Les « fidèles » de l’UMP affirment, contre vents et marées, que Nicolas SARKOZY est le « candidat naturel » de la droite, donc de l’UMP, pour la Présidentielle de 2012, déniant à quiconque le droit de postuler à la magistrature suprême avec le soutien de l’UMP, cette situation dusse-t-elle aboutir à l’élection du candidat de gauche.
Le premier ministre François FILLON, dans la même logique, revendique un siège de député à PARIS, même si, depuis quelques mois déjà, l’ancienne Garde des Sceaux et maire du VIIème arrondissement Rachida DATI, œuvre dans cette circonscription en vue de conquérir ce siège.
Et voilà que Ségolène ROYAL, sèchement éliminée de la primaire citoyenne, décide de quitter ses Deux Sèvres pour briguer un siège de député à La Rochelle, dont elle souhaite faire un marchepied pour le perchoir !
Quelle insolence de la part de ces personnages qui estiment que leur seule volonté doit être satisfaite, faisant fi des personnalités en place, certes peut-être plus modestes qu’eux-mêmes, mais qui n’en sont pas moins méritantes. Des voix se soulèvent, dans chacun des deux camps, pour condamner ces parachutages, mais sauront-elles résister aux pressions des chefs de partis lorsque commenceront les marchandages et qu’il faudra, en plus sacrifier des sièges potentiels au profit de partis alliés ?
Des parachutages, notamment celui de Jack LANG à Paris, en son temps, ont lamentablement échoué, et ces méthodes ne contribuent pas à améliorer l’image des partis, alors il serait souhaitable que ces pratiques cessent. Pour la grandeur et l’honneur de la chose publique.
Depuis ma fenêtre, je regarde ce qui se passe autour de moi, tout près ou très loin, et je réagis à ces faits et gestes ou événements.
ANNONCE
mardi 25 octobre 2011
lundi 24 octobre 2011
Conseils à François HOLLANDE (si je peux me permettre).
François HOLLANDE aura l’insigne honneur de représenter l’espoir d’une majorité de Français en 2012, et la victoire semble très largement possible. Tellement probable que, du côté de ses « amis », qu’ils soient écologistes ou du front de gauche, se manifestent des exigences injustifiées.
Que les écologistes prônent une sortie totale du nucléaire, c’est leur rôle, et ce doit être leur cheval de bataille, mais ils devront se contenter d’essayer de convaincre François HOLLANDE de tendre vers cette issue sans la lui imposer dans un quelconque délai. De la même façon Jean Luc MELENCHON est bien gentil, mais il n’est pas en position de monnayer le soutien des ses électeurs au candidat socialiste
Il ne faut pas perdre de vue que ni Eva JOLY ni Jean Luc MELENCHON ne sont propriétaires de leurs quelques pourcentages de voix, qu’ils n’ont pas été désignés par un nombre aussi important de citoyens que François HOLLANDE, et que, pour la majorité d’entre leurs parlementaires, il ne dépend que du PS qu’ils conservent ou non leur siège…
Qu’ils négocient avec le candidat HOLLANDE, c’est normal, qu’ils lui fassent leurs propositions, leurs demandes, soit, qu’ils posent des exigences, non !
François HOLLANDE, dans cet exercice, devra, en restant fidèle à lui-même, en clarifiant son programme, en résistant aux « sollicitations » de ses « amis », prouver qu’il saura, quand il sera Président élu, garder la ligne de sa politique et résister à la faiblesse de ne jamais dire non.
Comme je l’écrivais il y a quelques jours déjà, le panel des électeurs potentiels de François HOLLANDE est très large, contrairement à celui de Nicolas SARKOZY, très étriqué, qui peut d’ailleurs fuir vers Marine LE PEN. Il ne faut pas qu’il oublie cette donnée, et c’est seulement en conservant son particularisme, en conquérant son autonomie qu’il y arrivera.
Que les écologistes prônent une sortie totale du nucléaire, c’est leur rôle, et ce doit être leur cheval de bataille, mais ils devront se contenter d’essayer de convaincre François HOLLANDE de tendre vers cette issue sans la lui imposer dans un quelconque délai. De la même façon Jean Luc MELENCHON est bien gentil, mais il n’est pas en position de monnayer le soutien des ses électeurs au candidat socialiste
Il ne faut pas perdre de vue que ni Eva JOLY ni Jean Luc MELENCHON ne sont propriétaires de leurs quelques pourcentages de voix, qu’ils n’ont pas été désignés par un nombre aussi important de citoyens que François HOLLANDE, et que, pour la majorité d’entre leurs parlementaires, il ne dépend que du PS qu’ils conservent ou non leur siège…
Qu’ils négocient avec le candidat HOLLANDE, c’est normal, qu’ils lui fassent leurs propositions, leurs demandes, soit, qu’ils posent des exigences, non !
François HOLLANDE, dans cet exercice, devra, en restant fidèle à lui-même, en clarifiant son programme, en résistant aux « sollicitations » de ses « amis », prouver qu’il saura, quand il sera Président élu, garder la ligne de sa politique et résister à la faiblesse de ne jamais dire non.
Comme je l’écrivais il y a quelques jours déjà, le panel des électeurs potentiels de François HOLLANDE est très large, contrairement à celui de Nicolas SARKOZY, très étriqué, qui peut d’ailleurs fuir vers Marine LE PEN. Il ne faut pas qu’il oublie cette donnée, et c’est seulement en conservant son particularisme, en conquérant son autonomie qu’il y arrivera.
Libellés :
HOLLANDE,
JOLY,
MELENCHON,
PRESIDENTIELLES
mercredi 19 octobre 2011
Le coup de pouce de BORLOO à Marine LE PEN.
Que la décision de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle soit venue de sa propre initiative ou lui ait été « insufflée » par l’Elysée, ce forfait ne servira en rien le candidat probable Sarkozy.
Une partie des électeurs potentiels de Jean Louis BORLOO se tourneront vers le socialiste François HOLLANDE, brillant vainqueur des primaires citoyennes, qui est moins taxé de gauchisme que sa rivale Martine AUBRY.
D’autres apporteront leur suffrage à François BAYROU, qui sera le seul à incarner le centrisme, même si des candidatures anecdotiques d’Hervé MORIN ou Dominique GALOUZEAU DE VILLEPIN devaient aller à terme.
Malheureusement, les voix de ceux qui ne veulent pas d’un président de gauche ni d’un Sarkozy iront, par ailleurs, vers Marine LE PEN.
Nicolas SARKOZY refuse de comprendre qu’une partie des électeurs NE VEUT PAS qu’il prolonge son séjour à l’Elysée. Qu’il empêche untel ou untel de se présenter pour que les voix ne s’éparpillent pas ne sert à rien, car ceux qui ne veulent pas voter pour lui ne le feront pas.
Il est certainement le candidat qui recueillera la plus forte proportion de votes « qualifiés » ou « utiles ». Les Françaises et Français qui apporteront leur soutien à Nicolas SARKOZY le feront POUR lui, alors que tous les autres candidats rassembleront sur leur nom des électeurs motivés et fidèles, mais aussi une proportion non négligeable d’électeurs qui voteront davantage contre Sarkozy que pour eux.
Les soutiens du président bataillent pour une candidature d’union, car ils ont peur que l’éparpillement des voix au premier tour empêche une qualification de Nicolas SARKOZY pour le second tour, et c’est tout le contraire qui va se produire.
François HOLLANDE, s’il ne fait pas d’erreur majeure, sera présent au second tour, et François BAYROU ou Marine LE PEN pourraient rassembler plus de suffrages que le président sortant, ce qui n’aurait pas été le cas si Jean Louis BORLOO s’était présenté, car sa candidature aurait divisé le camp centriste et aurait laissé une chance de qualification à Nicolas SARKOZY.
Une partie des électeurs potentiels de Jean Louis BORLOO se tourneront vers le socialiste François HOLLANDE, brillant vainqueur des primaires citoyennes, qui est moins taxé de gauchisme que sa rivale Martine AUBRY.
D’autres apporteront leur suffrage à François BAYROU, qui sera le seul à incarner le centrisme, même si des candidatures anecdotiques d’Hervé MORIN ou Dominique GALOUZEAU DE VILLEPIN devaient aller à terme.
Malheureusement, les voix de ceux qui ne veulent pas d’un président de gauche ni d’un Sarkozy iront, par ailleurs, vers Marine LE PEN.
Nicolas SARKOZY refuse de comprendre qu’une partie des électeurs NE VEUT PAS qu’il prolonge son séjour à l’Elysée. Qu’il empêche untel ou untel de se présenter pour que les voix ne s’éparpillent pas ne sert à rien, car ceux qui ne veulent pas voter pour lui ne le feront pas.
Il est certainement le candidat qui recueillera la plus forte proportion de votes « qualifiés » ou « utiles ». Les Françaises et Français qui apporteront leur soutien à Nicolas SARKOZY le feront POUR lui, alors que tous les autres candidats rassembleront sur leur nom des électeurs motivés et fidèles, mais aussi une proportion non négligeable d’électeurs qui voteront davantage contre Sarkozy que pour eux.
Les soutiens du président bataillent pour une candidature d’union, car ils ont peur que l’éparpillement des voix au premier tour empêche une qualification de Nicolas SARKOZY pour le second tour, et c’est tout le contraire qui va se produire.
François HOLLANDE, s’il ne fait pas d’erreur majeure, sera présent au second tour, et François BAYROU ou Marine LE PEN pourraient rassembler plus de suffrages que le président sortant, ce qui n’aurait pas été le cas si Jean Louis BORLOO s’était présenté, car sa candidature aurait divisé le camp centriste et aurait laissé une chance de qualification à Nicolas SARKOZY.
mercredi 12 octobre 2011
Non,la primaire n’est pas encore jouée ...
Pas même 10 % des voix ne séparent les deux challengers, François HOLLANDE et Martine AUBRY et, même si Ségolène ROYAL vient de manifester son soutien à son ancien compagnon en appelant à voter pour lui, et même si Arnaud MONTEBOURG semble laisser la liberté de choix à ses électeurs, le sort de cette première élection primaire est loin d’être joué.
Tout d’abord, sur un plan idéologique, peu de choses séparent réellement les deux protagonistes.
Ensuite, les « battus » ont beau dire qu’ils appellent à voter pour untel ou unetelle, les voix qu’ils ont recueillies au premier tour leur étaient personnellement destinées, et il est certain que leurs appels ne seront pas suivis par tous leurs électeurs. Certainement même certains n’iront pas voter.
Il ne faut donc pas que Martine AUBRY et François HOLLANDE changent leur discours dans le but de plaire à l’un ou l’autre de leurs adversaires du premier tour. Au contraire, et afin de montrer leur constance, leur fiabilité, ils ont intérêt à appuyer leurs positions.
François HOLLANDE a des atouts : c’est un homme, et cela compte encore en France, il ne fait pas peur et a été quasi adoubé par Jacques CHIRAC, ce qui plaît aux personnes âgées de nos campagnes.
Martine AUBRY a des handicaps : c’est une femme, et cela compte encore en France, elle n’a pas toujours donné l’impression d’être vraiment motivée, elle paraît parfois dogmatique et traîne toujours derrière elle le boulet des 35 heures, réforme qui, si personne ne souhaite vraiment la remettre en cause aujourd’hui, a tout de même fichu un sacré boxon dans nombre d’entreprises…..
François HOLLANDE a des handicaps aussi : il n’a jamais exercé le pouvoir au niveau national et, quoi qu’on en dise, son consensualisme peut paraître exagéré et peut refroidir ceux, nombreux, qui veulent un réel changement.
Martine AUBRY a des atouts : l’expérience du pouvoir, elle est une femme, mais sans être féminine à l’excès, et ce serait peut-être le moment de confier les rênes du pouvoir à une femme, ce qui en soit serait une révolution en France.
Par contre, si tel était le cas, les amateurs d’élégance vont redouter la première rencontre franco allemande au sommet qui mettrait, sur une même photo, Angela MERKEL et Martine AUBRY !
Si Martine AUBRY en a vraiment envie maintenant, et qu’elle le montre, elle est en mesure de remporter cette élection primaire et, ensuite, de battre à nouveau Nicolas SARKOZY qui a été battu une première fois, dimanche, par le succès de cette élection primaire, même s’il n’ose se l’avouer et le reconnaître.
Tout d’abord, sur un plan idéologique, peu de choses séparent réellement les deux protagonistes.
Ensuite, les « battus » ont beau dire qu’ils appellent à voter pour untel ou unetelle, les voix qu’ils ont recueillies au premier tour leur étaient personnellement destinées, et il est certain que leurs appels ne seront pas suivis par tous leurs électeurs. Certainement même certains n’iront pas voter.
Il ne faut donc pas que Martine AUBRY et François HOLLANDE changent leur discours dans le but de plaire à l’un ou l’autre de leurs adversaires du premier tour. Au contraire, et afin de montrer leur constance, leur fiabilité, ils ont intérêt à appuyer leurs positions.
François HOLLANDE a des atouts : c’est un homme, et cela compte encore en France, il ne fait pas peur et a été quasi adoubé par Jacques CHIRAC, ce qui plaît aux personnes âgées de nos campagnes.
Martine AUBRY a des handicaps : c’est une femme, et cela compte encore en France, elle n’a pas toujours donné l’impression d’être vraiment motivée, elle paraît parfois dogmatique et traîne toujours derrière elle le boulet des 35 heures, réforme qui, si personne ne souhaite vraiment la remettre en cause aujourd’hui, a tout de même fichu un sacré boxon dans nombre d’entreprises…..
François HOLLANDE a des handicaps aussi : il n’a jamais exercé le pouvoir au niveau national et, quoi qu’on en dise, son consensualisme peut paraître exagéré et peut refroidir ceux, nombreux, qui veulent un réel changement.
Martine AUBRY a des atouts : l’expérience du pouvoir, elle est une femme, mais sans être féminine à l’excès, et ce serait peut-être le moment de confier les rênes du pouvoir à une femme, ce qui en soit serait une révolution en France.
Par contre, si tel était le cas, les amateurs d’élégance vont redouter la première rencontre franco allemande au sommet qui mettrait, sur une même photo, Angela MERKEL et Martine AUBRY !
Si Martine AUBRY en a vraiment envie maintenant, et qu’elle le montre, elle est en mesure de remporter cette élection primaire et, ensuite, de battre à nouveau Nicolas SARKOZY qui a été battu une première fois, dimanche, par le succès de cette élection primaire, même s’il n’ose se l’avouer et le reconnaître.
samedi 8 octobre 2011
Frédéric et Babu.
Précédemment, je désapprouvais la larme indécente versée par Frédéric MITTERRAND sur le quai du métro, en hommage à Babu.
A l’époque, ce jeune Indien de 33 ans était encensé, après être mort sur les rails du métro, suite à une chute provoquée par un délinquant qui s’était attaqué à une passagère du métro.
Je ne comprenais pas ce que venait faire là le ministre de la culture, si ce n’est se refaire une image sur le dos d’un fait divers, ce qui est tout-à-fait pitoyable pour un personnage politique, quel qu’il soit !
Aujourd’hui, suite aux déclarations du supposé délinquant, suite aux divers témoignages relevés, et au vu des enregistrements vidéo, il semblerait que les faits ne se soient pas du tout déroulés comme il avait été dit, que le présumé coupable n’était peut-être qu’un importun, et que Babu n’aurait pas eu une attitude correcte.
Je ne vais pas pour autant justifier sa fin tragique, bien au contraire.
Ce que je veux fustiger, c’est l’attitude ignoble et intolérable de nos politiques qui profitent de faits divers pour se rendre coupables d’abus d’émotion, qui se montrent lorsque des gens pleurent les leurs, qui annoncent que « tout sera fait », soit pour aider les victimes, soit pour rechercher les auteurs des crimes ou délits et les punir de la façon la plus sévère qui soit, et qui ne font rien après…
Si au moins avant de s’exposer ainsi, ils prenaient des précautions… Je pense au Président SARKOZY qui reçoit parfois promptement en son palais des proches de victimes, et victimes elles-mêmes qui, c’est déjà arrivé, ne soient pas tout-à fait nets…
J’entends ces phrases que l’on pourrait passer en boucle :
« Je prends l’engagement de châtier les coupables…. »
« Les auteurs seront punis… »
« Nous mettrons tout en œuvre pour … »
« Tous nos moyens seront mobilisés »…..
Mais, huit jours, un mois, un an plus tard, les coupables ne sont pas arrêtés, les victimes sont seules et abandonnées, et déjà nos autorités profitent d’un autre fait-divers pour afficher, sur les écrans, plus encore que leur détermination, leur image et leurs vaines promesses.
A l’époque, ce jeune Indien de 33 ans était encensé, après être mort sur les rails du métro, suite à une chute provoquée par un délinquant qui s’était attaqué à une passagère du métro.
Je ne comprenais pas ce que venait faire là le ministre de la culture, si ce n’est se refaire une image sur le dos d’un fait divers, ce qui est tout-à-fait pitoyable pour un personnage politique, quel qu’il soit !
Aujourd’hui, suite aux déclarations du supposé délinquant, suite aux divers témoignages relevés, et au vu des enregistrements vidéo, il semblerait que les faits ne se soient pas du tout déroulés comme il avait été dit, que le présumé coupable n’était peut-être qu’un importun, et que Babu n’aurait pas eu une attitude correcte.
Je ne vais pas pour autant justifier sa fin tragique, bien au contraire.
Ce que je veux fustiger, c’est l’attitude ignoble et intolérable de nos politiques qui profitent de faits divers pour se rendre coupables d’abus d’émotion, qui se montrent lorsque des gens pleurent les leurs, qui annoncent que « tout sera fait », soit pour aider les victimes, soit pour rechercher les auteurs des crimes ou délits et les punir de la façon la plus sévère qui soit, et qui ne font rien après…
Si au moins avant de s’exposer ainsi, ils prenaient des précautions… Je pense au Président SARKOZY qui reçoit parfois promptement en son palais des proches de victimes, et victimes elles-mêmes qui, c’est déjà arrivé, ne soient pas tout-à fait nets…
J’entends ces phrases que l’on pourrait passer en boucle :
« Je prends l’engagement de châtier les coupables…. »
« Les auteurs seront punis… »
« Nous mettrons tout en œuvre pour … »
« Tous nos moyens seront mobilisés »…..
Mais, huit jours, un mois, un an plus tard, les coupables ne sont pas arrêtés, les victimes sont seules et abandonnées, et déjà nos autorités profitent d’un autre fait-divers pour afficher, sur les écrans, plus encore que leur détermination, leur image et leurs vaines promesses.
Libellés :
BABU,
EMOTION,
IMAGE,
MITTERRAND,
POLITIQUES
jeudi 6 octobre 2011
La critiquable instrumentalisation de faits divers.
A l’heure où j’écris ces lignes, le trafic ferroviaire est très perturbé en France, car de nombreux contrôleurs de la SNCF, ainsi que d’autres personnels d’ailleurs, exercent leur « droit de retrait » suite à la violente agression dont a été victime l’un des leurs pendant son service ce matin.
Alors qu’il voulait contrôler le billet d’un passager, celui-ci lui a asséné plusieurs coups de couteau, et ses jours seraient en danger.
C’est un acte tout-à-fait condamnable, bien évidemment, et il semblerait que l’auteur de cette agression soit coutumier de faits de violence, mais la réaction du personnel SNCF est totalement disproportionnée.
Le droit de retrait devrait s’exercer lorsqu’un danger imminent, voire immédiat, menace le personnel. Or, en l’espèce, ce n’est pas le cas. Un contrôleur a été agressé de façon isolée, et son agresseur mis hors d’état de nuire.
Où est le danger pour tous les autres ?
De façon générale, la sécurité à bord des trains, pour les passagers comme le personnel, s’est dégradée ces dernières années, et cette action n’y changera rien, d’autant plus qu’elle cause toutes sortes de problèmes à de multiples usagers.
Pourquoi le personnel SNCF, plutôt que de se mettre en retrait, n’a-t-il pas choisi de tenir son poste parmi les voyageurs, et de ne pas composter leur billet mais de consacrer quelques minutes pour expliquer aux usagers ce qui s’était passé et leur ressenti ?
Ensuite, une action forte est indispensable, face à la direction de la SNCF et au gouvernement, valable pour nombre d’autres personnes dans les hôpitaux, l’enseignement, etc… pour qu’on arrête de supprimer des postes.
Là en effet réside une des causes de la multiplication des incivilités, agressions verbales ou même physiques. Trop de personnels se retrouvent seuls face à de grands ados ou adultes qui font fi de toute politesse, de tout respect. S’ils avaient face à eux deux personnes plutôt qu’une, ils ne réagiraient pas de la même façon. S’ils avaient été encadrés correctement pendant leur scolarité, ils n’en seraient certainement pas arrivés où ils en sont.
Mais on préfère visiblement diminuer les surveillants dans les écoles, les animateurs dans les cités et proposer ensuite d’encadrer ces jeunes qu’on a laissés tout faire par des militaires ou anciens militaires ! C’est une honte !
Les gouvernements actuels sont des pyromanes, qui laissent s’allumer des feux pour montrer, avec force publicité, des nouveaux moyens de lutter contre ces incendies de banlieues ou d’ailleurs, sans pouvoir mettre en œuvre ces moyens !
Plutôt que de chercher sans cesse de nouveaux médicaments pour lutter contre ces maladies de nos sociétés, pourquoi ne lutte-t-on pas contre les causes de ces maladies ? Pourquoi avoir arrêté toute prévention ?
Si une réelle surveillance, avec de vrais êtres humains, existait dans le métro, Rajinder SINGH ne serait pas mort à 33 ans sur les rails du métro, et le ministre de la culture Frédéric MITTERRAND n’aurait pas eu besoin d’aller verser publiquement sa larme indécente sur un quai de métro.
Alors qu’il voulait contrôler le billet d’un passager, celui-ci lui a asséné plusieurs coups de couteau, et ses jours seraient en danger.
C’est un acte tout-à-fait condamnable, bien évidemment, et il semblerait que l’auteur de cette agression soit coutumier de faits de violence, mais la réaction du personnel SNCF est totalement disproportionnée.
Le droit de retrait devrait s’exercer lorsqu’un danger imminent, voire immédiat, menace le personnel. Or, en l’espèce, ce n’est pas le cas. Un contrôleur a été agressé de façon isolée, et son agresseur mis hors d’état de nuire.
Où est le danger pour tous les autres ?
De façon générale, la sécurité à bord des trains, pour les passagers comme le personnel, s’est dégradée ces dernières années, et cette action n’y changera rien, d’autant plus qu’elle cause toutes sortes de problèmes à de multiples usagers.
Pourquoi le personnel SNCF, plutôt que de se mettre en retrait, n’a-t-il pas choisi de tenir son poste parmi les voyageurs, et de ne pas composter leur billet mais de consacrer quelques minutes pour expliquer aux usagers ce qui s’était passé et leur ressenti ?
Ensuite, une action forte est indispensable, face à la direction de la SNCF et au gouvernement, valable pour nombre d’autres personnes dans les hôpitaux, l’enseignement, etc… pour qu’on arrête de supprimer des postes.
Là en effet réside une des causes de la multiplication des incivilités, agressions verbales ou même physiques. Trop de personnels se retrouvent seuls face à de grands ados ou adultes qui font fi de toute politesse, de tout respect. S’ils avaient face à eux deux personnes plutôt qu’une, ils ne réagiraient pas de la même façon. S’ils avaient été encadrés correctement pendant leur scolarité, ils n’en seraient certainement pas arrivés où ils en sont.
Mais on préfère visiblement diminuer les surveillants dans les écoles, les animateurs dans les cités et proposer ensuite d’encadrer ces jeunes qu’on a laissés tout faire par des militaires ou anciens militaires ! C’est une honte !
Les gouvernements actuels sont des pyromanes, qui laissent s’allumer des feux pour montrer, avec force publicité, des nouveaux moyens de lutter contre ces incendies de banlieues ou d’ailleurs, sans pouvoir mettre en œuvre ces moyens !
Plutôt que de chercher sans cesse de nouveaux médicaments pour lutter contre ces maladies de nos sociétés, pourquoi ne lutte-t-on pas contre les causes de ces maladies ? Pourquoi avoir arrêté toute prévention ?
Si une réelle surveillance, avec de vrais êtres humains, existait dans le métro, Rajinder SINGH ne serait pas mort à 33 ans sur les rails du métro, et le ministre de la culture Frédéric MITTERRAND n’aurait pas eu besoin d’aller verser publiquement sa larme indécente sur un quai de métro.
Inscription à :
Articles (Atom)