, ces consultations n’amènent à rien car il restera toujours des pro et des anti. Et au bout du compte, il faut décider par oui ou par non et, forcément, aller dans le sens de uns et à l’encontre des autres.
Lors de la campagne électorale, François HOLLANDE a déclaré que s’il était élu, il légaliserait le mariage pour tous. Il a été élu. Il va tenir sa promesse. Ceux qui ne voulaient pas de cette évolution auraient dû, alors, se manifester en plus grand nombre et élire son challenger.
Monseigneur Vingt-Trois aurait-il peur que si le « mariage pour tous » était légalisé ses prêtres demanderaient à y avoir accès car, après tout, seuls les religieux resteront exclus de ce dispositif….
vendredi 26 octobre 2012
La droite, les plans sociaux, les élections.
A l’occasion du débat entre les deux candidats à la présidence de l’UMP, hier sur France 2, l’ancien premier ministre François FILLON a « avoué » que Nicolas SARKOZY, président de la République, avait demandé à Peugeot de différer son plan social, afin qu’il n’intervienne pas avant les élections présidentielles.
François FILLON, de même que son soutien Xavier BERTRAND, à l’époque ministre du travail, ont tenté de minimiser ou de corriger ces paroles, mais c’est peine perdue car de toutes façons on soupçonnait qu’une telle ait été faite.
Ceci est grave et reflète le réel cynisme de l’ancien président de la République.
Car si un plan social était vraiment nécessaire pour la survie de Peugeot, le retarder uniquement dans une optique électoraliste, ce qui ne pouvait que dégrader encore davantage la situation de l’entreprise, est proprement scandaleux. C’est prendre le personnel concerné pour de vulgaires pions ! Que pense aujourd’hui le salarié Peugeot concerné par la suppression de son poste et qui a voté pour Nicolas SARKOZY aux présidentielles du printemps ?
La litanie de plan sociaux et suppressions de postes que l’on entend depuis le début de cet été est de l’ampleur que l’on sait, en partie du fait de ces élections.
En effet le plan social de Peugeot n’est pas le seul à avoir été repoussé, d’autres l’ont été également, pas forcément suite à l’intervention d’un membre du gouvernement, d’un haut-fonctionnaire ou d’un membre de cabinet, mais tout simplement par la volonté de chefs d’entreprise qui ne voulaient pas donner de grain à moudre aux candidats de gauche, voire même par des chefs d’entreprise que ce sont dit que, la gauche revenant au pouvoir, la prise en charge par la société des ces nouveaux chômeurs serait meilleure pour eux !
François FILLON, de même que son soutien Xavier BERTRAND, à l’époque ministre du travail, ont tenté de minimiser ou de corriger ces paroles, mais c’est peine perdue car de toutes façons on soupçonnait qu’une telle ait été faite.
Ceci est grave et reflète le réel cynisme de l’ancien président de la République.
Car si un plan social était vraiment nécessaire pour la survie de Peugeot, le retarder uniquement dans une optique électoraliste, ce qui ne pouvait que dégrader encore davantage la situation de l’entreprise, est proprement scandaleux. C’est prendre le personnel concerné pour de vulgaires pions ! Que pense aujourd’hui le salarié Peugeot concerné par la suppression de son poste et qui a voté pour Nicolas SARKOZY aux présidentielles du printemps ?
La litanie de plan sociaux et suppressions de postes que l’on entend depuis le début de cet été est de l’ampleur que l’on sait, en partie du fait de ces élections.
En effet le plan social de Peugeot n’est pas le seul à avoir été repoussé, d’autres l’ont été également, pas forcément suite à l’intervention d’un membre du gouvernement, d’un haut-fonctionnaire ou d’un membre de cabinet, mais tout simplement par la volonté de chefs d’entreprise qui ne voulaient pas donner de grain à moudre aux candidats de gauche, voire même par des chefs d’entreprise que ce sont dit que, la gauche revenant au pouvoir, la prise en charge par la société des ces nouveaux chômeurs serait meilleure pour eux !
jeudi 25 octobre 2012
Il faut défendre le soldat AYRAULT.
De toutes parts les attaques fusent contre le premier ministre Jean Marc AYRAULT ou les membres de son gouvernement, sous prétexte de cacophonie, d’inexpérience, d’amateurisme, etc…
Qu’un certain nombre de ministres manquent d’expérience est un fait, et c’est très heureux, car cela prouve que l’alternance permet un renouvellement du personnel politique. Tous les membres du gouvernement n’ont certes pas les mêmes qualités et les uns seront, plus tard, qualifiés d’excellents ministres alors que, pour les autres, on ne se rappellera même plus de leur passage au gouvernement, mais il en a toujours été ainsi.
Les « gaffes » en matière de communication notamment, sont donc tout-à-fait légitimes dans une équipe qui prend encore ses marques, et ce dans une situation plus que déplorables sur le plan économique, où tous les citoyens réclament tout et son contraire, où les contraintes internationales sont fortes, où l’espoir mis en eux a été extrêmement important.
Mais les réalités sont ce qu’elles sont, et il faut faire avec.
Une autre cause de ces cafouillages tient aussi au fait que le premier ministre et les membres de son gouvernement assument leur rôle dans l’esprit de la constitution de la Vème République, et non sous le joug autoritaire d’un hyper-président et de ses communicants comme c’était le cas sous le septennat précédent où personne n’osait émettre un avis sans l’aval du Château !
Le gouvernement travaille, c’est ce qu’on lui demande.
Le candidat HOLLANDE avait fait des promesses dont certaines seront appliquées, d’autres non, et c’est légitime car les réalités imposent parfois de changer d’avis ou de direction. Ce que le président et son gouvernement doivent faire, c’est agir en respectant l’idée générale de leur programme, dans l’intérêt du pays et de ses habitants.
Permettons-leur de travailler quelques mois et ainsi de faire leurs preuves avant de les abreuver de critiques.
Qu’un certain nombre de ministres manquent d’expérience est un fait, et c’est très heureux, car cela prouve que l’alternance permet un renouvellement du personnel politique. Tous les membres du gouvernement n’ont certes pas les mêmes qualités et les uns seront, plus tard, qualifiés d’excellents ministres alors que, pour les autres, on ne se rappellera même plus de leur passage au gouvernement, mais il en a toujours été ainsi.
Les « gaffes » en matière de communication notamment, sont donc tout-à-fait légitimes dans une équipe qui prend encore ses marques, et ce dans une situation plus que déplorables sur le plan économique, où tous les citoyens réclament tout et son contraire, où les contraintes internationales sont fortes, où l’espoir mis en eux a été extrêmement important.
Mais les réalités sont ce qu’elles sont, et il faut faire avec.
Une autre cause de ces cafouillages tient aussi au fait que le premier ministre et les membres de son gouvernement assument leur rôle dans l’esprit de la constitution de la Vème République, et non sous le joug autoritaire d’un hyper-président et de ses communicants comme c’était le cas sous le septennat précédent où personne n’osait émettre un avis sans l’aval du Château !
Le gouvernement travaille, c’est ce qu’on lui demande.
Le candidat HOLLANDE avait fait des promesses dont certaines seront appliquées, d’autres non, et c’est légitime car les réalités imposent parfois de changer d’avis ou de direction. Ce que le président et son gouvernement doivent faire, c’est agir en respectant l’idée générale de leur programme, dans l’intérêt du pays et de ses habitants.
Permettons-leur de travailler quelques mois et ainsi de faire leurs preuves avant de les abreuver de critiques.
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samedi 20 octobre 2012
L’argent qatari a-t-il une odeur ?
Le Qatar est un pays à peine plus grand que la Corse, peuplé de près de deux millions d’habitants dont seuls à peine un quart est composé de nationaux, les autres étant des expatriés ou immigrés venus travailler dans cette presqu’île.
Le sous-sol du Qatar est à l’origine de sa fortune, car il regorge de pétrole et surtout de gaz naturel.
Politiquement, le Qatar n’est pas plus instable que ses voisins, les mœurs politiques y sont semblables, et les craintes de subir des attaques de l’étranger ont fait de ce pays un excellent client de l’industrie française de l’armement.
Depuis de nombreuses années des fonds souverains qataris investissent en France, prenant des participations dans des entreprises, achetant de l’immobilier de luxe, des hôtels, etc…, répondant favorablement à des équipes sportives en recherche de sponsors.
Le rachat de l’équipe de football du Paris Saint Germain a été, de ce point de vue, l’investissement le plus emblématique de ces derniers mois.
Sous la présidence de Nicolas SARKOZY un projet de fonds d’investissement à destination des banlieues (pour simplifier) avait été étudié, et ce projet semble vouloir se concrétiser bientôt, le président et le gouvernement actuels y étant favorables.
Des voix se sont élevées contre ce projet, sous le prétexte que l’argent profiterait d’abord aux musulmans, Eric ZEMMOUR allant même jusqu’à écrire (dans Nouvelles de France !!) que « dans l’histoire de France on a déjà connu semblable situation. Au XVIème siècle, les Espagnols finançaient les catholiques et les Anglais aidaient les protestants. Ils finirent par envoyer des armes et des troupes pour aider leurs coreligionnaires dans la guerre de religion qui ensanglantait la France ».
D’autres ont assimilé ces investissements potentiels à de l’aumône, car ils étaient moindres que ceux faits dans l’immobilier.
Je pense quant à moi qu’il faut accueillir ces projets à bras ouverts.
Nos banlieues recèlent des trésors cachés en matière d’entrepreneuriat, et la situation de nos finances ne permet pas d’aider tous les projets.
Le pouvoir de décision de ce fonds d’investissement serait partagé entre Qataris et Français, ce qui mettrait à mal les élucubrations d’Eric ZEMMOUR, et des talents français pourraient ainsi se révéler, se développer, créer et de la richesse et des emplois.
Ce serait là de la part des Qataris un investissement bien plus productif que celui fait dans des murs ou dans le sport ou les loisirs.
Mais le Qatar n’est pas un pays démocratique !
C’est vrai, mais en développant des relations avec lui on peut contribuer à y développer les droits de l’homme et la démocratie.
Lorsque la Chine était démarchée pour venir au secours de l’€uro, personne n’a dit qu’elle n’était pas démocratique !
Et l’argent de la mafia russe, on l’accepte sans rechigner sur notre territoire, notamment dans nos stations de sports d’hiver.
Alors oui, l’argent qatari a une odeur : un parfum d’espoir.
Le sous-sol du Qatar est à l’origine de sa fortune, car il regorge de pétrole et surtout de gaz naturel.
Politiquement, le Qatar n’est pas plus instable que ses voisins, les mœurs politiques y sont semblables, et les craintes de subir des attaques de l’étranger ont fait de ce pays un excellent client de l’industrie française de l’armement.
Depuis de nombreuses années des fonds souverains qataris investissent en France, prenant des participations dans des entreprises, achetant de l’immobilier de luxe, des hôtels, etc…, répondant favorablement à des équipes sportives en recherche de sponsors.
Le rachat de l’équipe de football du Paris Saint Germain a été, de ce point de vue, l’investissement le plus emblématique de ces derniers mois.
Sous la présidence de Nicolas SARKOZY un projet de fonds d’investissement à destination des banlieues (pour simplifier) avait été étudié, et ce projet semble vouloir se concrétiser bientôt, le président et le gouvernement actuels y étant favorables.
Des voix se sont élevées contre ce projet, sous le prétexte que l’argent profiterait d’abord aux musulmans, Eric ZEMMOUR allant même jusqu’à écrire (dans Nouvelles de France !!) que « dans l’histoire de France on a déjà connu semblable situation. Au XVIème siècle, les Espagnols finançaient les catholiques et les Anglais aidaient les protestants. Ils finirent par envoyer des armes et des troupes pour aider leurs coreligionnaires dans la guerre de religion qui ensanglantait la France ».
D’autres ont assimilé ces investissements potentiels à de l’aumône, car ils étaient moindres que ceux faits dans l’immobilier.
Je pense quant à moi qu’il faut accueillir ces projets à bras ouverts.
Nos banlieues recèlent des trésors cachés en matière d’entrepreneuriat, et la situation de nos finances ne permet pas d’aider tous les projets.
Le pouvoir de décision de ce fonds d’investissement serait partagé entre Qataris et Français, ce qui mettrait à mal les élucubrations d’Eric ZEMMOUR, et des talents français pourraient ainsi se révéler, se développer, créer et de la richesse et des emplois.
Ce serait là de la part des Qataris un investissement bien plus productif que celui fait dans des murs ou dans le sport ou les loisirs.
Mais le Qatar n’est pas un pays démocratique !
C’est vrai, mais en développant des relations avec lui on peut contribuer à y développer les droits de l’homme et la démocratie.
Lorsque la Chine était démarchée pour venir au secours de l’€uro, personne n’a dit qu’elle n’était pas démocratique !
Alors oui, l’argent qatari a une odeur : un parfum d’espoir.
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jeudi 18 octobre 2012
L’aveu de la répression du 17 octobre 1961.
Le président HOLLANDE a reconnu hier que la République avait commis une sanglante répression à l’encontre des Algériens qui manifestaient à Paris le 17 octobre 1961 pour le droit à l’indépendance de leur pays.
Ce communiqué a surpris, ravi et outré.
Surpris, parce que personne n’attendait une telle reconnaissance, tant sur le fond que dans la forme.
Ravi, parce que nombre de personnalités demandaient que soit « avoué » ce massacre, toujours nié, quel que soit le nombre réel de morts, qu’il soit d’une trentaine ou de plusieurs centaines.
Outré, à droite, où l’on ne comprend pas que le président mette ainsi en cause la police républicaine, ou même la République elle-même.
Les faits sont là : la police de l’époque a violemment réprimé cette manifestation, et des hommes sont morts, non pas seulement accidentellement dans des mouvements de foule, mais jetés dans la Seine, notamment.
C’est vrai que des civils et des militaires français étaient massacrés ou blessés par des Algériens, mais ce n’était pas une raison de se venger sur ces manifestants.
La police française a donc mal agi. Le reconnaître est un acte de haute politique.
Ce communiqué a surpris, ravi et outré.
Surpris, parce que personne n’attendait une telle reconnaissance, tant sur le fond que dans la forme.
Ravi, parce que nombre de personnalités demandaient que soit « avoué » ce massacre, toujours nié, quel que soit le nombre réel de morts, qu’il soit d’une trentaine ou de plusieurs centaines.
Outré, à droite, où l’on ne comprend pas que le président mette ainsi en cause la police républicaine, ou même la République elle-même.
Les faits sont là : la police de l’époque a violemment réprimé cette manifestation, et des hommes sont morts, non pas seulement accidentellement dans des mouvements de foule, mais jetés dans la Seine, notamment.
Ce ne sont pas des délinquants qui ont agi ainsi, c’est la police française qui est responsable. Il ne faut pas s’en cacher.
Cette repentance, sur un fait précis, où la culpabilité est totalement établie ne devrait pas choquer.
Que l’on fasse acte de repentance au sujet de la colonisation, par exemple, est outrancier car, si la colonisation a engendré des actes et comportements condamnables, elle a également donné lieu à de glorieuses pages pour l’avancée de la civilisation. Tout ne fut pas mauvais dans la colonisation.
Pour ce qui concerne la répression du 17 octobre 1961, il s’agit de la répression brutale d’une manifestation pacifique, et ce n’est pas excusable, quel que soit le contexte de cette protestation.
C’est vrai que des civils et des militaires français étaient massacrés ou blessés par des Algériens, mais ce n’était pas une raison de se venger sur ces manifestants.
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jeudi 11 octobre 2012
L’irréalisme des maires opposés au « mariage pour tous ».
Des maires s’opposant aux unions entre personnes du même sexe commencent à se faire entendre, certains pour regretter qu’ils ne soient pas consultés par le ministère de la Justice avant la rédaction définitive du texte, d’autres pour affirmer haut et fort qu’ils ne procéderont pas à ces unions, même lorsqu’elles seront légales, invoquant même une clause de conscience, à l’instar des médecins qui refusent de pratiquer des IVG.
Ces maires sont totalement déconnectés de la réalité.
Le mariage entre personnes du même sexe, qui va donner un cadre légal à des unions qui existent déjà, et rétablir des égalités de droits entre citoyens, est tout-à-fait dans l’air du temps et, jour après jour, s’impose plus nettement dans l’opinion publique, au fur et à mesure que l’homosexualité perd son caractère tabou et que les couples du même sexe cessent de se cacher.
Que certains maires s’offusquent de ne pas avoir été consultés, pourquoi pas, mais cette consultation ne serait que perte de temps puisque le texte de loi devant modifier le code civil n’est que technique car il ne s’agit en fait que de remplacer certains termes du code civil par d’autres : « père et mère » par « parents », « mari et femme » par « époux », etc…. Sur le fond, rien n’est changé au niveau du mariage en lui-même, si ce n’est qu’il peut se faire entre deux personnes du même sexe et non plus uniquement entre un homme et une femme.
Quant aux maires qui refuseront de célébrer ces unions après leur légalisation, ils se mettront en contradiction avec la loi ; qu’ils démissionnent alors, ce qui, en passant, résoudra peut-être quelques cas de cumuls de mandats !
De toute façon, il serait surprenant que dans une commune il n’y ait pas au moins un adjoint qui acceptera de faire ces mariages.
Ces maires sont totalement déconnectés de la réalité.
Le mariage entre personnes du même sexe, qui va donner un cadre légal à des unions qui existent déjà, et rétablir des égalités de droits entre citoyens, est tout-à-fait dans l’air du temps et, jour après jour, s’impose plus nettement dans l’opinion publique, au fur et à mesure que l’homosexualité perd son caractère tabou et que les couples du même sexe cessent de se cacher.
Que certains maires s’offusquent de ne pas avoir été consultés, pourquoi pas, mais cette consultation ne serait que perte de temps puisque le texte de loi devant modifier le code civil n’est que technique car il ne s’agit en fait que de remplacer certains termes du code civil par d’autres : « père et mère » par « parents », « mari et femme » par « époux », etc…. Sur le fond, rien n’est changé au niveau du mariage en lui-même, si ce n’est qu’il peut se faire entre deux personnes du même sexe et non plus uniquement entre un homme et une femme.
Quant aux maires qui refuseront de célébrer ces unions après leur légalisation, ils se mettront en contradiction avec la loi ; qu’ils démissionnent alors, ce qui, en passant, résoudra peut-être quelques cas de cumuls de mandats !
De toute façon, il serait surprenant que dans une commune il n’y ait pas au moins un adjoint qui acceptera de faire ces mariages.
Sans parler de l’image que le maire réfractaire aura auprès de ses administrés, notamment les plus jeunes (en âge et en mentalité) ! Et je suis prêt à parier que ces refus se raréfieront au fur et à mesure qu’on approchera des élections !!
Là où ces protestataires exagèrent, c’est quand ils parlent de clause de conscience et évoquent celle des médecins qui refusent les IVG ! On peut considérer que pratiquer une IVG non thérapeutique consiste à détruire une vie en devenir. Unir deux personnes du même sexe n’est pas du tout du même niveau.
Et d’évoquer le bien-être des enfants, c’est de la foutaise, ni plus ni moins. Il y a des enfants de couples homosexuels qui sont très heureux et vivent dans un bien meilleur climat que des enfants de couples séparés ou même unis mais vivant dans un climat conflictuel !
Le mariage pour tous, comme le pacte civil de solidarité en son temps, provoque bien des remous. Et il y aura des mariages homosexuels qui tourneront cours, comme il y a, actuellement, de (trop ?) nombreux mariages qui se terminent par des divorces. Mais il y aura bien plus de situations bancales qui pourront être normalisées par ce mariage pour tous et, dans quelques années, on trouvera cette institution tout-à-fait normale.
Le but d’une loi n’est-il pas de contribuer à l’amélioration de la vie des citoyens d’un pays ?dimanche 7 octobre 2012
Guillaume PELTIER et la droite forte.
Guillaume PELTIER a créé son courant à l’UMP, baptisé « la droite forte », que ses amis et lui veulent opposer à la droite molle. Ce transfuge du front national, passé par le Mouvement pour la France de Philippe DE VILLIERS, porte parole de Nicolas SARKOZY lors de la dernière élection présidentielle, parrainé par Brice HORTFEFEUX a réuni ses troupes récemment à Paris.
Les idées ou propositions de ce courant sont totalement à l’opposé de l’évolution de la société française :
• La semaine de 40 heures : qui voudrait de ce retour en arrière, et dans quel but ; est-ce un moyen de lutter contre le chômage ?
• Opposition au mariage homosexuel ; l’union entre personnes du même sexe va dans l’air du temps et, dans quelques années, il sera aussi bien accepté que l’est le PACS aujourd’hui.
• Opposition au droit de vote des étrangers ; ce n’est pas étonnant puisque le développement des libertés n’est pas dans les principes de ce mouvement.
• Rétablir l’autorité de la police et des maîtres dans l’école : cette tâche ne serait pas à accomplir si ces institutions n’avaient été dépouillées et saccagées par le quinquennat SARKOZY.
• Imposer l’embauche de journalistes de droite dans le service public : où est l’indépendance de la presse ?
Je ne sais plus quelle personnalité a dit un jour que la France avait la droite la plus bête du monde.
Je vois en tous cas qu’avec Guillaume PELTIER et ses amis, nous ne risquons pas d’être détrônés de si tôt, surtout depuis le retrait de Silvio BERLUSCONI en Italie, et malgré la présence de David CAMERON à la tête du gouvernement britannique.
Les idées ou propositions de ce courant sont totalement à l’opposé de l’évolution de la société française :
• La semaine de 40 heures : qui voudrait de ce retour en arrière, et dans quel but ; est-ce un moyen de lutter contre le chômage ?
• Opposition au mariage homosexuel ; l’union entre personnes du même sexe va dans l’air du temps et, dans quelques années, il sera aussi bien accepté que l’est le PACS aujourd’hui.
• Opposition au droit de vote des étrangers ; ce n’est pas étonnant puisque le développement des libertés n’est pas dans les principes de ce mouvement.
• Rétablir l’autorité de la police et des maîtres dans l’école : cette tâche ne serait pas à accomplir si ces institutions n’avaient été dépouillées et saccagées par le quinquennat SARKOZY.
• Imposer l’embauche de journalistes de droite dans le service public : où est l’indépendance de la presse ?
Je ne sais plus quelle personnalité a dit un jour que la France avait la droite la plus bête du monde.
Je vois en tous cas qu’avec Guillaume PELTIER et ses amis, nous ne risquons pas d’être détrônés de si tôt, surtout depuis le retrait de Silvio BERLUSCONI en Italie, et malgré la présence de David CAMERON à la tête du gouvernement britannique.
jeudi 4 octobre 2012
Hollandien plutôt que Hollandais.
Alors que les soutiens de Martine AUBRY sont appelés aubryistes, ceux qui restent de DSK strausskhaniens, les fidèles du Président de la République sont connus sous le nom de Hollandais.
Or, pour tout francophone, un Hollandais est un résident des Pays Bas ; or, je doute que notre dirigeant ait beaucoup d’admirateurs bataves, en tous cas il est sûr que ses soutiens résident majoritairement en France.
Or, pour tout francophone, un Hollandais est un résident des Pays Bas ; or, je doute que notre dirigeant ait beaucoup d’admirateurs bataves, en tous cas il est sûr que ses soutiens résident majoritairement en France.
C’était facile de les baptiser hollandais, mais ce terme devrait être remplacé par hollandien, ce qui ne déplairait certainement pas au premier intéressé qui se rappelle certainement que les amis de son prédécesseur corrézien étaient des chiraquiens et non des chiraquais.
Le discours politique en serait éclairci, et les politologues auraient bien moins de mal à cerner l’importance de ses supporters.
Malheureusement pour notre Président, le nombre de ses « followers » baisserait dramatiquement, puisqu’il chuterait de près de 17 000 000 de personnes, qui sont les résidents des Pays-Bas, que l’on appelle, un peu injustement d’ailleurs, la Hollande.
La sphère politique de François HOLLANDE serait de ce fait la Hollandie, peuplée de Hollandiennes et Hollandiens, qui sont des citoyens un peu de gauche, un peu du centre, qui rêvent d’une France un peu meilleure et sont obligés, pour y arriver, d’emprunter parfois des voies tracées par sarkozistes de droite mais, en Hollandie comme en Italie (peuplée d’Italiennes et d’Italiens), ne dit-on pas que tous les chemins mènent à Rome ?
mercredi 3 octobre 2012
Non-cumul de quoi ?
Le non-cumul des mandats des politiques refait régulièrement surface, mais si cette règle doit être mise en place par une loi, elle doit être votée par, justement, ceux qui profitent, voire abusent de ces cumuls de mandats.
On limite le nombre de mandats à trois, à savoir un mandat national, un régional ou local, et un dans une structure intercommunale ou parapublique (hôpital, établissement public, etc…), et on maintient le plafonnement des indemnités sauf que l’élu ne perçoit, jusqu’à atteindre le plafond, que les indemnités à partir de la collectivité la plus élevée, le surplus n’étant versé à personne, mais économisé par la structure de plus bas niveau.
Ainsi, si un élu a droit à 20 000 €uros de l’Assemblée nationale, 10 000 € du Conseil Général et 3 000 € de la commune (chiffres non réels, utilisés uniquement à titre d’exemple), et que le plafond est à 25 000 €uros, il perçoit actuellement 25 000 €uros et reverse 8 000 €uros à qui il veut.
Dans la situation future, il percevrait toujours 25 000 €uros, soit 20 000 € de l’Assemblée nationale, et 5 000 € du département. Ce dernier économiserait 5 000 €uros, et la commune 3 000 €uros, qui pourraient servir à d’autres causes.
Ainsi, naturellement, le cumul des mandats régresserait de lui-même sans qu’il n’y ait de contraintes à exercer, et des sommes non négligeables seraient économisées, dans un premier temps car, dans un second temps, de nouveaux élus pourraient postuler pour ces mandats abandonnés par les cumulards, ce qui aurait pour autre avantage de renouveler un tant soit peu le personnel politique.
Le parti socialiste a demandé à ses parlementaires de se mettre, d’ores et déjà, dans la configuration qui devrait découler de cette future loi, mais très peu de députés et sénateurs concernés ont obéi aux injonctions de Martine AUBRY.
Les sénateurs, notamment, estiment que, du fait qu’ils sont élus au palais du Luxembourg par des élus locaux, dont les maires et conseillers régionaux et généraux, ils se doivent d’en faire partie, et donc de conserver leur mandat local. Le raisonnement est, il faut en convenir, totalement pertinent. D’autres justifications du maintien de mandats locaux peuvent également être tout-à-fait valables.
Et tous ces parlementaires d’expliquer par ailleurs que ce n’est pas l’appât du gain qui en fait des cumulards, puisque leurs indemnités sont plafonnées.
Là il faut quand même préciser les choses : la partie des indemnités qui dépasse le plafond est redistribuée à d’autres élus, selon leur bon vouloir et sans contrôle, ces élus pouvant être des parents, des amis, etc… qui peuvent devenir des « obligés ».
Alors il me semble qu’il y a une façon simple et économique de lutter contre le cumul des mandats.
On limite le nombre de mandats à trois, à savoir un mandat national, un régional ou local, et un dans une structure intercommunale ou parapublique (hôpital, établissement public, etc…), et on maintient le plafonnement des indemnités sauf que l’élu ne perçoit, jusqu’à atteindre le plafond, que les indemnités à partir de la collectivité la plus élevée, le surplus n’étant versé à personne, mais économisé par la structure de plus bas niveau.
Ainsi, si un élu a droit à 20 000 €uros de l’Assemblée nationale, 10 000 € du Conseil Général et 3 000 € de la commune (chiffres non réels, utilisés uniquement à titre d’exemple), et que le plafond est à 25 000 €uros, il perçoit actuellement 25 000 €uros et reverse 8 000 €uros à qui il veut.
Dans la situation future, il percevrait toujours 25 000 €uros, soit 20 000 € de l’Assemblée nationale, et 5 000 € du département. Ce dernier économiserait 5 000 €uros, et la commune 3 000 €uros, qui pourraient servir à d’autres causes.
Ainsi, naturellement, le cumul des mandats régresserait de lui-même sans qu’il n’y ait de contraintes à exercer, et des sommes non négligeables seraient économisées, dans un premier temps car, dans un second temps, de nouveaux élus pourraient postuler pour ces mandats abandonnés par les cumulards, ce qui aurait pour autre avantage de renouveler un tant soit peu le personnel politique.
mardi 2 octobre 2012
Le matin devant la glace...
Il
était un homme qui, le matin en se rasant, se voyait président de la
République.
A
la lueur de ce qui se passe actuellement à Florange, à Aulnay sous Bois, dans
divers sites de Sanofi, Pétroplus et de nombreux autres, je me demande comment
les dirigeants de ces entreprises se voient le matin dans la glace.
Celui
dont l’entreprise survit difficilement, qui se résout, en dernier recours, à
supprimer des postes dans son entreprise, la boule au ventre, doit se voir le
teint blême, les cernes sous des yeux rougis par la fatigue après une nuit
d’insomnie.
Mais
celui qui décide d’envoyer au chômage des personnes qui ont donné à son
entreprise de nombreuses années de travail, parfois mal payées, uniquement pour
mieux rétribuer ses actionnaires ou pour faire monter le cours de bourse, ou
qui transfère ses usines à l’étranger pour faire la même production à moindre
coût ou parce que, là-bas, il peut exploiter ses ouvriers davantage qu’en
France, comment se voit-il dans la glace ?
Messieurs
les patrons, votre entreprise n’est pas seule. Et si vous réagissez tous comme
ceci, sachez que vos salariés et ceux de vos homologues sont aussi vos clients,
et que si, tous, vous les privez d’emploi et de ressources, vous tuez aussi vos
clients. Ce ne sont ni les Chinois ni les Malaisiens qui vont venir écouler les
stocks que vous aurez importés en France, et vous verrez vos bénéfices fondre
puis vous entendrez vos actionnaires maugréer, protester, et ils finiront par
se séparer de vous puisque vous ne pourrez plus répondre à leurs exigences.
Alors,
peut-être, regretterez-vous de ne pas les avoir convaincus de garder leurs
employés et de trouver d’autres moyens de développer leur entreprise.
Mais il sera trop tard pour ceux que vous aurez «
remercié » (quel terme inapproprié ici), et il sera trop tard pour vous
samedi 22 septembre 2012
jeudi 20 septembre 2012
Abus de liberté.
L’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo a publié cette semaine une nouvelle série de caricatures de Mahomet, ce qui a déclenché de nombreuses réactions, tant positives que négatives.
Il est un fait que, depuis la diffusion d’une vidéo anti-islam sur le net, les musulmans en général, certains courants plus particulièrement, ont réagi de façon massive, parfois très violentes, de toutes façons de manière totalement disproportionnée.
Il est un fait également, qu’en France existe la liberté d’expression, et que ce n’est pas un blogueur qui va s’en plaindre, bien au contraire.
Ce que je ne conteste pas, c’est le droit de Charlie hebdo de publier des caricatures du prophète. Ce que je critique, par contre, c’est le moment de cette publication, alors que le monde musulman a déjà été « provoqué » par cette vidéo, et que l’hebdomadaire aurait pu différer cette publication. Ce que je condamne, c’est que cette publication a été annoncée, dans le but inavoué d’augmenter le tirage et les recettes du journal, et qu’il utilise ensuite l’argument de la liberté d’expression pour se défendre.
Liberté d’expression ne veut pas dire publier n’importe quoi et n’importe quand.
Ne dit-on pas que la liberté de chacun s’arrête là où commence celle de l’autre ?
Provoquer délibérément une catégorie de personnes du fait de leur religion, attiser le feu qui couvait et, ce faisant, prendre le risque de causer des événements – même totalement injustifiables !- qui sont susceptibles de mettre en danger la vie d’autrui, c’est non seulement tout-à-fait irréfléchi, mais même condamnable !
Certaines fois, ce que l’on appelle l’art n’est qu’abjection. Je pense à cette vidéo bête et méchante, mais aussi à Piss Christ, cette photo d’un (artiste) américain (dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de la publicité) dont il a été question récemment, représentant un crucifix dans de l’urine, et à d’autres représentations du même acabit. Où est l’art là-dedans ? Je ne le vois pas, contrairement à la bêtise, à la méchanceté qui, eux, sont apparents.
Charlie Hebdo a, cette semaine, abusé de sa liberté d’expression, et il est à souhaiter que cet abus ne déchaîne pas de manifestations de haine.
Il est un fait que, depuis la diffusion d’une vidéo anti-islam sur le net, les musulmans en général, certains courants plus particulièrement, ont réagi de façon massive, parfois très violentes, de toutes façons de manière totalement disproportionnée.
Il est un fait également, qu’en France existe la liberté d’expression, et que ce n’est pas un blogueur qui va s’en plaindre, bien au contraire.
Ce que je ne conteste pas, c’est le droit de Charlie hebdo de publier des caricatures du prophète. Ce que je critique, par contre, c’est le moment de cette publication, alors que le monde musulman a déjà été « provoqué » par cette vidéo, et que l’hebdomadaire aurait pu différer cette publication. Ce que je condamne, c’est que cette publication a été annoncée, dans le but inavoué d’augmenter le tirage et les recettes du journal, et qu’il utilise ensuite l’argument de la liberté d’expression pour se défendre.
Liberté d’expression ne veut pas dire publier n’importe quoi et n’importe quand.
Ne dit-on pas que la liberté de chacun s’arrête là où commence celle de l’autre ?
Provoquer délibérément une catégorie de personnes du fait de leur religion, attiser le feu qui couvait et, ce faisant, prendre le risque de causer des événements – même totalement injustifiables !- qui sont susceptibles de mettre en danger la vie d’autrui, c’est non seulement tout-à-fait irréfléchi, mais même condamnable !
Certaines fois, ce que l’on appelle l’art n’est qu’abjection. Je pense à cette vidéo bête et méchante, mais aussi à Piss Christ, cette photo d’un (artiste) américain (dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de la publicité) dont il a été question récemment, représentant un crucifix dans de l’urine, et à d’autres représentations du même acabit. Où est l’art là-dedans ? Je ne le vois pas, contrairement à la bêtise, à la méchanceté qui, eux, sont apparents.
Charlie Hebdo a, cette semaine, abusé de sa liberté d’expression, et il est à souhaiter que cet abus ne déchaîne pas de manifestations de haine.
mercredi 5 septembre 2012
Non-information et respect de la vie privée.
Tous les journaux ou presque, ont traité divers aspects de la rentrée scolaire ces derniers jours, « marronnier » habituel de chaque début de mois de septembre.
Entre les articles sur le nombre d’élèves ou de professeurs, sur les remplacements, sur le mal-être des enseignants, le stress des uns ou des autres, un article faisait état d’un professeur nantais de technologies et sciences industrielles qui avait mis à profit ses vacances d’été pour changer de sexe.
Quel est l’intérêt d’une telle information ?
Où est le respect de la vie privée, non seulement de la personne concernée, mais aussi de tous les autres professeurs nantais de technologies et sciences industrielles ?
Le fait de céder au sensationnalisme, le fait pour les journalistes de privilégier des informations qui, certes, répondent à l’attente voyeuriste des lecteurs, mais sont d’un apport intellectuel nul donne une piètre image d’une profession qui, par ailleurs, compte des membres estimables et de qualité.
Que des feuilles dont le but inavoué n’est que de faire de l’argent relaient de telles informations, soit, mais qu’elle soit reprise par une grande partie des journaux, qu’ils soient gratuits ou payants, est désolant.
C’est assouvir inutilement la soif de certains lecteurs qui ne s’intéressent qu’à des non-faits et, du même coup, les encourager à rechercher de tels « scoops ».
La situation personnelle de ce professeur ne doit pas être simple. Risquer ainsi de l’exposer aux regards lubriques ou désapprobateurs de ses condisciples, de ses élèves ne peut qu’entamer son état psychique et son moral.
Certains, victimes de tels agissements, n’ont su échapper à cette pression et à cette vindicte qu’en empruntant la voie sans issue du suicide.
Mesdames et messieurs les journalistes, bloggeurs et accros des réseaux sociaux, pesez vos paroles et vos écrits, et la terre tournera bien plus rond.
Entre les articles sur le nombre d’élèves ou de professeurs, sur les remplacements, sur le mal-être des enseignants, le stress des uns ou des autres, un article faisait état d’un professeur nantais de technologies et sciences industrielles qui avait mis à profit ses vacances d’été pour changer de sexe.
Quel est l’intérêt d’une telle information ?
Où est le respect de la vie privée, non seulement de la personne concernée, mais aussi de tous les autres professeurs nantais de technologies et sciences industrielles ?
Le fait de céder au sensationnalisme, le fait pour les journalistes de privilégier des informations qui, certes, répondent à l’attente voyeuriste des lecteurs, mais sont d’un apport intellectuel nul donne une piètre image d’une profession qui, par ailleurs, compte des membres estimables et de qualité.
Que des feuilles dont le but inavoué n’est que de faire de l’argent relaient de telles informations, soit, mais qu’elle soit reprise par une grande partie des journaux, qu’ils soient gratuits ou payants, est désolant.
C’est assouvir inutilement la soif de certains lecteurs qui ne s’intéressent qu’à des non-faits et, du même coup, les encourager à rechercher de tels « scoops ».
La situation personnelle de ce professeur ne doit pas être simple. Risquer ainsi de l’exposer aux regards lubriques ou désapprobateurs de ses condisciples, de ses élèves ne peut qu’entamer son état psychique et son moral.
Certains, victimes de tels agissements, n’ont su échapper à cette pression et à cette vindicte qu’en empruntant la voie sans issue du suicide.
Mesdames et messieurs les journalistes, bloggeurs et accros des réseaux sociaux, pesez vos paroles et vos écrits, et la terre tournera bien plus rond.
lundi 3 septembre 2012
Le dérangeant Matthieu PIGASSE.
Matthieu PIGASSE est né en mai 1968, il n’est pas marié mais a des enfants, il est directeur général de la banque d’affaires Lazard Frères en France, mais encarté au parti socialiste, il a occupé des postes dans les cabinets ministériels de Dominique STRAUSS KAHN puis Laurent FABIUS à la fin du siècle dernier, mais s’est reconverti dans le privé avec brio ; il a voulu être président du Conseil de surveillance du « Monde » mais a échoué ; il a racheté « Les Inrockuptibles », dont il a récemment confié la responsabilité à Audrey PULVAR, privée d’antenne pour cause de compagnon ministre…..
Que de raisons de jalouser cet homme, riche, mais qui dit ne pas agir pour l’argent !
Et les médias et nombre de voix se sont empressés de taper sur Matthieu PIGASSE depuis que le ministre de l’Economie Pierre MOSCOVICI a confié, à la Banque Lazard justement, un mandat de conseiller du gouvernement pour la création de la Banque Publique d’Investissement promise par le candidat François HOLLANDE.
Je ne connais pas Matthieu PIGASSE et n’ai nul intérêt à le défendre, mais il est tout de même la victime d’attaques émanant de personnes qui feraient mieux de se réjouir de la réussite d’hommes d’affaires français, plutôt que de toujours les soupçonner de tout et n’importe quoi !
Par ailleurs, il est tout-à-fait concevable, et même souhaitable, qu’il y ait des hommes de gauches qui soient riches. Etre de gauche ne signifie pas être miséreux, c’est avoir un état d’esprit et agir selon des principes caractéristiques.
Matthieu PIGASSE ne disait-il pas « Pour être motivés, les dirigeants doivent être actionnaires. Il devrait d’ailleurs en être de même pour tous les salariés» ?
Dans ses déclarations, ses choix, ses missions de conseil, Matthieu PIGASSE a su avoir des réflexions de gauche, des comportements que je qualifierais de « sociaux ». En cela, il mérite le respect, cas sa richesse ne l’empêche pas de rester fidèle à ses convictions, bien au contraire, car son raisonnement d’homme d’affaires tien compte de ces idées.
Alors dire que la mission qui lui a été confiée par le gouvernement vient le remercier d’avoir embauché Audrey PULVAR aux « Inrock.. » est aussi injuste que si on le soupçonnait d’être à l’origine de la panne informatique qu’a connue le journal « Libération », concurrent du « Monde », à la fin de la semaine passée !
Que de raisons de jalouser cet homme, riche, mais qui dit ne pas agir pour l’argent !
Et les médias et nombre de voix se sont empressés de taper sur Matthieu PIGASSE depuis que le ministre de l’Economie Pierre MOSCOVICI a confié, à la Banque Lazard justement, un mandat de conseiller du gouvernement pour la création de la Banque Publique d’Investissement promise par le candidat François HOLLANDE.
Je ne connais pas Matthieu PIGASSE et n’ai nul intérêt à le défendre, mais il est tout de même la victime d’attaques émanant de personnes qui feraient mieux de se réjouir de la réussite d’hommes d’affaires français, plutôt que de toujours les soupçonner de tout et n’importe quoi !
Par ailleurs, il est tout-à-fait concevable, et même souhaitable, qu’il y ait des hommes de gauches qui soient riches. Etre de gauche ne signifie pas être miséreux, c’est avoir un état d’esprit et agir selon des principes caractéristiques.
Matthieu PIGASSE ne disait-il pas « Pour être motivés, les dirigeants doivent être actionnaires. Il devrait d’ailleurs en être de même pour tous les salariés» ?
Dans ses déclarations, ses choix, ses missions de conseil, Matthieu PIGASSE a su avoir des réflexions de gauche, des comportements que je qualifierais de « sociaux ». En cela, il mérite le respect, cas sa richesse ne l’empêche pas de rester fidèle à ses convictions, bien au contraire, car son raisonnement d’homme d’affaires tien compte de ces idées.
Alors dire que la mission qui lui a été confiée par le gouvernement vient le remercier d’avoir embauché Audrey PULVAR aux « Inrock.. » est aussi injuste que si on le soupçonnait d’être à l’origine de la panne informatique qu’a connue le journal « Libération », concurrent du « Monde », à la fin de la semaine passée !
mardi 28 août 2012
« Une autre époque » de Alain Claude SULZER.
Alain Claude SULZER est un romancier suisse, né en 1953, et vivant à Bâle, près de la frontière française. Il a écrit plusieurs ouvrages, dont à ma connaissance trois ont été traduits en français : « Un garçon parfait », prix Médicis étranger en 2008, dont la lecture m’a donné envie de poursuivre la découverte de cet écrivain, « Une autre époque », qui m’a vraiment plu, et « Leçons particulières », que je vais m’empresser de me procurer.
Les deux ouvrages que je connais, ont tous deux pour thème central l’homosexualité, mais traitée d’une façon toute en délicatesse et en finesse.
Je ne déflorerai pas les deux sujets, mais les pages de ces livres sont pleines d’amour, de bonheur et de souffrance, de mal-être aussi.
Les histoires sont totalement différentes, mais à chaque fois, la ville de Paris tient une place importante, les femmes aussi, les sentiments des protagonistes masculins, le regard des autres.
Le style d’Alain Claude SULZER est également particulier et convient très bien à ces récits, de telle sorte qu’on se retrouve toujours aux côtés des personnages centraux et que l’on n’a aucun mal à les voir, à les comprendre dans leurs émois et leurs joies, comme dans leurs doutes et leur destinée.
L’amour sous toutes ses formes (homosexuel, hétérosexuel, filial…), la séparation, la mort, sont perpétuellement présents et s’entrechoquent au fil des pages, pour le plus grand ravissement des lecteurs. L’hypocrisie des gens, leur méchanceté, leur intolérance apparaissent également en filigrane, à plusieurs reprises.
Alain Claude SULZER est un grand écrivain, et son œuvre mérite d’être lue et largement diffusée. Puissent ces quelques lignes y contribuer.
Libellés :
Homosexualité,
Littérature,
SULZER Alain Claude
lundi 20 août 2012
La mise au rancart n’a que 35 ans.
Lu dans « Toi, mon senior » de Christiane COLLANGE, Fayard, 1997.
« La manie de secouer le cocotier économique ne date que d’une vingtaine d’années. Entre 1975 et 1995, le taux d’activité des hommes de plus de 60 ans est tombé de deux actifs sur trois à un sur cinq. Au moment précis où la longévité ne cessait d’augmenter ! Dans un rapport sur « Le travail dans vingt ans », Jean BOISSONNAT a démontré la folie du système actuel qui risque de faire peser sur les adultes âgés de 25 à 55 ans toute la charge financière du reste de la société française : enfants, jeunes sans emploi et « vieux » à la retraite. Situation intolérable à l’horizon de 2015, quand tous les baby-boomers seront devenus des « papy-boomers » et que les jeunes actifs des classes creuses nées dans les années quatre-vingt devront faire vivre tout ce monde-là !
Comment faire pour enrayer ce gâchis ? Arrêter ce massacre des compétences et des énergies ? Soulager les actifs du poids bientôt insupportable de tous ces inactifs contraints ou même consentants ? Les beaux esprits envisagent de réorganiser le temps de travail, de privilégier les périodes de formation, les années sabbatiques, les congés d’éducation, les fins de carrière à temps partiel, pour s’acheminer progressivement, et surtout plus tardivement vers la retraite. Les idées ne manquent pas, mais pour l’instant, rien ne bouge. Les quinqua d’aujourd’hui menacés de perdre leur emploi ont matière à s’inquiéter ; d’autant plus qu’à l’heure de leur retraite, ils risquent de ne pas bénéficier des mêmes avantages financiers que leurs aînés. »
Ces lignes, écrites ils y a 15 ans maintenant, sont d’une étonnante fraîcheur et d’une cruelle réalité.
« La manie de secouer le cocotier économique ne date que d’une vingtaine d’années. Entre 1975 et 1995, le taux d’activité des hommes de plus de 60 ans est tombé de deux actifs sur trois à un sur cinq. Au moment précis où la longévité ne cessait d’augmenter ! Dans un rapport sur « Le travail dans vingt ans », Jean BOISSONNAT a démontré la folie du système actuel qui risque de faire peser sur les adultes âgés de 25 à 55 ans toute la charge financière du reste de la société française : enfants, jeunes sans emploi et « vieux » à la retraite. Situation intolérable à l’horizon de 2015, quand tous les baby-boomers seront devenus des « papy-boomers » et que les jeunes actifs des classes creuses nées dans les années quatre-vingt devront faire vivre tout ce monde-là !
Comment faire pour enrayer ce gâchis ? Arrêter ce massacre des compétences et des énergies ? Soulager les actifs du poids bientôt insupportable de tous ces inactifs contraints ou même consentants ? Les beaux esprits envisagent de réorganiser le temps de travail, de privilégier les périodes de formation, les années sabbatiques, les congés d’éducation, les fins de carrière à temps partiel, pour s’acheminer progressivement, et surtout plus tardivement vers la retraite. Les idées ne manquent pas, mais pour l’instant, rien ne bouge. Les quinqua d’aujourd’hui menacés de perdre leur emploi ont matière à s’inquiéter ; d’autant plus qu’à l’heure de leur retraite, ils risquent de ne pas bénéficier des mêmes avantages financiers que leurs aînés. »
Ces lignes, écrites ils y a 15 ans maintenant, sont d’une étonnante fraîcheur et d’une cruelle réalité.
Libellés :
Christiane COLLANGE,
Jean BOISSONNAT,
sous-emploi
mardi 31 juillet 2012
Le sport sous son meilleur jour.
Depuis quelques jours maintenant nous parviennent de Londres des images qui montrent le sport sous son meilleur jour, ce dont nous avions perdu l’habitude avec les pérégrinations de nos footballeurs et les ratés du Tour de France.
Avec nos compétiteurs au Jeux Olympiques, nous rions, nous pleurons, nous souffrons.
Il savent gagner et, comme l’a constaté le président de la République François HOLLANDE, ils savent, dans ce cas, se comporter en vainqueurs dignes, se tenir correctement pendant que retentit l’hymne national dont ils connaissent même au moins une partie des paroles.
Et quelle solidarité, quelle complicité des uns avec les autres.
Comme ils savent, aussi, reconnaître leur défaite, même si elle est difficile à accepter, et féliciter leurs rivaux plus chanceux.
Nos champions sont jeunes, frais, souriants, pleins d’entrain, et ces images nous mettent du baume au cœur en ces temps difficiles.
Merci à eux de nous faire vibrer à chacune de leurs tentatives, même si elles ne sont pas toutes couronnées de succès.
Ils savent ce que veulent dire olympisme, fair-play, sportivité, respect, dépassement de soi, fierté.
Ils pratiquent la camaraderie, le partage, la solidarité.
Pour toutes ces raisons, en plus des médailles qu’ils vont nous rapporter, nous pouvons les féliciter, car ils nous représentent dignement dans le concert des nations, et nous pouvons être fiers avec eux.
Il est de tradition que le président de la République reçoive les médaillés, à leur retour au pays, il serait bon qu’il rende un hommage appuyé à tous les participants, même à ceux qui auront échoué face à des adversaires plus forts qu’eux.
En tous cas, nous aurons été réconciliés avec le sport et les sportifs dont l’image avait été bien écornée par les pratiquants d’autres disciplines, et je les en remercie.
Avec nos compétiteurs au Jeux Olympiques, nous rions, nous pleurons, nous souffrons.
Il savent gagner et, comme l’a constaté le président de la République François HOLLANDE, ils savent, dans ce cas, se comporter en vainqueurs dignes, se tenir correctement pendant que retentit l’hymne national dont ils connaissent même au moins une partie des paroles.
Et quelle solidarité, quelle complicité des uns avec les autres.
Comme ils savent, aussi, reconnaître leur défaite, même si elle est difficile à accepter, et féliciter leurs rivaux plus chanceux.
Nos champions sont jeunes, frais, souriants, pleins d’entrain, et ces images nous mettent du baume au cœur en ces temps difficiles.
Merci à eux de nous faire vibrer à chacune de leurs tentatives, même si elles ne sont pas toutes couronnées de succès.
Ils savent ce que veulent dire olympisme, fair-play, sportivité, respect, dépassement de soi, fierté.
Ils pratiquent la camaraderie, le partage, la solidarité.
Pour toutes ces raisons, en plus des médailles qu’ils vont nous rapporter, nous pouvons les féliciter, car ils nous représentent dignement dans le concert des nations, et nous pouvons être fiers avec eux.
Il est de tradition que le président de la République reçoive les médaillés, à leur retour au pays, il serait bon qu’il rende un hommage appuyé à tous les participants, même à ceux qui auront échoué face à des adversaires plus forts qu’eux.
En tous cas, nous aurons été réconciliés avec le sport et les sportifs dont l’image avait été bien écornée par les pratiquants d’autres disciplines, et je les en remercie.
jeudi 19 juillet 2012
Que dire à propos du salaire de Zlatan IBRAHIMOVIC ?
Le salaire mirobolant de ce joueur, on parle de 14 millions d’€uros nets d’impôt par an, auxquels il faudra rajouter les contrats publicitaires qu’il ne manquera pas de signer est totalement exagéré, c’est le moins qu’on puisse dire, d’autant plus qu’il est entouré très certainement de toutes sortes d’autres avantages tels que voiture (s ?) et/ou logement mis à disposition, prêts et cadeaux divers, etc….
On peut du coup se féliciter de la tranche à 75 % qui devrait être instaurée pour les revenus supérieurs à un million d’€uros annuels qui, contrairement à ce qu’avait déclaré l’opposition de droite, ne fait pas fuir, a priori.
Par contre, eu égard à la situation financière de nombre de clubs de football en France, mais aussi ailleurs en Europe, il faudrait fixer un salaire maximal par joueur, et que le non-respect de cette limite entraîne la suppression de toute subvention ou aide de quelque collectivité que ce soit.
Là où se pose un problème c’est au niveau de la popularité du football. Car nos personnages politiques aiment également se faire inviter dans les stades, s’afficher dans les tribunes présidentielles, aux côtés des dirigeants des grandes équipes, alors critiquer leurs modes de rémunérations et en même temps les fréquenter peut devenir un numéro d’équilibriste pour eux….
De plus, on n’est pas dupe : si les subventions « directes » aux clubs étaient supprimées, des aides seraient versées à leurs centres de formation, ce qui reviendrait au même, ou des avantages « physiques » ou matériels seraient accordées aux équipes.
C’est peut-être plus à la Fédération Française de Football qu’il reviendrait de trouver un système qui fasse que les clubs à très gros budgets aident davantage des clubs amateurs ou semi-professionnels, ce qui éviterait la misère de certaines petites formations et instaurerait davantage de justice dans ce milieu.
On peut du coup se féliciter de la tranche à 75 % qui devrait être instaurée pour les revenus supérieurs à un million d’€uros annuels qui, contrairement à ce qu’avait déclaré l’opposition de droite, ne fait pas fuir, a priori.
Par contre, eu égard à la situation financière de nombre de clubs de football en France, mais aussi ailleurs en Europe, il faudrait fixer un salaire maximal par joueur, et que le non-respect de cette limite entraîne la suppression de toute subvention ou aide de quelque collectivité que ce soit.
Là où se pose un problème c’est au niveau de la popularité du football. Car nos personnages politiques aiment également se faire inviter dans les stades, s’afficher dans les tribunes présidentielles, aux côtés des dirigeants des grandes équipes, alors critiquer leurs modes de rémunérations et en même temps les fréquenter peut devenir un numéro d’équilibriste pour eux….
De plus, on n’est pas dupe : si les subventions « directes » aux clubs étaient supprimées, des aides seraient versées à leurs centres de formation, ce qui reviendrait au même, ou des avantages « physiques » ou matériels seraient accordées aux équipes.
C’est peut-être plus à la Fédération Française de Football qu’il reviendrait de trouver un système qui fasse que les clubs à très gros budgets aident davantage des clubs amateurs ou semi-professionnels, ce qui éviterait la misère de certaines petites formations et instaurerait davantage de justice dans ce milieu.
lundi 16 juillet 2012
Que pensent les électeurs de Christian ECKERT des idées de leur député?
Christian ECKERT a été réélu député de la 7ème circonscription de Meurthe et Moselle, englobant le bassin minier de Longwy où, autant que je m’en souvienne, la population peut être qualifiée de plutôt modeste.
Dans le cadre des économies à réaliser pour contribuer au redressement de notre pays, Monsieur ECKERT, professeur de métier, et député socialiste depuis 2007, a proposé que la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires soit rétroactive au 1er janvier 2012.
Il est vrai que pour les contribuables les plus modestes, cette mesure serait sans effet puisque même avec le revenu des ces heures ils peuvent rester non imposables.
Mais pour une majorité de salariés à revenus modestes, cette refiscalisation pourrait entraîner un surcroît d’impôt, et c’est là franchement mépriser toutes ces personnes.
Que la défiscalisation des heures supplémentaires n’aient pas eu le bénéfice escompté par le gouvernement précédent est très certainement vrai. Qu’il faille revenir sur cette disposition pour faire des économies, pourquoi pas.
Mais qu’on adopte cette mesure avec une date de prise d’effet qui soit dans l’avenir, et non le passé !
Un grand principe du droit est que les lois ne soient pas rétroactives, il faudrait aussi le respecter en matière fiscale.
Je ne sais quelle matière enseignait Monsieur ECKERT, mais certainement pas le droit. Et reprendre aujourd’hui ce qui a été accordé depuis le 1er janvier pourrait entrer dans le cadre de l’adage « donner, c’est donner, et reprendre, c’est voler ». On avait dit aux salariés, vos heures supplémentaires continuent à être exonérées d’impôt ; que cette parole soit respectée ! Car sans cette défiscalisation, nombre d’entre eux auraient peut-être préféré récupérer ces heures, plutôt que de se les voir payées et taxées ensuite.
Le fait d’être au pouvoir ne dispense pas les dirigeants du respect de la parole donnée, même si elle l’a été par l’équipe précédente, dans le cadre de la continuité du pouvoir.
Souhaitons par ailleurs que l’équipe en place reste plus humaine que la précédente, ou est-ce trop demander ?
Dans le cadre des économies à réaliser pour contribuer au redressement de notre pays, Monsieur ECKERT, professeur de métier, et député socialiste depuis 2007, a proposé que la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires soit rétroactive au 1er janvier 2012.
Il est vrai que pour les contribuables les plus modestes, cette mesure serait sans effet puisque même avec le revenu des ces heures ils peuvent rester non imposables.
Mais pour une majorité de salariés à revenus modestes, cette refiscalisation pourrait entraîner un surcroît d’impôt, et c’est là franchement mépriser toutes ces personnes.
Que la défiscalisation des heures supplémentaires n’aient pas eu le bénéfice escompté par le gouvernement précédent est très certainement vrai. Qu’il faille revenir sur cette disposition pour faire des économies, pourquoi pas.
Mais qu’on adopte cette mesure avec une date de prise d’effet qui soit dans l’avenir, et non le passé !
Un grand principe du droit est que les lois ne soient pas rétroactives, il faudrait aussi le respecter en matière fiscale.
Je ne sais quelle matière enseignait Monsieur ECKERT, mais certainement pas le droit. Et reprendre aujourd’hui ce qui a été accordé depuis le 1er janvier pourrait entrer dans le cadre de l’adage « donner, c’est donner, et reprendre, c’est voler ». On avait dit aux salariés, vos heures supplémentaires continuent à être exonérées d’impôt ; que cette parole soit respectée ! Car sans cette défiscalisation, nombre d’entre eux auraient peut-être préféré récupérer ces heures, plutôt que de se les voir payées et taxées ensuite.
Le fait d’être au pouvoir ne dispense pas les dirigeants du respect de la parole donnée, même si elle l’a été par l’équipe précédente, dans le cadre de la continuité du pouvoir.
Souhaitons par ailleurs que l’équipe en place reste plus humaine que la précédente, ou est-ce trop demander ?
Libellés :
Défiscalisation,
ECKERT,
heures supplémentaires
mardi 10 juillet 2012
La drôle de conception de l’information de TF1.
Dimanche, la chaîne TF1 a diffusé des extraits des conversations entre Mohamed MERAH et les policiers du RAID, alors que ces derniers tentaient de l’interpeller suite aux massacres qu’il avait commis.
Cette diffusion a déclenché plusieurs polémiques qui méritent qu’on s’y attarde un peu.
Tout d’abord, du point de vue des pouvoirs publics, il y a eu violation du secret de l’instruction et « quelqu’un » a eu accès à ces enregistrements sous scellés et les a « cédé » à TF1, ce qui est répréhensible et doit être mis à jour et sanctionné.
La chaîne de télévision argue de son devoir d’informer pour répondre aux diverses critiques.
Je ne trouve pas dans cette diffusion l’intérêt informatif. Extraire quelques minutes d’enregistrement de quatre heures de négociations ne donne pas une image « sincère et véritable » de ces dernières. Par ailleurs, les déclarations de Mohamed MERAH, notamment lorsqu’il dit être au service d’Al Quaida, n’ont pas été vérifiées et il a pu raconter toutes sortes de mensonges et affabulations qui n’ont pas été vérifiées avant la diffusion.
Par ailleurs, sur un plan simplement humain, ont-ils imaginés, à TF1, la réaction que pourraient avoir ces enregistrements sur les familles des victimes ? Si la réponse est négative, c’est de la négligence, si elle est positive, c’est de la cruauté et de l’exploitation de la douleur d’autrui pour se faire de l’argent !
Non, vraiment, TF1 n’aurait pas dû diffuser ces informations, et il serait bon que tous nos médias prennent conscience du caractère affligeant et néfastes de telles diffusions qui n’entrent pas du tout dans le cadre du devoir d’information.
Faire un résumé des déclarations de Mohamed MERAH, en l’entourant de toutes les précautions dites d’usage, en mettant les réserves nécessaires et indispensables aurait été faire son travail de journaliste de la bonne façon.
Cette diffusion a déclenché plusieurs polémiques qui méritent qu’on s’y attarde un peu.
Tout d’abord, du point de vue des pouvoirs publics, il y a eu violation du secret de l’instruction et « quelqu’un » a eu accès à ces enregistrements sous scellés et les a « cédé » à TF1, ce qui est répréhensible et doit être mis à jour et sanctionné.
La chaîne de télévision argue de son devoir d’informer pour répondre aux diverses critiques.
Je ne trouve pas dans cette diffusion l’intérêt informatif. Extraire quelques minutes d’enregistrement de quatre heures de négociations ne donne pas une image « sincère et véritable » de ces dernières. Par ailleurs, les déclarations de Mohamed MERAH, notamment lorsqu’il dit être au service d’Al Quaida, n’ont pas été vérifiées et il a pu raconter toutes sortes de mensonges et affabulations qui n’ont pas été vérifiées avant la diffusion.
Par ailleurs, sur un plan simplement humain, ont-ils imaginés, à TF1, la réaction que pourraient avoir ces enregistrements sur les familles des victimes ? Si la réponse est négative, c’est de la négligence, si elle est positive, c’est de la cruauté et de l’exploitation de la douleur d’autrui pour se faire de l’argent !
Non, vraiment, TF1 n’aurait pas dû diffuser ces informations, et il serait bon que tous nos médias prennent conscience du caractère affligeant et néfastes de telles diffusions qui n’entrent pas du tout dans le cadre du devoir d’information.
Faire un résumé des déclarations de Mohamed MERAH, en l’entourant de toutes les précautions dites d’usage, en mettant les réserves nécessaires et indispensables aurait été faire son travail de journaliste de la bonne façon.
jeudi 5 juillet 2012
Quand je serai sélectionneur des Bleus...
Quand je serai nommé sélectionneur de l’équipe de France de football, je commencerai par m’entourer d’entraîneurs compétents et volontaires, parce que je n’ai même pas encore compris les règles du hors-jeu……
Et je managerais les joueurs comme un officier parachutiste dirige ses troupes.
J’expliquerai à ces trop chers footballeurs que le fait d’intégrer l’équipe de France n’implique pour eux que des devoirs, hormis la fierté légitime qu’ils pourraient éprouver par ce gage de reconnaissance de leur talent.
Respect des autres, du sport et de leur public, disponibilité et don de soi, enthousiasme et combativité, solidarité et jeu collectif, humilité et fierté devraient guider tous leurs agissements.
Pour tout séjour supérieur à 2 jours au sein de l’équipe de France, leur club d’origine verserait leur salaire à la Fédération, eux-mêmes étant payés par la fédé au tarif du joueur le moins bien payé d’entre eux, les sommes restantes étant dévolues à des écoles de formation.
Finis les hôtels au luxe ostentatoire et exagéré, remplacés par des établissements confortables, mais dans la norme, instauration de séjours « rustiques » au vert, où ils ne seraient pas toujours cocoonés comme ils en trop l’habitude.
En cas de manquement, pas de tergiversation : le départ de la sélection et le retour dans leur club. Les joueurs resteraient cantonnés à la rubrique des sports dans la presse, et n’alimenteraient plus celle des faits divers.
Et les primes : alignées sur les Jeux Olympiques. En cas de victoire à l’Euro ou à la Coupe du Monde : 50 000 € par joueur. S’ils terminent seconds, 20 000 €, s’ils sont demi-finalistes : 13 000 €uros. On serait loin des montants en vigueur actuellement, et il n’y aurait plus de problèmes de primes à geler ou verser ou céder à des associations, etc…
Faire partie de la sélection nationale doit redevenir pour ces enfants gâtés une chance et un honneur. On les appelle à faire partie de ce groupe, et cette faveur doit être considérée comme telle par eux.
Ecartons un peu l’argent de tout cela, et faisons une place plus grande au sport.
Mais je ne pense pas être nommé prochainement sélectionneur des Bleus.
Et je managerais les joueurs comme un officier parachutiste dirige ses troupes.
J’expliquerai à ces trop chers footballeurs que le fait d’intégrer l’équipe de France n’implique pour eux que des devoirs, hormis la fierté légitime qu’ils pourraient éprouver par ce gage de reconnaissance de leur talent.
Respect des autres, du sport et de leur public, disponibilité et don de soi, enthousiasme et combativité, solidarité et jeu collectif, humilité et fierté devraient guider tous leurs agissements.
Pour tout séjour supérieur à 2 jours au sein de l’équipe de France, leur club d’origine verserait leur salaire à la Fédération, eux-mêmes étant payés par la fédé au tarif du joueur le moins bien payé d’entre eux, les sommes restantes étant dévolues à des écoles de formation.
Finis les hôtels au luxe ostentatoire et exagéré, remplacés par des établissements confortables, mais dans la norme, instauration de séjours « rustiques » au vert, où ils ne seraient pas toujours cocoonés comme ils en trop l’habitude.
En cas de manquement, pas de tergiversation : le départ de la sélection et le retour dans leur club. Les joueurs resteraient cantonnés à la rubrique des sports dans la presse, et n’alimenteraient plus celle des faits divers.
Et les primes : alignées sur les Jeux Olympiques. En cas de victoire à l’Euro ou à la Coupe du Monde : 50 000 € par joueur. S’ils terminent seconds, 20 000 €, s’ils sont demi-finalistes : 13 000 €uros. On serait loin des montants en vigueur actuellement, et il n’y aurait plus de problèmes de primes à geler ou verser ou céder à des associations, etc…
Faire partie de la sélection nationale doit redevenir pour ces enfants gâtés une chance et un honneur. On les appelle à faire partie de ce groupe, et cette faveur doit être considérée comme telle par eux.
Ecartons un peu l’argent de tout cela, et faisons une place plus grande au sport.
Mais je ne pense pas être nommé prochainement sélectionneur des Bleus.
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jeudi 14 juin 2012
Le péché d’orgueil de Ségolène.
Quand on voit ce qui se passe à La Rochelle, pour l’élection législative de la 1ère circonscription de la Charente Maritime, on ne peut se poser qu’une seule question : Mais qu’est allée faire Ségolène ROYAL dans cette galère ?
Et, brutalement, Ségolène ROYAL, qui avait été député des Deux Sèvres de 1988 à 2007, hormis ses passages au gouvernement, a décidé de se présenter à La Rochelle, candidature acceptée par les instances du Parti Socialiste.
Pourquoi est-elle intéressée par un siège à l’Assemblée Nationale ?
Pour en briguer le perchoir, ainsi qu’elle ne le cache pas, ce qui a fait dire à son rival de La Rochelle, « Notre circonscription n’a pas vocation à être un terrain d’atterrissage sur lequel on installerait un trampoline pour rebondir aussitôt sur un perchoir ».
Madame ROYAL, imbue de sa personne et prétentieuse, souffrant certainement du fait que son ancien compagnon avait réussi où elle avait échoué, cinq ans plus tôt, croyait que tous les électeurs rochellais allaient lui faire confiance à elle, parachutée, plutôt qu’à un élu local, implanté dans la circonscription. Elle s’est trompée car, à l’instar de nombreux politiques elle a oublié que les personnes qui l’accueillent chaleureusement, qui lui sourient, ne votent pas forcément pour elle lorsqu’ils ont le choix entre plusieurs personnes. Rama YADE vient d’en faire la triste expérience également, à Colombes.
Quand en plus maintenant les soutiens de Madame ROYAL, dont le député sortant Maxime BONO, déclarent qu’Olivier FALORNI est le candidat de la droite parce que les électeurs de l’UMP et du Front national vont voter pour lui au second tour, on est en pleine mauvaise foi !
A sa décharge, l’attitude de son parti n’a pas été exemplaire lors de la décision de parachutage de Ségolène ROYAL et, de plus, il n’y avait pas d’autre adversaire en lice.
Les électeurs ont la parole ; ils choisiront et leur choix sera le bon.
Le député-maire de La Rochelle, Maxime BONO ayant décidé il y a quelque temps de ne pas briguer un nouveau mandat à l’Assemblée Nationale, l’un de ses adjoints, par ailleurs conseiller régional, ancien responsable du PS local, Olivier FALORNI, enseignant quadragénaire, a décidé de tenter sa chance.
Et, brutalement, Ségolène ROYAL, qui avait été député des Deux Sèvres de 1988 à 2007, hormis ses passages au gouvernement, a décidé de se présenter à La Rochelle, candidature acceptée par les instances du Parti Socialiste.
Pourquoi a-t-elle voulu changer de circonscription ?
Sans doute parce qu’en 2007 elle avait décidé de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat et avait confié les clés de sa circonscription à Delphine BATHO, à laquelle elle ne voulait pas la reprendre.
Pourquoi est-elle intéressée par un siège à l’Assemblée Nationale ?
Pour en briguer le perchoir, ainsi qu’elle ne le cache pas, ce qui a fait dire à son rival de La Rochelle, « Notre circonscription n’a pas vocation à être un terrain d’atterrissage sur lequel on installerait un trampoline pour rebondir aussitôt sur un perchoir ».
Madame ROYAL, imbue de sa personne et prétentieuse, souffrant certainement du fait que son ancien compagnon avait réussi où elle avait échoué, cinq ans plus tôt, croyait que tous les électeurs rochellais allaient lui faire confiance à elle, parachutée, plutôt qu’à un élu local, implanté dans la circonscription. Elle s’est trompée car, à l’instar de nombreux politiques elle a oublié que les personnes qui l’accueillent chaleureusement, qui lui sourient, ne votent pas forcément pour elle lorsqu’ils ont le choix entre plusieurs personnes. Rama YADE vient d’en faire la triste expérience également, à Colombes.
Quand en plus maintenant les soutiens de Madame ROYAL, dont le député sortant Maxime BONO, déclarent qu’Olivier FALORNI est le candidat de la droite parce que les électeurs de l’UMP et du Front national vont voter pour lui au second tour, on est en pleine mauvaise foi !
Chaque candidat du premier tour qualifié pour le second en appelle aux électeurs des candidats recalés, et c’est normal.
Olivier FALORNI, pas plus qu’un autre, n’est responsable des citoyens qui votent pour lui si, contrairement à Madame MORANO en Meurthe et Moselle il ne renie ses convictions pour « arracher » des voix.
Les électeurs de l’UMP et autres, dont le candidat ne peut se maintenir, ont bien le droit de voter, et forcément pour l’un des deux restant en lice. Il s’avère que, présentement, ils voteront plus contre Ségolène ROYAL que pour Olivier FALORNI.
Le seul grief qui pourrait être émis à l’encontre du challenger de Ségolène c’est que, arrivé derrière elle au premier tour, il n’a pas respecté la loi non écrite qui dit que le second se désiste au profit du premier.
A sa décharge, l’attitude de son parti n’a pas été exemplaire lors de la décision de parachutage de Ségolène ROYAL et, de plus, il n’y avait pas d’autre adversaire en lice.
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