Depuis ma fenêtre, je regarde ce qui se passe autour de moi, tout près ou très loin, et je réagis à ces faits et gestes ou événements.
ANNONCE
jeudi 22 décembre 2011
Faut-il encore subventionner les clubs de football professionnels ?
Quand on voit que les clubs de football de renom parlent d’actionnaire, de royalties, de droits de toute sorte, et qu’ils disposent de leur argent comme ils le veulent, on ne peut que se poser la question de la légitimité des subventions publiques.
Ces clubs veulent être des entreprises comme les autres, alors qu’ils se financent comme des entreprises.
En 2006, les clubs ont touché 60 millions d’€uros(http://www.journaldunet.com/economie/services/argent-football/subventions.shtml). Des règles assez strictes existent, mais elles sont largement contournées, et ces subventions seraient bien plus productives dans des clubs amateurs ou dans des sports « pauvres » où les bénévoles, en plus des entraînements, des déplacements pour les matchs, donnent de leur temps pour organiser fêtes, kermesses, lotos et autres ventes pour financer les besoins de base de leur club.
Un rapport établi par Eric BESSON à l’attention du Premier Ministre, en 2008, rappelle ces règles :
« ANNEXE n° 1 : Les règles relatives au versement de subventions par les collectivités publiques aux clubs et associations sportives. 1. Les subventions versées aux clubs sportifs L'article 19-3 de la loi du 16 juillet 1984 dispose que, pour des missions d'intérêt général, les associations sportives ou les sociétés qu'elles constituent (clubs professionnels) peuvent recevoir des subventions publiques. Le décret n° 2001-828 du 4 septembre 2001 précise que le montant maximum des subventions versées par l'ensemble des collectivités territoriales et de leurs groupements ne peut excéder 2,3 millions d'euros par saison sportive. Les missions d'intérêt général doivent concerner la formation, le perfectionnement et l'insertion scolaire ou professionnelle des jeunes sportifs accueillis dans les centres de formation agréés dans les conditions prévues à l'article 15-4 de la loi du 16 juillet 1984 modifiée ; ainsi, les subventions des collectivités territoriales peuvent prendre en charge toutes les dépenses de fonctionnement (y compris les rémunérations des personnels d'encadrement des centres de formation) et d'investissement (construction de locaux, équipement du centre...) liées à l'activité des centres de formation des clubs sportifs. En outre, les montants versés par les collectivités territoriales aux sociétés sportives professionnelles en exécution des contrats de prestation de services ou de toute convention dont l’objet n’entre pas dans le cadre des missions d’intérêt général mentionnées, ne peuvent excéder 30% du total des produits réalisés par la société l’année précédente, et ce dans la limite de 1,6 M€ par saison sportive.
2. Les autres subventions accordées aux associations sportives Il ressort des dispositions du code général des collectivités territoriales (articles L. 2121-29, L. 3211-1 et L. 4221-1), ainsi que de la jurisprudence administrative, que les collectivités territoriales peuvent apporter des concours financiers aux organismes à but non lucratif lorsque leur activité présente un intérêt local, c'est-à-dire lorsque ces organismes poursuivent un but d'intérêt public au bénéfice direct des administrés de la collectivité. A l'inverse des clubs professionnels, qui sont des sociétés commerciales à but lucratif, les associations sportives remplissent les critères précités. Aussi sont-elles soumises au régime de droit commun applicable aux organismes à but non lucratif. Le Conseil d'Etat a confirmé cette interprétation, en rappelant que les associations sportives, chargées d'une mission éducative et sociale, sont susceptibles de recevoir un soutien financier des collectivités territoriales (Conseil d'Etat, 31 mai 2000, ville de Dunkerque). Les associations sportives peuvent donc bénéficier, en tant qu'organismes à but non lucratif, de concours financiers des collectivités territoriales, sans restriction particulière, dans la mesure où leur activité présente un intérêt public local. »
Il faut revenir sur ces règles, et fixer un plafond de budget pour les clubs subventionnés, ainsi qu’accroître le contrôle de l’usage de ces fonds.
Que l’argent ainsi économisé soit reversé à d’autres clubs, soit consacré à des investissements sportifs communaux, à l’embauche d’animateurs de quartiers, etc… Ce sera faire acte de justice, n’en déplaise aux grands pontes du foot-business !
jeudi 15 décembre 2011
En cette période de Noël, aidons l'Eglise en détresse.
Pour tous les Chrétiens, la fête de Noël est propice au partage, à la réflexion.
Prenons le temps de faire une pause dans notre vie trépidante et de consacrer un moment à penser à nos sœurs et frères qui vivent dans la région où, justement vit le jour et vécut celui dont nous célébrons la naissance.
Pensons à leur quotidien, à leurs conditions de vie difficiles et souvent dangereuses. Comme dans nos contrées, ils subissent la crise économique et le chômage, mais, en plus ils subissent les affres d'un contexte géopolitique souvent à la limite de l'explosion, et voient leurs libertés réduites ou brimées, particulièrement la liberté de conscience ou de religion.
Ces chrétiens ont besoin de se sentir soutenus par leurs frères qui peuvent vivre librement leur foi et n'ont pas besoin de cacher leur foi ou la vivre dans la clandestinité. Faisons un geste pour eux....
Une association, l’AED , « Aide à l’Eglise en Détresse » agit dans toutes ces contrées où l’Eglise a besoin de nous, soit par manque de moyens matériels et/ou humains, soit par manque de liberté. Associons-nous à ses actions en apportant notre soutien à l’association ou au clergé local. Plusieurs moyens sont à notre disposition, dont le classique mais toujours bienvenu don en argent ; mais il est possible aussi de faire dire une messe par un prêtre du Moyen Orient, ou, plus simplement, d’envoyer une carte virtuelle de soutien aux Chrétiens du Moyen Orient. C’est le moins que l’on puisse faire à ces croyants qui vivent leur foi au risque de leur vie, comme l’ont montré des événements récents.
Allez visiter le site de l’AED, www.aed-france.org , et agissez pour la foi en choisissant et offrant l'un des cadeaux de Noël messagers !
Vidéo virale par ebuzzing
mercredi 14 décembre 2011
Où il est légitime de souhaiter que le parachute ne s’ouvre pas…..
Fort de sa fatuité et des nombreuses missions qui lui ont été confiées, au fil des ans, par des autorités de tous bords il a, par pur mépris de ses électeurs, refusé de se soumettre au vote des militants du Pas-de-Calais pour obtenir une investiture pour les prochaines législatives de 2012.
Le parti socialiste se grandirait de ne lui accorder aucune investiture pour 2012.
Les autres parachutages, d’ailleurs, que ce soit Ségolène ROYAL en Charente maritime, Frédéric LEFEBVRE en Amérique du Nord ou d’autres encore, ne sont pas plus légitimes.
Le comble du mépris des électeurs est le cas du parachuté François FILLON à Paris, pour lequel la ministre de l’apprentissage et déléguée de l’UMP aux élections Nadine MORANO veut libérer l’aire d’atterrissage en parachutant la maire du VIIème arrondissement de Paris à Chalon sur Saône, sous le seul prétexte qu’elle y est née ! Pourquoi dans ce cas François FILLON, qui était jusque là élu de la Sarthe n’y reste-t-il pas, puisqu’il y est né ?
Qu’un élu quitte une région pour une autre, pourquoi pas, mais à condition qu’il y vienne parce qu’il y a un attachement particulier, un projet précis et dont la réussite ne pourrait se faire que grâce à lui, oui !
Qu’éventuellement il vienne se battre dans une nouvelle circonscription difficile à conquérir pour son bord, parce que sa personnalité ou son aura peuvent permettre cette conquête, pourquoi pas.
Mais être parachuté uniquement par vanité ou ambition personnelle, qui plus est dans une circonscription où il n’y aurait même pas lutte pour une noble conquête, non !
Car il y a dans toutes ces circonscriptions des femmes et des hommes, certes plus modestes et moins connus, mais qui, depuis des années, voire des décennies, ont offert leur temps, leurs compétences, pour les électeurs, les citoyens, les campagnes et les villes de ces régions. Et qu’il est cruel et injuste de venir, à leur place, cueillir les fruits de ce long travail.
Pour ces raisons, nous avons le droit de souhaiter que ne s’ouvre pas la parachute de ces opportunistes.
dimanche 11 décembre 2011
Dominique de VILLEPIN ne renonce pas, et annonce sa candidature à la Présidentielle !
Mettant en avant sa filiation gaulliste, il se place délibérément au-dessus des partis, dans la lignée du beau et grand discours qu’il fît lorsque la France ne suivit pas les Etats-Unis dans la guerre contre l’Irak, en 2003.
Mais cet idéalisme ne l’aidera pas sur le chemin qu’il s’est tracé, et il reste trop éloigné du peuple pour avoir des chances d’être suivi par un nombre important d’électeurs.
Ira-t-il jusqu’au premier tour d’ailleurs, ou renoncera-t-il avant, par choix, ou contraint par les circonstances ?
L’avenir nous le dira.
Le renoncement de Dominique de VILLEPIN ne sauvera pas le Président !
Après avoir montré sa haine à l’égard de Nicolas SARKOZY, durant de longs mois, entre autres dans le cadre de l’affaire Clearstream, il ne devrait pas se rallier immédiatement au président sortant, d’autant plus que celui-ci n’est pas encore candidat, mais il se rangera du côté de la raison.
Il s’est rendu compte, aidé en cela par nombre de ses proches, qu’il ne saurait faire qu’un score ridicule en cas de candidature, si tant est qu’il aurait pu franchir les obstacles des signatures de parrainage et du financement, sans espoir de remboursement, de sa candidature.
Il arguera de la situation internationale, de l’€uro, de la nécessaire union, pour se ranger derrière le candidat de la droite.
Après Jean Louis BORLOO, avant Hervé MORIN (qui sait ?) qui n’est guère mieux loti que lui, Dominique de VILLEPIN fera donc une croix sur son ambition présidentielle.
Malheureusement, ce renoncement ne sera d’aucun secours pour Nicolas SARKOZY, bien au contraire.
En effet, ce dernier exerce un fort pouvoir de répulsion vis-à-vis de nombre d’électeurs qui auraient voté pour BORLOO ou de VILLEPIN, et qui vont du coup se rallier à la candidature du Béarnais, lequel va immanquablement grimper dans les sondages. Le possible abandon de Christine BOUTIN ne ferait qu’amplifier ce mouvement.
Les électeurs viscéralement attachés au président sortant, et qui voteront pour lui, quoi qu’il dise, ou quoi qu’il se passe, ne sont plus assez nombreux pour constituer un socle suffisant pour le premier tour.
Les défections des petits candidats du centre ou de la droite démocratique vont booster le candidat BAYROU qui pourrait dépasser Nicolas SARKOZY.
François HOLLANDE sera très certainement présent au second tour.
La seconde place devrait se jouer entre Nicolas SARKOZY, François BAYROU et Marine LE PEN. Les paris sont ouverts….
mercredi 7 décembre 2011
Baisse des cotisations de Sécurité Sociale en 2012 !!!
Ce n’est pas un canular.
Mais ce n’est pas pour tout le monde !
Seuls en effet sont concernés les affiliés dépendant de la Sécurité Sociale en Alsace-Moselle.
En effet, ce régime dépend encore du droit local, car mis en place pendant l’annexion de ces régions à l’empire allemand, à la fin du XIXème siècle, et qui est resté en vigueur.
En contrepartie d’avantages conséquents (taux de remboursement normal à 90 % au lieu de 70 % pour le régime général, délai de carence réduit voire inexistant) la cotisation de base des affiliés supporte une majoration de 1,6 % par rapport à celle des « Français de l’intérieur ».
Or, ce régime, plus favorable aux salariés que le régime général n’en est pas moins excédentaire depuis deux ans, ce qui a conduit son conseil d’administration paritaire de décider de porter cette sur-cotisation de 1,6 % à 1,5 %.
Les gestionnaires de notre régime général de Sécurité Sociale ne devraient-ils pas s’inspirer de l’expérience de nos marches de l’Est, dans un premier temps pour réduire le déficit actuel, voire même, plus tard, pour générer également des excédents ?
Ou faut-il en déduire que les peuples de cette France du Nord Est, inspirés en cela de leurs voisins Germains ou Helvètes, et comme le laissent croire les traditions, sont plus travailleurs, plus robustes, moins tire-au-flanc que ceux d’ascendance gauloise ?
L’auteur de ces lignes, natif de cette région et un temps bénéficiaire de ce régime de faveur n’a, il est vrai, « bénéficié » que d’un arrêt-maladie d’une semaine pendant plus de trente années de vie professionnelle et, donc de cotisation !
Pour rendre encore plus jaloux les non-Alsaciens Mosellans, il faut préciser que ce droit local leur accorde des jours fériés spécifiques : le vendredi-saint et le 26 décembre, jour de la fête de Saint Etienne, qu’il est bien plus favorable aux salariés en matière de travail dominical et de clause de non-concurrence, et qu’il touche nombre de domaines, dont notamment les cultes (les prêtres, rabbins et pasteurs sont payés par l’Etat), le foncier, les associations, l’artisanat, la justice, etc… (Voir le site de l’Institut du Droit Local Alsacien Mosellan : www.idl-am.org).