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lundi 18 janvier 2021

Misère des journaux télévisés.…et au revoir Jean Pierre BACRI

 

Depuis la fin décembre, les journaux télévisés sont insupportables et d’une nullité extrême.

Dès le mardi, la question principale est : « Que va dire le Premier ministre jeudi ? ». Jeudi et vendredi, on revient sur ses déclarations. En attendant, des reportages sans intérêt interrogent des quidams sur les conséquences d’un hypothétique couvre-feu avancé à 18 heures. Une fois ce couvre-feu avancé effectif, les reportages nous montrent ces braves gens qui ont dû s’adapter à cette mesure.

Puis ils parlent des vaccins, des masques, etc. En répétant tous les jours la même chose, en étant plutôt négatifs, en semant le doute…


Et que dire de cette « édition spéciale » de TF1 tous les jours vers 19h45, qui n’est plus spéciale, puisque systématique et quotidienne, et qui n’a qu’un but commercial pour la chaîne : capter le public et faire monter le prix des spots publicitaires. A quand, à la fin de cette édition spéciale, une question avec un choix de réponse à envoyer par SMS pour gagner des milliers d’€uros ?

C’est consternant.



Merci Jean Pierre BACRI d’être décédé ce jour, une partie que j’espère importante des journaux télévisés vous sera peut-être consacrée, ça nous changera ! Quand disparaît un artiste, une lumière s’éteint ici-bas, mais une étoile nouvelle apparaît dans les cieux.

samedi 2 janvier 2021

Lettre à Monsieur le Ministre de l’Intérieur.

 

Monsieur le Ministre,


Des centaines de jeunes se sont rassemblés pour fêter le nouvel an, en Bretagne, ne respectant aucun des gestes barrières, mettant en danger leur santé.

Ils ont quitté le site de cette fête sauvage et illégale, certains d’entre eux ayant été verbalisés pour non-respect des consignes, beaucoup ayant réussi à passer à travers les mailles du filet tendu par les forces de l’ordre.

Désormais, ces fêtards sont repartis aux quatre coins de la France, quelques uns à l’étranger, d’où ils étaient venus pour participer à cette rave-party.

Combien ont emporté avec eux le virus que nous essayons de combattre depuis près d’un an ?

Combien vont le semer où ils sont maintenant, mettant en danger la vie de leurs parents, amis, collègues et voisins ?

Ces faits sont intolérables.

Comme tout un chacun, je ne comprends pas pourquoi cette fête n’a pas été interrompue plus tôt.

Et pourquoi tant de participants ont pu s’échapper sans être contrôlés et verbalisés.

Pourquoi tous n’ont-ils pas été verbalisés ?

Par ailleurs, on nous dit que des tests leur ont été proposés.

Ces jeunes ont enfreint la loi, se mettant en danger et se muant en diffuseurs du virus mettant en danger la santé, voire la vie d’autrui.

Vous auriez dû, Monsieur le Ministre, faire de telle sorte que :

  • aucun participant ne quitte le site sans être verbalisé

  • tous soient testés immédiatement sur place

  • tous les cas positifs soient confinés manu militari dans une caserne ou autre lieu de rétention.

Et les libertés me direz-vous ?

La liberté de chacun s’arrête ou commence celle des autres.

Nos ancêtres se sont battus pour notre liberté, mais ce n’est pas pour cette raison que des inconscients puissent abuser de leur liberté jusqu’à mettre en péril la vie de nos concitoyens.

Après ces événements, allez-vous, Monsieur le Ministre, verbaliser le citoyen lambda qui circulera en ville une demi-heure après le début du couvre-feu parce qu’il sera en retard, ou celui qui aura oublié son attestation ? Certes, il sera en tort, mais ne nuira à personne et il n’aura pas, sciemment, bravé les règles et négligé les mesures de sécurité.

Je vous souhaite, Monsieur le Ministre, de bons moments de réflexion, mais enjoignez à nos forces de l’ordre de tout faire pour appréhender les organisateurs de ce type de manifestations afin qu’ils soient présentés à un juge qui, je l’espère, les condamnera avec inflexibilité.