ANNONCE

samedi 22 septembre 2012

La vérité sort de la bouche des enfants!!!

jeudi 20 septembre 2012

Abus de liberté.

L’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo a publié cette semaine une nouvelle série de caricatures de Mahomet, ce qui a déclenché de nombreuses réactions, tant positives que négatives.


Il est un fait que, depuis la diffusion d’une vidéo anti-islam sur le net, les musulmans en général, certains courants plus particulièrement, ont réagi de façon massive, parfois très violentes, de toutes façons de manière totalement disproportionnée.
Il est un fait également, qu’en France existe la liberté d’expression, et que ce n’est pas un blogueur qui va s’en plaindre, bien au contraire.

Ce que je ne conteste pas, c’est le droit de Charlie hebdo de publier des caricatures du prophète. Ce que je critique, par contre, c’est le moment de cette publication, alors que le monde musulman a déjà été « provoqué » par cette vidéo, et que l’hebdomadaire aurait pu différer cette publication. Ce que je condamne, c’est que cette publication a été annoncée, dans le but inavoué d’augmenter le tirage et les recettes du journal, et qu’il utilise ensuite l’argument de la liberté d’expression pour se défendre.

Liberté d’expression ne veut pas dire publier n’importe quoi et n’importe quand.

Ne dit-on pas que la liberté de chacun s’arrête là où commence celle de l’autre ?

Provoquer délibérément une catégorie de personnes du fait de leur religion, attiser le feu qui couvait et, ce faisant, prendre le risque de causer des événements – même totalement injustifiables !- qui sont susceptibles de mettre en danger la vie d’autrui, c’est non seulement tout-à-fait irréfléchi, mais même condamnable !

Certaines fois, ce que l’on appelle l’art n’est qu’abjection. Je pense à cette vidéo bête et méchante, mais aussi à Piss Christ, cette photo d’un (artiste) américain (dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de la publicité) dont il a été question récemment, représentant un crucifix dans de l’urine, et à d’autres représentations du même acabit. Où est l’art là-dedans ? Je ne le vois pas, contrairement à la bêtise, à la méchanceté qui, eux, sont apparents.

Charlie Hebdo a, cette semaine, abusé de sa liberté d’expression, et il est à souhaiter que cet abus ne déchaîne pas de manifestations de haine.



mercredi 5 septembre 2012

Non-information et respect de la vie privée.

Tous les journaux ou presque, ont traité divers aspects de la rentrée scolaire ces derniers jours, « marronnier » habituel de chaque début de mois de septembre.


Entre les articles sur le nombre d’élèves ou de professeurs, sur les remplacements, sur le mal-être des enseignants, le stress des uns ou des autres, un article faisait état d’un professeur nantais de technologies et sciences industrielles qui avait mis à profit ses vacances d’été pour changer de sexe.

Quel est l’intérêt d’une telle information ?

Où est le respect de la vie privée, non seulement de la personne concernée, mais aussi de tous les autres professeurs nantais de technologies et sciences industrielles ?

Le fait de céder au sensationnalisme, le fait pour les journalistes de privilégier des informations qui, certes, répondent à l’attente voyeuriste des lecteurs, mais sont d’un apport intellectuel nul donne une piètre image d’une profession qui, par ailleurs, compte des membres estimables et de qualité.

Que des feuilles dont le but inavoué n’est que de faire de l’argent relaient de telles informations, soit, mais qu’elle soit reprise par une grande partie des journaux, qu’ils soient gratuits ou payants, est désolant.
C’est assouvir inutilement la soif de certains lecteurs qui ne s’intéressent qu’à des non-faits et, du même coup, les encourager à rechercher de tels « scoops ».

La situation personnelle de ce professeur ne doit pas être simple. Risquer ainsi de l’exposer aux regards lubriques ou désapprobateurs de ses condisciples, de ses élèves ne peut qu’entamer son état psychique et son moral.
Certains, victimes de tels agissements, n’ont su échapper à cette pression et à cette vindicte qu’en empruntant la voie sans issue du suicide.

Mesdames et messieurs les journalistes, bloggeurs et accros des réseaux sociaux, pesez vos paroles et vos écrits, et la terre tournera bien plus rond.



lundi 3 septembre 2012

Le dérangeant Matthieu PIGASSE.

Matthieu PIGASSE est né en mai 1968, il n’est pas marié mais a des enfants, il est directeur général de la banque d’affaires Lazard Frères en France, mais encarté au parti socialiste, il a occupé des postes dans les cabinets ministériels de Dominique STRAUSS KAHN puis Laurent FABIUS à la fin du siècle dernier, mais s’est reconverti dans le privé avec brio ; il a voulu être président du Conseil de surveillance du « Monde » mais a échoué ; il a racheté « Les Inrockuptibles », dont il a récemment confié la responsabilité à Audrey PULVAR, privée d’antenne pour cause de compagnon ministre…..


Que de raisons de jalouser cet homme, riche, mais qui dit ne pas agir pour l’argent !

Et les médias et nombre de voix se sont empressés de taper sur Matthieu PIGASSE depuis que le ministre de l’Economie Pierre MOSCOVICI a confié, à la Banque Lazard justement, un mandat de conseiller du gouvernement pour la création de la Banque Publique d’Investissement promise par le candidat François HOLLANDE.

Je ne connais pas Matthieu PIGASSE et n’ai nul intérêt à le défendre, mais il est tout de même la victime d’attaques émanant de personnes qui feraient mieux de se réjouir de la réussite d’hommes d’affaires français, plutôt que de toujours les soupçonner de tout et n’importe quoi !

Par ailleurs, il est tout-à-fait concevable, et même souhaitable, qu’il y ait des hommes de gauches qui soient riches. Etre de gauche ne signifie pas être miséreux, c’est avoir un état d’esprit et agir selon des principes caractéristiques.

Matthieu PIGASSE ne disait-il pas « Pour être motivés, les dirigeants doivent être actionnaires. Il devrait d’ailleurs en être de même pour tous les salariés» ?

Dans ses déclarations, ses choix, ses missions de conseil, Matthieu PIGASSE a su avoir des réflexions de gauche, des comportements que je qualifierais de « sociaux ». En cela, il mérite le respect, cas sa richesse ne l’empêche pas de rester fidèle à ses convictions, bien au contraire, car son raisonnement d’homme d’affaires tien compte de ces idées.

Alors dire que la mission qui lui a été confiée par le gouvernement vient le remercier d’avoir embauché Audrey PULVAR aux « Inrock.. » est aussi injuste que si on le soupçonnait d’être à l’origine de la panne informatique qu’a connue le journal « Libération », concurrent du « Monde », à la fin de la semaine passée !