Les 35 heures ont été mises en place en 2000, sous l’égide de Martine AUBRY, ministre du travail et Lionel JOSPIN, premier ministre, les objectifs principaux étant un meilleur partage du travail, via la création d’emplois et un plus grand confort apporté aux salariés par le biais d’une réduction du travail hebdomadaire ou l’instauration de journées de repos supplémentaires dites « RTT ».
Les créations d’emploi ont été très nettement au-dessous des espérances.
La diversité des accords et des modalités d’application de la loi n’ont pas non plus satisfait les travailleurs, qui ont certes en majeure partie bénéficié de temps libre supplémentaire, mais certains ont vu leur « confort de vie » réduit par des systèmes d’annualisation du temps de travail, d’autres ont dû accroître fortement leur productivité, d’autres encore, du fait de la modicité de leurs ressources, n’ont guère pu profiter de ces « loisirs » supplémentaires.
Parallèlement, l’ambiance dans nombre d’entreprises s’est dégradée du fait de nouvelles organisations du travail mises en place, les cadres ont vu leurs conditions de travail assez largement durcies en compensation de jours de RTT parfois assez nombreux, et le coût supplémentaire du travail a incité les employeurs à développer le travail à temps partiel et les horaires « coupés » en même temps qu’ils diminuaient les heures supplémentaires qui, pour certains salariés, compensaient une rémunération de base assez faible.
Faut-il pour autant revenir sur les 35 heures ?
Non, pour les raisons suivantes :
• Passer à 37 ou 38 heures entrainerait à nouveau d’interminables discussions entre partenaires sociaux pour arriver à des accords qui désorganiseraient une fois de plus le fonctionnement des entreprises ;
• Dans nombre d’industries, nous sommes déjà en surcapacité et des journées de chômage partiel sont mises en place ; il n’y a donc pas matière à augmenter la durée du travail ;
• Autant la réduction du temps de travail de 39 à 35 heures n’a pas été satisfaisante au niveau de la création d’emplois, autant il est patent qu’un allongement de la durée légale du travail créerait du chômage ;
• Les entreprises qui ont le souhait de faire travailler leurs salariés au-delà de 35 heures hebdomadaires, et qui ont du travail à leur accorder, peuvent tout-à-fait le faire actuellement, et l’augmentation de la durée du travail ne leur accorderait pas de facilité supplémentaire, seulement une baisse du coût de ces 2 ou 3 heures qui ne seraient plus « supplémentaires » et payées comme tel, au détriment d’ailleurs des salariés.
Voici quelques raisons pour ramener à leur juste valeur les propositions de l’un ou de l’autre candidat aux échéances futures visant à revenir sur les 35 heures : proposition sans intérêt aucun.
Depuis ma fenêtre, je regarde ce qui se passe autour de moi, tout près ou très loin, et je réagis à ces faits et gestes ou événements.
ANNONCE
mercredi 23 novembre 2011
mardi 15 novembre 2011
Le sort des diplômés étrangers en France : réaction irréfléchie aux conséquences néfastes non intégrées.
Le Sinistre de l’Intérieur, Claude GUEANT, avec la complicité de son homologue du Travail, Xavier BERTRAND, a publié en date du 31 mai 2011 une circulaire aux préfets dont l’objet était « La maîtrise de l’immigration professionnelle », dans laquelle il est écrit, notamment
« En effet, la priorité doit être donnée à l'insertion professionnelle des demandeurs d'emploi aujourd'hui présents, qu'ils soient de nationalité française ou étrangère, résidant régulièrement en France. Il vous appartient donc de veiller à ce que les demandes d'autorisation de travail soient instruites avec rigueur. Cette rigueur doit être d'autant plus marquée que l'emploi visé ne nécessite pas de qualifications particulièrement élevées. La procédure de changement de statut (étudiants demandant un titre de séjour professionnel) devra faire l'objet d'un contrôle approfondi. L'exception prévue pour les étudiants qui sollicitent une autorisation provisoire de séjour dans le cadre d'une recherche d'emploi doit rester rigoureusement limitée. Le fait d'avoir séjourné régulièrement en France en tant qu'étudiant, salarié en mission ou titulaire d'une carte « compétences et talents » ne donne droit à aucune facilité particulière dans l'examen de la procédure de délivrance d'une autorisation de travail. »
Certains préfets ont mis toute leur énergie dans l’application, à la lettre, de ces instructions.
Résultat : des étudiants étrangers, hautement qualifiés grâce à un cursus effectué en France, en partie à la charge du contribuable français, n’ont plus le droit d’apporter leurs compétences à des entreprises françaises, sauf à entrer dans la clandestinité !
Nous formons des jeunes qui, leur diplôme en poche, vont aller travailler dans des entreprises étrangères en leur offrant tout le savoir que nos grandes écoles leur ont transmis !
Certains d’entre eux, embauchés déjà avant la proclamation des résultats, ont vu leur contrat de travail annulé, car le visa de travail leur avait été refusé. Il y aurait même eu deux cas de ce type dans des ministères…
Ces cerveaux étrangers qui ont déjà tendance à privilégier des pays anglophones au détriment de la France, on les stigmatise encore au lieu de profiter de leur savoir pour enfin imaginer, inventer, créer et déposer des brevets, ce que bon nombre de pays ont compris et appliquent avec frénésie.
Il est pourtant évident que les postes que pourraient occuper ces étudiants étrangers, souvent, ne trouveraient pas de candidats français, notamment pour des raisons liées au niveau du salaire proposé.
Ce qui est certain aussi, c’est que ces diplômés étrangers, embauchés de façon régulière par les entreprises, contribueraient à la richesse nationale par leur travail, bien évidemment, mais également par leurs cotisations et leurs impositions, et donneraient de l’espoir et de l’exemplarité aux jeunes de nos banlieues en leur montrant qu’un immigré qui réussit n’est pas forcément un sportif ou un artiste, mais peut aussi être un chercheur, un ingénieur, un technicien.
« En effet, la priorité doit être donnée à l'insertion professionnelle des demandeurs d'emploi aujourd'hui présents, qu'ils soient de nationalité française ou étrangère, résidant régulièrement en France. Il vous appartient donc de veiller à ce que les demandes d'autorisation de travail soient instruites avec rigueur. Cette rigueur doit être d'autant plus marquée que l'emploi visé ne nécessite pas de qualifications particulièrement élevées. La procédure de changement de statut (étudiants demandant un titre de séjour professionnel) devra faire l'objet d'un contrôle approfondi. L'exception prévue pour les étudiants qui sollicitent une autorisation provisoire de séjour dans le cadre d'une recherche d'emploi doit rester rigoureusement limitée. Le fait d'avoir séjourné régulièrement en France en tant qu'étudiant, salarié en mission ou titulaire d'une carte « compétences et talents » ne donne droit à aucune facilité particulière dans l'examen de la procédure de délivrance d'une autorisation de travail. »
Certains préfets ont mis toute leur énergie dans l’application, à la lettre, de ces instructions.
Résultat : des étudiants étrangers, hautement qualifiés grâce à un cursus effectué en France, en partie à la charge du contribuable français, n’ont plus le droit d’apporter leurs compétences à des entreprises françaises, sauf à entrer dans la clandestinité !
Nous formons des jeunes qui, leur diplôme en poche, vont aller travailler dans des entreprises étrangères en leur offrant tout le savoir que nos grandes écoles leur ont transmis !
Certains d’entre eux, embauchés déjà avant la proclamation des résultats, ont vu leur contrat de travail annulé, car le visa de travail leur avait été refusé. Il y aurait même eu deux cas de ce type dans des ministères…
Ces cerveaux étrangers qui ont déjà tendance à privilégier des pays anglophones au détriment de la France, on les stigmatise encore au lieu de profiter de leur savoir pour enfin imaginer, inventer, créer et déposer des brevets, ce que bon nombre de pays ont compris et appliquent avec frénésie.
Il est pourtant évident que les postes que pourraient occuper ces étudiants étrangers, souvent, ne trouveraient pas de candidats français, notamment pour des raisons liées au niveau du salaire proposé.
Ce qui est certain aussi, c’est que ces diplômés étrangers, embauchés de façon régulière par les entreprises, contribueraient à la richesse nationale par leur travail, bien évidemment, mais également par leurs cotisations et leurs impositions, et donneraient de l’espoir et de l’exemplarité aux jeunes de nos banlieues en leur montrant qu’un immigré qui réussit n’est pas forcément un sportif ou un artiste, mais peut aussi être un chercheur, un ingénieur, un technicien.
lundi 14 novembre 2011
Faut-il ajouter un « article 16 » à la charte de l’ONU ?
L’article 16 de la constitution de la Vème République en vigueur en France donne au Président de la République, en cas de circonstances exceptionnelles, et pour une durée limitée et sous un contrôle au moins a posteriori, des pouvoirs très étendus.
L’ONU est trop souvent paralysée à cause notamment du droit de veto dont disposent les membres du Conseil de Sécurité, qui empêche l’organisation de prendre des mesures rapides et fortes. Ce n’est pas tant l’utilisation de ce droit, mais la seule menace de son emploi qui fait plier les membres.
Les événements actuels en Syrie, que même la Ligue Arabe, pourtant généralement timide à l’encontre de ses membres qui ne respectent pas les droits de leurs citoyens, s’est décidée à condamner, mériteraient une action forte de l’ONU, qui malheureusement est bloquée par la Russie ou la Chine.
Les résolutions votées par les Nations Unies sont utiles, mais souvent portent peu de fruits. Seules des sanctions commerciales, financières et économiques, à condition qu’elles soient appliquées unanimement et strictement, assorties de blocage des accès et de l’espace aérien, peuvent faire plier ces dirigeants tyranniques.
Sans aller jusqu’à l’instauration d’un tel article, ne serait-il pas possible de permettre que le véto d’un ou plusieurs membres de l’ONU puisse être rejeté par une majorité exceptionnelle de l’Assemblée Générale des Nations Unies, qui pourrait, par exemple, être de 60 ou 75 % de ses membres ?
Bien sûr, une telle prérogative « dépouillerait » les grandes nations d’une partie de leurs prérogatives, et elles n’aiment pas cela, mais alors pas du tout…..
Ne reste plus qu’à travailler dans l’ombre, à laisser libre champ à des services secrets, à des barbouzes, pour aller tenter de supprimer le dictateur syrien, conforté dans son comportement par les nombreux soutiens dont il bénéficiait il y a peu encore, alors que nul chef d’Etat n’ignorait ses méthodes indignes et cruelles, mais c’est là une autre histoire.
Soutenons le peuple syrien dans sa lutte pour la liberté et la dignité.
Ou alors un Syrien vaut-il moins qu’un Lybien ?
L’ONU est trop souvent paralysée à cause notamment du droit de veto dont disposent les membres du Conseil de Sécurité, qui empêche l’organisation de prendre des mesures rapides et fortes. Ce n’est pas tant l’utilisation de ce droit, mais la seule menace de son emploi qui fait plier les membres.
Les événements actuels en Syrie, que même la Ligue Arabe, pourtant généralement timide à l’encontre de ses membres qui ne respectent pas les droits de leurs citoyens, s’est décidée à condamner, mériteraient une action forte de l’ONU, qui malheureusement est bloquée par la Russie ou la Chine.
Les résolutions votées par les Nations Unies sont utiles, mais souvent portent peu de fruits. Seules des sanctions commerciales, financières et économiques, à condition qu’elles soient appliquées unanimement et strictement, assorties de blocage des accès et de l’espace aérien, peuvent faire plier ces dirigeants tyranniques.
Sans aller jusqu’à l’instauration d’un tel article, ne serait-il pas possible de permettre que le véto d’un ou plusieurs membres de l’ONU puisse être rejeté par une majorité exceptionnelle de l’Assemblée Générale des Nations Unies, qui pourrait, par exemple, être de 60 ou 75 % de ses membres ?
Bien sûr, une telle prérogative « dépouillerait » les grandes nations d’une partie de leurs prérogatives, et elles n’aiment pas cela, mais alors pas du tout…..
Ne reste plus qu’à travailler dans l’ombre, à laisser libre champ à des services secrets, à des barbouzes, pour aller tenter de supprimer le dictateur syrien, conforté dans son comportement par les nombreux soutiens dont il bénéficiait il y a peu encore, alors que nul chef d’Etat n’ignorait ses méthodes indignes et cruelles, mais c’est là une autre histoire.
Soutenons le peuple syrien dans sa lutte pour la liberté et la dignité.
Ou alors un Syrien vaut-il moins qu’un Lybien ?
Le réel problème des arrêts maladie.
Tout le monde sait qu’il y a des arrêts de travail abusifs, et il est légitime de tenter de récupérer dans ce gisement de nombreux milliards d’€uros, cette économie n’étant que juste et équitable et ne lésant personne.
Pour autant, le concept est simple mais l’application malaisée.
Actuellement, le salarié du privé supporte la « charge » de 3 jours de carence en cas d’arrêt maladie, parfois remboursés par l’employeur ou la mutuelle. Des rumeurs font état de l’instauration d’un possible quatrième jour de carence.
Cette carence n’existe, à ce jour, ni pour les fonctionnaires, ni en Alsace Moselle, où le droit local impose aux entreprises de payer ces trois jours, mais il faut préciser que les salariés y supportent un taux de cotisation supérieur à celui en vigueur dans la « France de l’intérieur ».
Il semble plus équitable de ne pas augmenter ce délai de carence pour les salariés du privé, mais par contre de l’élargir, au moins à hauteur de 2 jours, pour les fonctionnaires et assimilés qui en sont actuellement dispensés.
Quant aux arrêts-maladie en général, leur bien-fondé n’est pas toujours facile à établir, notamment lorsque les causes en sont la dépression ou le mal de dos….
Ne serait-il pas possible d’enregistrer plus d’informations sur la carte vitale et, surtout, les exploiter en cas de contrôle ?
Est-il normal qu’une personne consulte plus de 3 médecins différents pendant un même mois, pour une pathologie identique ?
Est-il normal qu’un même médecin cède trop souvent aux demandes plus ou moins pressantes de ses patients pour accorder des arrêts de travail ?
Ne devrait-on pas obliger un médecin à consulter la carte vitale de son patient et à tenir compte des précédentes consultations et prescriptions (si tant est que ces informations soient bien enregistrées sur la carte ; si ce n’est pas le cas, il faudrait absolument qu’elles le soient).
On ne peut comparer les prescriptions d’un médecin à l’autre, leur clientèle n’étant pas comparable, mais si on exigeait des médecins qu’ils « signalent » à l’assurance maladie le nombre d’arrêts prescrits, leur durée et leur motif, ils seraient peut-être enclins à les accorder avec davantage de parcimonie.
Il y a bien d’autres mesures possibles et imaginables, et il est malheureusement sûr qu’elles diminueront le libre-arbitre de tout un chacun, augmenteront la charge de travail et les contrôles tatillons, mais c’est là le prix à payer et, comme toujours, les abus de quelques uns causent des désagréments à la majorité honnête des gens.
On a tous déjà vu le collègue ou la connaissance, le voisin ou le parent, en arrêt-maladie pour un mal de dos, travailler dans son jardin, bâtir sa résidence secondaire, faire du sport, etc… et c’est la collectivité qui lui offre ces congés supplémentaires. Ce n’est pas normal, et il ne faut pas qu’à cause de ces profiteurs invétérés la charge des gens honnêtes augmente encore.
Pour autant, le concept est simple mais l’application malaisée.
Actuellement, le salarié du privé supporte la « charge » de 3 jours de carence en cas d’arrêt maladie, parfois remboursés par l’employeur ou la mutuelle. Des rumeurs font état de l’instauration d’un possible quatrième jour de carence.
Cette carence n’existe, à ce jour, ni pour les fonctionnaires, ni en Alsace Moselle, où le droit local impose aux entreprises de payer ces trois jours, mais il faut préciser que les salariés y supportent un taux de cotisation supérieur à celui en vigueur dans la « France de l’intérieur ».
Il semble plus équitable de ne pas augmenter ce délai de carence pour les salariés du privé, mais par contre de l’élargir, au moins à hauteur de 2 jours, pour les fonctionnaires et assimilés qui en sont actuellement dispensés.
Quant aux arrêts-maladie en général, leur bien-fondé n’est pas toujours facile à établir, notamment lorsque les causes en sont la dépression ou le mal de dos….
Ne serait-il pas possible d’enregistrer plus d’informations sur la carte vitale et, surtout, les exploiter en cas de contrôle ?
Est-il normal qu’une personne consulte plus de 3 médecins différents pendant un même mois, pour une pathologie identique ?
Est-il normal qu’un même médecin cède trop souvent aux demandes plus ou moins pressantes de ses patients pour accorder des arrêts de travail ?
Ne devrait-on pas obliger un médecin à consulter la carte vitale de son patient et à tenir compte des précédentes consultations et prescriptions (si tant est que ces informations soient bien enregistrées sur la carte ; si ce n’est pas le cas, il faudrait absolument qu’elles le soient).
On ne peut comparer les prescriptions d’un médecin à l’autre, leur clientèle n’étant pas comparable, mais si on exigeait des médecins qu’ils « signalent » à l’assurance maladie le nombre d’arrêts prescrits, leur durée et leur motif, ils seraient peut-être enclins à les accorder avec davantage de parcimonie.
Il y a bien d’autres mesures possibles et imaginables, et il est malheureusement sûr qu’elles diminueront le libre-arbitre de tout un chacun, augmenteront la charge de travail et les contrôles tatillons, mais c’est là le prix à payer et, comme toujours, les abus de quelques uns causent des désagréments à la majorité honnête des gens.
On a tous déjà vu le collègue ou la connaissance, le voisin ou le parent, en arrêt-maladie pour un mal de dos, travailler dans son jardin, bâtir sa résidence secondaire, faire du sport, etc… et c’est la collectivité qui lui offre ces congés supplémentaires. Ce n’est pas normal, et il ne faut pas qu’à cause de ces profiteurs invétérés la charge des gens honnêtes augmente encore.
dimanche 13 novembre 2011
Samuel ETO’O ou le sport bafoué
Vu cet après-midi à la télévision un reportage sur Samuel ETO’O , footballeur camerounais de 30 ans qui a quitté l’Inter de Milan pour aller jouer dans le club caucasien du FK ANJI MAKHATCHKALA, pour un salaire annuel de 20 millions d’€uros, augmenté de 20 000 €uros par but et 10 000 €uros par passe décisive.
On l’a vu découvrir son nouvel appartement, de 1 000 mètres carrés, avec piscine dans le salon, sauna, hammam, mis gracieusement à sa disposition, dont il a d’ailleurs critiqué la taille, trop petite à ses yeux, de l’écran plat de sa télévision !!!
Sa famille étant restée à Milan, il va y passer ses jours de repos, à bord d’un jet privé…
Cette débauche d’argent est proprement écoeurante, même si le reportage précise qu’il a investi une partie de sa fortune pour créer une école de football au Cameroun, où il a par ailleurs offert à ses parents une maison avec 24 salles de bains, ou quelque chose du genre.
D’où vient tout cet argent dont dispose le magnat russe propriétaire de ce club de foot ?
Par ailleurs, où est l’esprit du sport dans tout cela ?
On l’a vu découvrir son nouvel appartement, de 1 000 mètres carrés, avec piscine dans le salon, sauna, hammam, mis gracieusement à sa disposition, dont il a d’ailleurs critiqué la taille, trop petite à ses yeux, de l’écran plat de sa télévision !!!
Sa famille étant restée à Milan, il va y passer ses jours de repos, à bord d’un jet privé…
Cette débauche d’argent est proprement écoeurante, même si le reportage précise qu’il a investi une partie de sa fortune pour créer une école de football au Cameroun, où il a par ailleurs offert à ses parents une maison avec 24 salles de bains, ou quelque chose du genre.
D’où vient tout cet argent dont dispose le magnat russe propriétaire de ce club de foot ?
Par ailleurs, où est l’esprit du sport dans tout cela ?
Comme il faut condamner les bonus extravagants des traders qui ont mis sur la paille nombre de particuliers et d’entreprises, il faut mettre fin à ces abus car d’une part ceux qui en bénéficient perdent tout contact avec la réalité et tout repère et, d’autre part, les fortunes qui sont à l’origine de ces salaires mirobolants sont souvent d’origine discutable.
Bien sûr Samuel ETO’O, comme tous ceux qui sont dans son cas ne sont responsables, ni de la pauvreté qui sévit dans leur pays d’origine, ni des spoliations dont ont pu être victimes ceux qui ont contribué, bien malgré eux, à créer la fortune de leurs « sponsors » ou « employeurs », mais le fait d’accepter cette situation ne les dispense pas de toute critique.
Il en est de même de ces stars qui se déplacent sur des ponts d’or pour aller se produire lors de l’anniversaire de ces chers dictateurs, voire tyrans, qui sévissent encore dans divers pays. Certains s’y sont fait prendre, déjà, mais de trop nombreux acceptent encore de vendre leur âme pour des gains faramineux et injustifiés.
Quand on connaît l’influence qu’exercent les célébrités, les sportifs notamment, et les footballeurs particulièrement, sur nos jeunes, on ne peut que déplorer ces comportements qui leur donnent du sport une image désastreuse.vendredi 11 novembre 2011
La violence n’est pas que routière !
Hier matin, j’ai fait en voiture le trajet Strasbourg-Lyon et sur les 120 km environ qui séparent la métropole alsacienne de sa consoeur Mulhouse, il y a je crois 3 radars automatiques. Hier donc, au bord de la route se trouvaient en plus des forces de police ou de gendarmerie, « radarisées » ou non, à 4 reprises !
Par ailleurs, une alternance de limitations de vitesse tantôt à 130 km/h, tantôt à 110, voire à 90 km/h font que régulièrement on ne sait même plus quelle est la vitesse autorisée ! En empruntant cet itinéraire, on est à mon sens victime d’une tentative de racket étatique patent !
Et pendant ce temps, si on veut rester dans le domaine de la sécurité routière, de véritables chauffards se conduisent impunément en véritables dangers de la route dans nos agglomérations, en prenant pour eux-mêmes, mais surtout pour les autres usagers, notamment piétons et cyclistes, de risques autrement plus importants qu’un dépassement de 10, voire 20 km de la vitesse autorisée sur une autoroute !
Et si, sur ces 8 représentants des forces de l’ordre qui étaient à l’affut au bord de l’A 35, la moitié seulement étaient occupés à effectuer des rondes dans nos villes, nos campagnes ou nos cités, l’insécurité ou, à tout le moins le sentiment d’insécurité ne diminueraient-il pas ? Les recettes fiscales immédiates de l’Etat s’en ressentiraient, c’est sûr, mais le bénéfice à plus long terme ne serait-il pas plus important que le produit de ces amendes pour excès de vitesse parfois extorquées aux conducteurs ?
La sécurité routière est importante, et que des radars ou forces de l’ordre surveillent les zones accidentogènes est nécessaire, mais placer des radars, fixes ou mobiles, essentiellement en fonction de leur rentabilité est un abus.
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dimanche 6 novembre 2011
Touchants « Intouchables ».
Par hasard hier soir je suis allé au cinéma avec des amis, et nous sommes allé voir « INTOUCHABLES » d’Eric TOLEDANO et Olivier NAKACHE, avec, dans les rôles principaux, Omar SY et François CLUZET.
Il faut aller voir ce film !
Le contexte est très difficile, puisqu’il s’agit de la vie d’un homme devenu tétraplégique à la suite d’un accident de parapente et de son assistant.
Bien sûr, la fortune de l’infirme lui facilite grandement les choses, mais on n’en a cure. L’important, ce sont tous les thèmes qu’aborde le film, par la voix de ses acteurs : le handicap, bien sur, mais aussi la sexualité et l’hygiène des handicapés, le regard des autres, la pitié et la compassion.
Et on rit, et on pleure de rire !
Le scénario est inspiré de la vie réelle de Philippe POZZO DI BORGO, ancien directeur des champagnes Pommery, devenu tétraplégique suite à un accident de parapente, et de son iconoclaste assistant Abdel SELLOU, qui ont passé dix ans côte à côte. Le comte POZZO DI BORGO a d’ailleurs publié, en 2001 un livre témoignage « Le second souffle » dans lequel il évoque sa vie, sa souffrance, son handicap, le décès de son épouse et sa vie avec Abdel.
Ces leçons de courage, leçons de vie, sont bienvenues en cette période de grisaille météorologique, mais aussi politique et économique. Passer près de deux heures à regarder ce film est une excellente cure anti-déprime !
Paris, le 18 octobre. Philippe Pozzo di Borgo et Abdel Sellou, les Intouchables qui ont inspiré les réalisateurs du film.
(arnal/starface.)
Libellés :
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Omar SY,
Philippe POZZO DI BORGO
mercredi 2 novembre 2011
Oui à l’initiative de Georges PAPANDREOU. Oui à l’€uro !
Mais que nos politiques arrêtent de nous traiter comme des ignares, enchaînant des sommets de la dernière chance qui sauvent l’Europe de la catastrophe, mais sont contredits trois jours après, prônant des mesures irréalistes ou inapplicables, fustigeant des propositions des uns ou des autres et les adoptant la semaine d’après…..
Oui Georges PAPANDREOU a raison de vouloir consulter son peuple à la veille de lui imposer des mesures drastiques. Que ne nous impose-t-on pas, à nous Français, comme à nos autres compatriotes européens, sans nous demander notre avis, sans même nous consulter ?
Oui à l’€uro et à la zone Euro, car cette monnaie commune nous a tout de même bien simplifié la vie, nous a permis de traverser bien des tempêtes qui auraient, s’il avait encore existé, bien malmené notre Franc du siècle dernier.
Et qu’on cesse de nous prédire le pire et de donner sans cesse du grain à moudre aux spéculateurs qui s’en donnent à cœur joie ! Si les Grecs rejettent le plan européen, ne reçoivent plus d’aide et finissent par sortir de la zone €uro, ce sera certes un échec, une déception, mais tout le monde, et surtout la zone €uro, s’en relèvera.
L’erreur qui a été commise, et de surcroît plusieurs fois, c’est d’avoir intégré dans la zone €uro de trop nombreux pays qui n’étaient pas prêts pour y entrer, et, ainsi, il y a eu trop d’écart entre les différents membres. Cette intégration faisait plaisir à l’impétrant, et donnait de la surface (mais malheureusement pas de la puissance) supplémentaire à la zone €uro.
Il y a par ailleurs un problème de gouvernance dans cette Union, où les petits pays comptent autant que les plus grands, où chaque membre veut récupérer plus qu’il ne met sur la table, où chaque dirigeant, faute de responsables vraiment européanistes, ne pense qu’à favoriser son pays au détriment des autres, à mettre en place des institutions ou dirigeants fades et sans saveur pour qu’ils ne prennent pas trop d’importance.
Oui Georges PAPANDREOU a raison de vouloir consulter son peuple à la veille de lui imposer des mesures drastiques. Que ne nous impose-t-on pas, à nous Français, comme à nos autres compatriotes européens, sans nous demander notre avis, sans même nous consulter ?
Oui à l’€uro et à la zone Euro, car cette monnaie commune nous a tout de même bien simplifié la vie, nous a permis de traverser bien des tempêtes qui auraient, s’il avait encore existé, bien malmené notre Franc du siècle dernier.
Et qu’on cesse de nous prédire le pire et de donner sans cesse du grain à moudre aux spéculateurs qui s’en donnent à cœur joie ! Si les Grecs rejettent le plan européen, ne reçoivent plus d’aide et finissent par sortir de la zone €uro, ce sera certes un échec, une déception, mais tout le monde, et surtout la zone €uro, s’en relèvera.
L’erreur qui a été commise, et de surcroît plusieurs fois, c’est d’avoir intégré dans la zone €uro de trop nombreux pays qui n’étaient pas prêts pour y entrer, et, ainsi, il y a eu trop d’écart entre les différents membres. Cette intégration faisait plaisir à l’impétrant, et donnait de la surface (mais malheureusement pas de la puissance) supplémentaire à la zone €uro.
Il y a par ailleurs un problème de gouvernance dans cette Union, où les petits pays comptent autant que les plus grands, où chaque membre veut récupérer plus qu’il ne met sur la table, où chaque dirigeant, faute de responsables vraiment européanistes, ne pense qu’à favoriser son pays au détriment des autres, à mettre en place des institutions ou dirigeants fades et sans saveur pour qu’ils ne prennent pas trop d’importance.
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