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jeudi 30 décembre 2010

Haro sur la SNCF !

Il y a quelques semaines je m’étais épanché sur des retards subis par des trains suite à « des problèmes d’acheminement de personnel ».
Les passagers du train Strasbourg – Port Bou de dimanche soir, en plus d’incidents non imputables à la SNCF (conditions météo) ont, eux aussi, été pénalisés par un manque de chauffeur, mais en plus par une panne de matériel certainement due à sa vétusté et/ou à un manque d’entretien, et à des troubles qui, on peut le supposer, n’auraient pas eu lieu si du personnel de surveillance était en nombre suffisant.
Il est indéniable qu’à la SNCF on oublie de plus en plus, et volontairement, la notion de service public pour celle, plus à la mode, de la profitabilité et du business. Comme de plus les syndicats restent puissants, certains gisements d’économie sont sous-exploités et les millions manquants sont cherchés dans le sous effectif institutionnalisé, l’entretien du matériel allégé, le petit client défavorisé plus que le client d’affaires des lignes TGV .

Récemment, alors que je réservais un billet de TGV Lyon Paris, le train étant complet, on m’a proposé un billet « en surnombre », la SNCF estimant que de 1 à 2 % des voyageurs ayant réservé ne prennent finalement pas le train. Si cette proportion n’est pas respectée, et que tout le monde vient, les victimes de ce surbooking se retrouvent donc debout ou assis par terre, et ce sans minoration de prix.
J’ai donc réservé sur un autre train.
Pour le retour, j’ai pu partir une heure plus tôt que prévu. J’ai donc échangé mon billet à une borne Gare de Lyon. Quelle ne fut ma surprise de me voir taxé de 10 €uros ! La prochaine fois, je changerai de TGV sans changer de billet !


A la gare de Metz, 25 personnes, dont un bébé et des gens âgés, se sont retrouvées bloquées la nuit du 24 décembre, abandonnées et sans nouvelles, ballottées de salles non chauffées en wagons tempérés (à 3 heures du matin) qu’il a fallu libérer (à 5 heures 30 du matin) parce que le train allait partir. Des plateaux repas ont été servis, mais il n’y en avait pas pour tout le monde ! Pourtant, les problèmes avaient été prévus, puisque au départ on avait promis des bus de remplacement à ces passagers perdus, puis des taxis, enfin des chambres d’hôtel. Mais ils n’ont rien eu. C’est en France, en 2010. C’est une honte. C’est mettre en danger la vie des gens, ce qui est pénalement répréhensible.

Parce que les usagers et les cheminots pâtissent de ces dégradations des conditions d’exploitation du service public, qui vont malheureusement aller en s’aggravant au vu du budget 2011 en cours de préparation, IL FAUT REAGIR !!
Seules des manifestations de mécontentement, des courriers de réclamation, des actions, y compris judiciaires, menées par des usagers lésés et des associations de défense pourront, s’ils font masse, faire le poids face à la direction de la SNCF et son ministère de tutelle pour que cesse cette démolition du service public.

Pour sauver la SNCF de demain, il faut l’attaquer aujourd’hui !

jeudi 23 décembre 2010

A l’approche des fêtes de la Nativité, aidons l’Eglise en détresse.


  





Pour tous les Chrétiens, la fête de Noël est propice au partage, à la réflexion.



Prenons le temps de faire une pause dans notre vie trépidante et de consacrer un moment à penser à nos sœurs et frères qui vivent dans la région où, justement vit le jour et vécut celui dont nous célébrons la naissance.



Pensons à leur quotidien, à leurs conditions de vie difficiles et souvent dangereuses. Comme dans nos contrées, ils subissent la crise économique et le chômage, mais, en plus ils subissent les affres d'un contexte géopolitique souvent à la limite de l'explosion, et voient leurs libertés réduites ou brimées, particulièrement la liberté de conscience ou de religion.



Ces chrétiens ont besoin de se sentir soutenus par leurs frères qui peuvent vivre librement leur foi et n'ont pas besoin de cacher leur foi ou la vivre dans la clandestinité. Faisons un geste pour eux.... 



Une association, l’AED , « Aide à l’Eglise en Détresse » agit dans toutes ces contrées où l’Eglise a besoin de nous, soit par manque de moyens matériels et/ou humains, soit par manque de liberté. Associons-nous à ses actions en apportant notre soutien à l’association ou au clergé local. Plusieurs moyens sont à notre disposition, dont le classique mais toujours bienvenu don en argent ; mais il est possible aussi de faire dire une messe par un prêtre du Moyen Orient, ou, plus simplement, d’envoyer une carte virtuelle de soutien aux Chrétiens du Moyen Orient. C’est le moins que l’on puisse faire à ces croyants qui vivent leur foi au risque de leur vie, comme l’ont montré des événements récents.



Allez visiter le site de l’AED, et agissez pour la foi en choisissant et offrant l'un des cadeaux de Noël messagers    !  





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dimanche 19 décembre 2010

La politique réserve parfois d’agréables surprises.


Après de longs mois d’atermoiements et quelques jours de fiévreuses négociations, Nicolas SARKOZY et François FILLON ont réussi à former un nouveau gouvernement il y a un peu plus d’un mois maintenant.
La nomination place Vendôme de Michel MERCIER est due plus au hasard qu’à un choix basé sur une volonté délibérée. Par ailleurs, cet homme, qui rêvait depuis longtemps d’un poste ministériel, n’avait pas fait d’éclat depuis sa nomination comme ministre de l’espace rural et de l’aménagement du territoire dans le gouvernement Fillon II . Tout en rondeurs, on s’est dit qu’il allait être la main de Nicolas SARKOZY au ministère de la Justice.
Sa récente intervention, pour défendre les juges face aux attaques renouvelées de son collègue de l’Intérieur et grand ami du Président, Brice HORTEFEUX, a été une surprise aussi inattendue qu’agréable.
Michel MERCIER aurait-il décidé d’exercer ses fonctions comme on l’attend de lui, c'est-à-dire avec liberté et fermeté, en toute indépendance, au profit de la justice et du pays ? On peut le souhaiter, et on se met à espérer qu’il continuera à défendre l’intérêt général.
On a pu croire qu’il avait trahi François BAYROU pour céder à l’attrait du maroquin, mais lorsqu’on voit comment évolue le Béarnais, on peut comprendre le Rhodanien, fin limier de la politique, qui a su mener sa barque dans le Rhône comme député, sénateur et surtout, depuis 20 ans, président du Conseil Général.
Il est déjà arrivé que des personnalités « ordinaires » deviennent d’excellents ministres ; c’est tout le mal qu’on puisse souhaiter à Michel MERCIER .

jeudi 9 décembre 2010

Couverture neigeuse.

Depuis la semaine dernière se succèdent des épisodes neigeux, dans l’Est, en Rhône-Alpes, dans l’Ouest, puis en région parisienne, tous à peu près comparables quant à leur intensité, inhabituelle, et leurs conséquences, malheureusement moins inhabituelles.
La couverture médiatique de ces événements a été correcte pour la province, elle a été à la limite de l’indécence pour l’Ile de France, montrant, une fois de plus, que hors le nombril parisien, le reste du pays n’a que peu d’importance.
Lorsque l’Ouest était englué dans cette neige, un fonctionnaire d’une préfecture a reconnu que l’organisation actuelle des services de l’Equipement, ainsi que les moyens mis à leur disposition ne permettaient pas une efficacité aussi grande que celle qui était celle des DDE dans le passé.

Que Paris soit bloqué par la neige est considéré comme une attaque contre le gouvernement ! Malheureusement, on ne peut pas accuser l’opposition d’avoir fait tomber la neige comme elle avait poussé les lycéens dans la rue il y a quelque semaines, mais on trouve des coupables (ou au moins des responsables) !

Pour le ministre de l’Intérieur, c’est parce que des routes sont penchées que les voitures perdent l’adhérence sur la neige et causent ce que, au bout de 24 heures, il consent à demi-mot à appeler la pagaille ! Je lui suggère de prendre les fonds du grand emprunt pour mettre les routes à plat !
Le premier ministre lui-même, qu’on a connu plus raisonnable, juste et équitable, a trouvé son coupable : Météo France, qui n’avait annoncé que 10 cm de neige alors qu’il y en a eu de 11 à 15. S’il n’y avait eu que les 10 cm annoncés, la pagaille eut été la même, de toutes façons.
Cette malhonnêteté me choque profondément.
Tout le monde, et eux les premiers, savent que les services de déneigement, comme trop d’autres services publics, ont perdu de leur efficacité du fait des restrictions budgétaires qui ont touché tant les effectifs que les moyens mis à leur disposition. Il suffit de le reconnaître, et on peut le comprendre, mais si on n’est pas d’accord avec cette politique. Mais rejeter la faute sur d’autres causes ou d’autres personnes, c’est du mensonge et n’est pas digne de responsables politiques.

vendredi 3 décembre 2010

On n’y voit rien….


… en Côte d’Ivoire, sinon le chaos, la violence et la misère qui se profilent à l’horizon si rapidement les deux candidats à l’élection présidentielle n’arrêtent leurs gesticulations.
Il y a eu de la fraude, c’est certain, mais l’écart entre les deux rivaux est tel que l’issue du scrutin, même sans bourrage d’urne ou trucage, aurait été le même.
L’Afrique est un continent qui va globalement assez mal, et on se rend malheureusement compte qu’à mesure que passe le temps le progrès, lui, ne passe pas. Dans nombre de pays au contraire, la situation ne cesse de se dégrader. Peut-être davantage sur le plan politique et social que sanitaire ou économique d’ailleurs.
Il y a pourtant, là comme ailleurs, des gens intelligents, mais la corruption est telle que peu de personnes réussissent à rester intègres toute leur vie, et quelle que soit leur position sociale.

Ce matin, sur France Inter, notre versatile Jack LANG bien que reconnaissant à demi-mot la victoire d’Alassane OUATTARA, n’a pas eu le courage de demander à son ami socialiste Laurent GBAGBO de reconnaître sa défaite. Il a au contraire encensé ce dernier, car il a osé organiser des élections libres et démocratiques.
Rappelez-vous tout de même, Monsieur LANG, que le président GBAGBO a sans cesse repoussé ces élections depuis 5 ans, qu’il ne respecte pas les divers accords de paix qui avaient été conclus. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est facile d’organiser des élections libres si c’est pour ne pas respecter le résultat du scrutin, mais c’est un peu ce que fait Laurent GBAGBO.
Et l’Union Africaine, dans tout cela ? On ne l’entend guère… ce qui n’est guère réjouissant non plus.

Je ne sais pas si Alassane OUATTARA est une chance pour la Côte d’Ivoire.
Ce qui est sûr par contre, c’est que si le résultat de cette élection n’est pas respecté, c’est un malheur de plus pour ce pays et ses habitants.