C’est une expression que l’on entend souvent, et, pour ce qui est des anti-mariage gay, ils devraient se faire une raison, la loi instaurant le mariage pour tous ayant été votée par la Parlement, validée par le Conseil Constitutionnel et promulguée par le Président de la République.
Qu’ils soient déçus, on peut le concevoir. Qui ne l’est pas lorsqu’une disposition à laquelle on s’oppose est malgré tout adoptée ?
Mais le problème, c’est que, au fur et à mesure des manifestations organisées par les opposants à cette réforme, certains d’entre eux se sont radicalisés, des éléments extérieurs se sont par ailleurs joints à eux, non dans le but de manifester calmement, mais de casser, de piller, de jouer à la guéguerre avec les forces de l’ordre. Ces comportements déplorables sont allés crescendo.
Or, la manifestation prévue pour dimanche 26 mai a d’ores et déjà perdu son objectif originel, qui était d’empêcher l’adoption du texte et l’entrée en vigueur de la loi. De ce fait, les opposants au mariage pour tous les plus raisonnables ne défileront certainement plus. D’autres hésitent. Les trublions et autres sauvageons seront de ce fait relativement plus importants que dans les manifestations passées et les risques de troubles, de bagarres et autre violences s’en trouveront mécaniquement augmentés.
Il faut donc que les personnalités sincères qui appelaient à manifester contre le mariage gay se fassent une raison et, au vu des risques importants encourus, et du bénéfice incertain de ce rassemblement, annulent purement et simplement ce rassemblement. Sans quoi ils devront endosser la responsabilité, au moins morale, des troubles qui pourraient survenir.
Depuis ma fenêtre, je regarde ce qui se passe autour de moi, tout près ou très loin, et je réagis à ces faits et gestes ou événements.
ANNONCE
vendredi 24 mai 2013
jeudi 23 mai 2013
Je voudrais write my posts in english…..
Madame la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherché, Geneviève FIORASO, souhaite que des cours puissent être dispensés en une langue étrangère, plus spécialement l’anglais, dans nos universités.
Ce projet a hérissé le poil de nombre de politiques français, quel que soit leur bord.
Indépendamment du fait que leur caste est particulièrement infoutue de tenir un discours dans une langue autre que le français (en leur concédant que dans cette langue ils ne s’en sortent pas trop mal), ils font preuve par leurs cris d’orfraie de leur manque total de jugeote.
J’ai personnellement étudié le latin, l’allemand en première langue pendant 7 ans, l’anglais en seconde langue pendant 5 ans et, lorsque je suis à l’étranger, j’arrive à m’en sortir, parfois en mélangeant les deux d’ailleurs….
Mais, lorsque j’étais étudiant en droit, si j’avais voulu suivre un colloque en allemand ou en anglais, je n’an aurai compris qu’une partie. Si j’avais dû prendre la parole, mes auditeurs en auraient compris encore moins. Certes, je connaissais les légendes allemandes, les Niebelungen, notamment, mais le vocabulaire courant, le parler, c’était une autre histoire.
L'enseignement des langues étrangères, en France, bien qu’il ait progressé depuis ma jeunesse, n’en reste pas moins très en-deçà de ce qu’il devrait être.
Introduire des langues étrangères dans l’enseignement, au point d’assurer des cours autres que de langue en anglais, en allemand, en espagnol, ne saurait être que bénéfique. Loin de nuire à la francophonie, cette réforme permettrait d’améliorer le niveau de nos concitoyens et ils pourraient s’exprimer de bien meilleure manière au milieu d’étrangers, ce qui ne manquerait pas d’améliorer notre rayonnement, tant culturel que scientifique ou économique.
Combien de marchés à l’export avons-nous perdu parce que nous ne comprenions pas ou mal nos interlocuteurs ?
Parlant et comprenant vraiment leur langue, nous pourrions mieux appréhender leur culture, leur mode de vie, leur façon de penser, et nous serions mieux à même de leur expliquer notre civilisation, nos besoins, nos souhaits, nos espoirs.
Le français a été une grande langue vivante, la langue des lettres et de la diplomatie. Mais il a été, et ne l’est plus tout seul maintenant. Il est dommage que dans bien des domaines il ait été supplanté par l’anglais, mais c’est ainsi, et il ne nous est pas possible de faire marche arrière.
Alors, allons de l’avant et soutenons le projet de Geneviève FIORASO.
Ce projet a hérissé le poil de nombre de politiques français, quel que soit leur bord.
Indépendamment du fait que leur caste est particulièrement infoutue de tenir un discours dans une langue autre que le français (en leur concédant que dans cette langue ils ne s’en sortent pas trop mal), ils font preuve par leurs cris d’orfraie de leur manque total de jugeote.
J’ai personnellement étudié le latin, l’allemand en première langue pendant 7 ans, l’anglais en seconde langue pendant 5 ans et, lorsque je suis à l’étranger, j’arrive à m’en sortir, parfois en mélangeant les deux d’ailleurs….
Mais, lorsque j’étais étudiant en droit, si j’avais voulu suivre un colloque en allemand ou en anglais, je n’an aurai compris qu’une partie. Si j’avais dû prendre la parole, mes auditeurs en auraient compris encore moins. Certes, je connaissais les légendes allemandes, les Niebelungen, notamment, mais le vocabulaire courant, le parler, c’était une autre histoire.
L'enseignement des langues étrangères, en France, bien qu’il ait progressé depuis ma jeunesse, n’en reste pas moins très en-deçà de ce qu’il devrait être.
Introduire des langues étrangères dans l’enseignement, au point d’assurer des cours autres que de langue en anglais, en allemand, en espagnol, ne saurait être que bénéfique. Loin de nuire à la francophonie, cette réforme permettrait d’améliorer le niveau de nos concitoyens et ils pourraient s’exprimer de bien meilleure manière au milieu d’étrangers, ce qui ne manquerait pas d’améliorer notre rayonnement, tant culturel que scientifique ou économique.
Combien de marchés à l’export avons-nous perdu parce que nous ne comprenions pas ou mal nos interlocuteurs ?
Parlant et comprenant vraiment leur langue, nous pourrions mieux appréhender leur culture, leur mode de vie, leur façon de penser, et nous serions mieux à même de leur expliquer notre civilisation, nos besoins, nos souhaits, nos espoirs.
Le français a été une grande langue vivante, la langue des lettres et de la diplomatie. Mais il a été, et ne l’est plus tout seul maintenant. Il est dommage que dans bien des domaines il ait été supplanté par l’anglais, mais c’est ainsi, et il ne nous est pas possible de faire marche arrière.
Alors, allons de l’avant et soutenons le projet de Geneviève FIORASO.
mardi 21 mai 2013
La mort volontaire n’est pas incompatible avec la décence
Le choix de sa fin de vie est affaire personnelle et très respectable, et nombre d’anonymes, mais aussi de personnes plus connues, parmi lesquelles Mireille JOSPIN, Roger QUILLIOT et, plus récemment le prix Nobel belge Christian DE DUVE, qui ont choisi, au soir de leur vie, de quitter ce monde dans la dignité et la sérénité.
Ces jours-ci, un homme s’est suicidé devant de jeunes enfants dans une école. Ce geste horrible peut certainement être mis sur le compte d’un état maladif et dépressif.
Que penser par contre du suicide, ce jour, du sulfureux historien d’extrême droite Dominique VENNER, qui s’est tiré une balle dans la bouche devant l’autel de la cathédrale Notre Dame de Paris, alors que de nombreux touristes et pélerins s’y trouvaient.
Quelles que soient les raisons de ce suicide, ce départ volontaire est « gâché » par les circonstances dans lesquelles il s’est déroulé.
S’il voulait donner un retentissement à son départ, il aurait pu le faire d’une façon bien plus décente, sans choquer des personnes qui ont du, malgré elles, assister à un spectacle auquel elles n’étaient pas préparées.
Choisir le moment de son dernier départ, ainsi que la façon de partir, en dehors de toute pathologie liée à un état dépressif, ce qu’on peut appeler la « mort volontaire », doit être un acte plein d’humanité. Il doit se faire dans le respect des autres, dans la sérénité et, si possible, dans la discrétion. Ainsi avaient d’ailleurs procédé les trois personnes que je citais plus haut, qui avaient pris toutes leurs dispositions, prévenu leurs enfants, prévu que leur choix soit dévoilé au public ultérieurement, mais sans fanfaronnade ni exubérance.
lundi 20 mai 2013
Abdelaziz Bouteflika (1937-2013 ?).
Voici plusieurs semaines que le président algérien Abdelaziz BOUTEFLIKA, âgé de 76 ans est venu à Paris, à l’hôpital du Val de Grâce pour y subir des examens médicaux, a priori consécutivement à un cancer de l’estomac pour lequel il avait déjà été soigné en 2006.
La France, qui a accueilli et qui soigne le dirigeant algérien, en raison du secret médical et du principe de non-ingérence dans les affaires d’un pays tiers, ne fait aucun commentaire.
Le gouvernement algérien, jusqu’à hier, fidèle à l’obscurantisme qui le caractérise depuis toujours, n’a donné aucune information réelle et sérieuse sur l’état de santé de son chef d’Etat.
Mais les Algériens s’interrogent. Trop, de l’avis des autorités qui ont, ce matin, interdit la parution de deux journaux, « Man Journal » et « Djaridati », parce qu’ils posaient la question de l’état de santé réel de BOUTEFLIKA et de sa succession, évoquant le « coma profond » dans lequel serait plongé le chef d’Etat.
On pense immanquablement à la fin d’Hugo CHAVEZ, qui se rétablissait fictivement, le temps pour sa garde rapprochée de mettre en place la succession qui lui plaisait.
Ce soir, pourtant, en réaction à toutes ces interrogations, le premier ministre algérien, Abdelmalek SELLAL, a communiqué sur le sujet, déclarant que le président devait se reposer encore, que son pronostic vital n’était pas engagé, et que son état allait de mieux en mieux.
Personne ne le croit.
Pourquoi un régime qui cache le maximum de choses a sa population deviendrait-il brutalement transparent ?
Les dirigeants algériens ont peur. Peur que la disparition d’Abdelaziz BOUTEFLIKA ouvre la porte à un printemps algérien qui, forcément, passerait par des épisodes violents et sanglants. Le régime algérien est une dictature liberticide et, à la moindre faille du carcan qui enserre la population, celle-ci en profitera pour se battre pour davantage de liberté.
Il aurait fallu, plus tôt, écouter le peuple et lui concéder des libertés.
La mort de BOUTEFLIKA aura forcément d’énormes répercussions.
La France, qui a accueilli et qui soigne le dirigeant algérien, en raison du secret médical et du principe de non-ingérence dans les affaires d’un pays tiers, ne fait aucun commentaire.
Le gouvernement algérien, jusqu’à hier, fidèle à l’obscurantisme qui le caractérise depuis toujours, n’a donné aucune information réelle et sérieuse sur l’état de santé de son chef d’Etat.
On pense immanquablement à la fin d’Hugo CHAVEZ, qui se rétablissait fictivement, le temps pour sa garde rapprochée de mettre en place la succession qui lui plaisait.
Ce soir, pourtant, en réaction à toutes ces interrogations, le premier ministre algérien, Abdelmalek SELLAL, a communiqué sur le sujet, déclarant que le président devait se reposer encore, que son pronostic vital n’était pas engagé, et que son état allait de mieux en mieux.
Personne ne le croit.
Pourquoi un régime qui cache le maximum de choses a sa population deviendrait-il brutalement transparent ?
Les dirigeants algériens ont peur. Peur que la disparition d’Abdelaziz BOUTEFLIKA ouvre la porte à un printemps algérien qui, forcément, passerait par des épisodes violents et sanglants. Le régime algérien est une dictature liberticide et, à la moindre faille du carcan qui enserre la population, celle-ci en profitera pour se battre pour davantage de liberté.
Il aurait fallu, plus tôt, écouter le peuple et lui concéder des libertés.
La mort de BOUTEFLIKA aura forcément d’énormes répercussions.
dimanche 5 mai 2013
François, un an après…
Depuis plusieurs jours déjà, on nous ressasse de bilans de la première année de présidence de François HOLLANDE, bons pour certains, mitigés pour d’autres, catastrophiques pour d’autres encore, selon leur appartenance politique ou les espoirs qu’ils avaient mis dans cette élection.
Sur le bulletin de l’élève François HOLLANDE, je pense sincèrement que l’on peut mettre : « Satisfaisant, mais peut mieux faire. »
Il est vrai qu’il n’a pas été inactif, et que les circonstances ne l’ont pas aidé. Les premières semaines ont vu la mise en place de toute une équipe dirigeante, dont beaucoup n’avaient pas d’expérience de gouvernement, alors même que l’on découvrait des cadavres dans bon nombre de placards, et que le climat économique mondial n’était pas serein.
Si on a une once d’honnêteté, on ne peut pas imputer à François HOLLANDE le niveau du chômage en France, les conditions de vie difficiles, la perte de pouvoir d’achat des ménages. Ceux-ci sont directement les conséquences de la crise mondiale, aggravées par des mesures de réductions d’effectifs qui avaient été sciemment repoussées après l’élection présidentielle.
Certes, le candidat HOLLANDE avait fait des promesses exagérées et d’autres qu’il n’était pas en mesure de contrôler, mais tous les candidats ont fait ainsi, et depuis toujours, et, ne dit-on pas que les promesses n’engagent que ceux qui les croient ? D’ailleurs tout citoyen qui s’intéresse un tant soit peu à la politique sait très bien que dans les professions de foi des candidats à une élection certaines promesses sont faites pour rester au stade de promesse et ne sont pas destinées à être réalisées.
La France, par son intervention au Mali, a su montrer qu’il fallait encore compter sur elle au plan international.
Au niveau de l’Union Européenne, sans acrimonie aucune, il faut bien reconnaître qu’elle était dominée par l’Allemagne, et que l’actuel rééquilibrage est plutôt sain.
La France, pays des libertés et de la tolérance vient d’autoriser le mariage pour tous, c’est un grand pas en avant.
C’est sûr, il faudrait plus de ci, plus de là, moins de ci, moins de ça, mais il reste encore quatre cinquièmes du quinquennat, et je suis prêt à parier que, dans quatre ans, François HOLLANDE sera un candidat sérieux à sa succession.
Sur le bulletin de l’élève François HOLLANDE, je pense sincèrement que l’on peut mettre : « Satisfaisant, mais peut mieux faire. »
Il est vrai qu’il n’a pas été inactif, et que les circonstances ne l’ont pas aidé. Les premières semaines ont vu la mise en place de toute une équipe dirigeante, dont beaucoup n’avaient pas d’expérience de gouvernement, alors même que l’on découvrait des cadavres dans bon nombre de placards, et que le climat économique mondial n’était pas serein.
Si on a une once d’honnêteté, on ne peut pas imputer à François HOLLANDE le niveau du chômage en France, les conditions de vie difficiles, la perte de pouvoir d’achat des ménages. Ceux-ci sont directement les conséquences de la crise mondiale, aggravées par des mesures de réductions d’effectifs qui avaient été sciemment repoussées après l’élection présidentielle.
Certes, le candidat HOLLANDE avait fait des promesses exagérées et d’autres qu’il n’était pas en mesure de contrôler, mais tous les candidats ont fait ainsi, et depuis toujours, et, ne dit-on pas que les promesses n’engagent que ceux qui les croient ? D’ailleurs tout citoyen qui s’intéresse un tant soit peu à la politique sait très bien que dans les professions de foi des candidats à une élection certaines promesses sont faites pour rester au stade de promesse et ne sont pas destinées à être réalisées.
La France, par son intervention au Mali, a su montrer qu’il fallait encore compter sur elle au plan international.
Au niveau de l’Union Européenne, sans acrimonie aucune, il faut bien reconnaître qu’elle était dominée par l’Allemagne, et que l’actuel rééquilibrage est plutôt sain.
La France, pays des libertés et de la tolérance vient d’autoriser le mariage pour tous, c’est un grand pas en avant.
C’est sûr, il faudrait plus de ci, plus de là, moins de ci, moins de ça, mais il reste encore quatre cinquièmes du quinquennat, et je suis prêt à parier que, dans quatre ans, François HOLLANDE sera un candidat sérieux à sa succession.
vendredi 3 mai 2013
Les politiques et l’argent : à qui le tour ?
Après Jérôme CAHUZAC, nous avons Claude GUEANT et Thomas FABIUS.
Le premier, ancien sinistre de l’Intérieur, a fauté, c’est sûr. Si les 500 000 euros qui sont passés par son compte bancaire ne venaient peut-être pas de KHADAFI pour soutenir Nicolas SARKOZY, ils n’en sont pas moins entachés d’un parfum de fraude. Si effectivement ils sont le fruit de la vente de deux tableaux, on aimerait savoir comment Claude GUEANT les avait acquis et, surtout, comment il a pu les vendre à un prix a priori surévalué, et surtout sans en avoir reçu l’autorisation du Ministère de la Culture.
L’affaire subsidiaire des dépenses en espèces quant à elle sent le soufre également. Même si ces versements qu’il aurait eu à partir des fonds secrets, de primes de police ou de je ne sais quelle combine du Ministère de l’Intérieur qu’il a dirigé pendant une époque, selon des procédures en vigueur ou tolérées alors, on ne peut qu’en être sidéré ! On nous ressasse sans cesse l’abnégation de membres de cabinets ministériels, qui ne sont pas payés à leur juste valeur, qui ne comptent pas leur temps, etc….Facile lorsqu’en plus d’un traitement modeste on touche des enveloppes bien garnies, non déclarées, non soumises à cotisations ou impôts.
Faut-il être con pour rester simple salarié dans quelque entreprise privée que ce soit !
Thomas fils de Laurent FABIUS aurait acheté un appartement à Paris, au prix (apparemment surévalué là aussi) de sept millions d’€uros, alors qu’il n’est pas imposable au titre de l’impôt sur le revenu. Il aurait bénéficié d’un prêt garanti par sa société. Qu’un banquier se contente d’une garantie sur une société qui semble fragile et de taille modeste, c’est son affaire. Mais comment espérait-il être remboursé ? Qu’il me contacte, car je souhaiterais emprunter environ 150 000 €uros, car j’ai envie de m’acheter diverses chose, mais, je le préviens de suite, mon salaire actuel ne me permettra pas de rembourser ce prêt, sauf si le taux d’intérêt est très bas et la durée de remboursement très longue….
Il faut absolument que les ministères de l’Intérieur et de la Justice mobilisent des moyens importants sur ces deux affaires pour qu’au plus vite toutes les allégations soient vérifiées, les zones d’ombre éclaircies et que ces deux personnes, si elles ont commis une quelconque infraction, soient jugées et, le cas échéant, condamnées.
Un grand merci à MEDIAPART et au CANARD ENCHAINE, qui nous dévoilent toutes ces horreurs ! A quand de telles investigations au MONDE ou au FIGARO, au NOUVEL OBS, à l’EXPRESS, au POINT ? Et qui sera le prochain sur la sellette ?
Le premier, ancien sinistre de l’Intérieur, a fauté, c’est sûr. Si les 500 000 euros qui sont passés par son compte bancaire ne venaient peut-être pas de KHADAFI pour soutenir Nicolas SARKOZY, ils n’en sont pas moins entachés d’un parfum de fraude. Si effectivement ils sont le fruit de la vente de deux tableaux, on aimerait savoir comment Claude GUEANT les avait acquis et, surtout, comment il a pu les vendre à un prix a priori surévalué, et surtout sans en avoir reçu l’autorisation du Ministère de la Culture.
L’affaire subsidiaire des dépenses en espèces quant à elle sent le soufre également. Même si ces versements qu’il aurait eu à partir des fonds secrets, de primes de police ou de je ne sais quelle combine du Ministère de l’Intérieur qu’il a dirigé pendant une époque, selon des procédures en vigueur ou tolérées alors, on ne peut qu’en être sidéré ! On nous ressasse sans cesse l’abnégation de membres de cabinets ministériels, qui ne sont pas payés à leur juste valeur, qui ne comptent pas leur temps, etc….Facile lorsqu’en plus d’un traitement modeste on touche des enveloppes bien garnies, non déclarées, non soumises à cotisations ou impôts.
Faut-il être con pour rester simple salarié dans quelque entreprise privée que ce soit !
Thomas fils de Laurent FABIUS aurait acheté un appartement à Paris, au prix (apparemment surévalué là aussi) de sept millions d’€uros, alors qu’il n’est pas imposable au titre de l’impôt sur le revenu. Il aurait bénéficié d’un prêt garanti par sa société. Qu’un banquier se contente d’une garantie sur une société qui semble fragile et de taille modeste, c’est son affaire. Mais comment espérait-il être remboursé ? Qu’il me contacte, car je souhaiterais emprunter environ 150 000 €uros, car j’ai envie de m’acheter diverses chose, mais, je le préviens de suite, mon salaire actuel ne me permettra pas de rembourser ce prêt, sauf si le taux d’intérêt est très bas et la durée de remboursement très longue….
Il faut absolument que les ministères de l’Intérieur et de la Justice mobilisent des moyens importants sur ces deux affaires pour qu’au plus vite toutes les allégations soient vérifiées, les zones d’ombre éclaircies et que ces deux personnes, si elles ont commis une quelconque infraction, soient jugées et, le cas échéant, condamnées.
Un grand merci à MEDIAPART et au CANARD ENCHAINE, qui nous dévoilent toutes ces horreurs ! A quand de telles investigations au MONDE ou au FIGARO, au NOUVEL OBS, à l’EXPRESS, au POINT ? Et qui sera le prochain sur la sellette ?
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