ANNONCE

mercredi 21 avril 2010

Jeu de l’Oie à l’Elysée.


Décidément, le Président de la République est un joueur passionné du Jeu de l’Oie ; après la case « faire plaisir aux médecins », son dernier lancer de dés l’a projeté sur la case « Sécurité, lutte contre la délinquance ». Alors ses faits et gestes sont commandés par ces impératifs.
Mais attention, quand il parle de délinquance, ce n’est pas la délinquance dite en cols blancs, non, c’est surtout la délinquance juvénile, celle causée par ces jeunes désœuvrés dans les cités, alors que fait-on ?
Ø On nomme un super flic à la Préfecture de Seine Saint Denis, et on va peut-être même lui adjoindre un autre ami flic dont on ferait un sous-préfet,
Ø On décide de supprimer les allocations familiales pour les foyers dont les enfants feraient trop souvent l’école buissonnière, mesure totalement inique qui ne frappera pas les familles qui n’ont qu’un enfant, et sanction dérisoire pour une famille aisée qui n’a que un ou deux enfants…..

Trêve de plaisanterie. Toutes les médications du Docteur Sarkozy ne font que calmer la douleur pendant un moment, jamais elles ne guérissent le mal. De plus, à force d’administrer tant de médicaments différents, sans même tenir garde des contre-indications, des effets néfastes tendent à se produire qui risquent fort de se terminer par un sérieux malaise et une expectoration en 2012 !

mardi 20 avril 2010

L’archaïsme syndical français a encore frappé !

Depuis treize jours maintenant, une partie du personnel de la SNCF est en grève.
Profitant à plein de leur pouvoir de nuisance, ces personnels usent de leur droit de grève, non pas tous en même temps, mais soit par secteur régional, soit par catégories de personnels, ce qui aboutit, à chaque fois, à une paralysie importante du transport ferroviaire, gêne bien plus importante que la réelle proportion de grévistes. Ce phénomène est assez courant dans le domaine des transports, où la complexité et les impératifs de sécurité entraînent un arrêt de l’activité même si relativement peu de personnes délaissent leur poste de travail.

Là où ces grévistes, et surtout leurs centrales syndicales ont démontré une fois encore leur archaïsme primaire, c’est en ne réagissant pas intelligemment au regard des circonstances.
La paralysie du secteur aérien aurait dû les pousser à cesser immédiatement leur grève, au moins jusqu’à un retour quasi-normal de la situation dans les airs.
Ainsi ils auraient fait preuve d’intelligence.
Ainsi ils auraient montré leur solidarité, eux dont on stigmatise assez facilement les rentes de situation.
Ainsi ils auraient pu se rendre à leur table de négociation en ayant dans les mains les atouts de l’intelligence, de la raison, de leur capacité à diriger leurs troupes, de leur aptitude à user intelligemment du droit de grève qui ne leur est pas contesté, mais dont on leur demande tout simplement d’user sans abuser.

Les voyageurs en rade ne s’y sont pas trompés, qui supportent avec fatalité les pérégrinations des voyages aériens, gênés par un phénomène naturel et de force majeure, mais qui ne comprennent pas la gêne occasionnée par une grève dont on peut, éventuellement, comprendre les causes mais pas l’opportunité ni surtout la durée.

dimanche 18 avril 2010

La ligue du football professionnel est-elle une assemblée de séniles ?

Depuis plusieurs jours maintenant, les radios et télévisions nous parlent des conséquences sur le transport aérien des nuages de poussière causés par l’éruption du volcan islandais.
L’équipe de football du Havre devait affronter celle de Bastia, en championnat de Ligue 2. Le match était prévu le vendredi 16 avril, et il a été reporté au dimanche 18, mais n’a finalement pu avoir lieu, l’équipe havraise ne pouvant prendre d’avion à destination de la Corse.
Il semblerait que la ligue du football professionnel veuille donner match gagné à Bastia, par forfait de l’équipe du Havre.
Si cette décision devait être prise ou confirmée, ce serait à désespérer des instances dirigeantes du football français !
Après une gestion calamiteuse du dossier Raymond DOMENECH et de sa succession, on pouvait déjà avoir des doutes sur cette instance, mais là on va encore plus loin.
Si l’équipe de France fait une mauvaise performance en Afrique du Sud, un certain nombre de membres de la LFP devraient se retirer !

jeudi 15 avril 2010

L’œuvre d’embellissement de la mort.


On est coutumier du fait que, dans les jours qui suivent le décès d’une personnalité, celle-ci attire sur elle des louanges dithyrambiques, souvent même en provenance de concurrents ou rivaux. Une fois un peu de temps passé, les avis se nuancent et, parfois, changent totalement. Ceci est d’autant plus vrai lorsque les circonstances du décès sont propres à accroître encore sa dramaturgie.

Le décès du Président polonais Lech KACZYNSKI et l’organisation de ses obsèques sont exemplaires à ce sujet. N’a-t-on pas prévu de l’inhumer dans la cathédrale du château de Wawel, à Cracovie, où reposent, à côté d’une quinzaine de rois de Pologne, un poète tel que Adam MICKIEWICZ, les maréchaux KOSCIUSZKO et PILSUDSKI, ou encore le général SIKORSKI, qui dirigea le gouvernement polonais exilé à Londres durant la Seconde Guerre Mondiale et périt, lui aussi, dans un accident d’avion, mais duquel, au passage, la Russie de Staline aurait pu être à l’origine ?

Certes, la disparition de Lech KACZYNSKI suscite l’émotion et, à juste titre, le chagrin de ses compatriotes, mais son action d’homme politique ne mérite pas ce traitement de faveur, quand on considère que le lieu de sépulture prévu s’apparente à un symbole situé à mi-chemin entre la Basilique de Saint Denis, où sont enterrés plusieurs Rois de France, et le Panthéon, où reposent les dépouilles de personnalités auxquelles la Nation française a voulu rendre un hommage particulier.
La procédure française est certainement l’une des meilleures qui soient en la matière. Bien après le décès, l’idée du transfert au Panthéon peut être lancée, qui donne lieu ensuite à discussion et, si le transfert est décidé, il se fait en grandes pompes, accompagné d’un hommage national.

Que fera le gouvernement polonais si, dans quelques années, une partie de la population estime que Lech KACZYNSKI ne méritait pas d’être inhumé au Wawel ?
Il est des observateurs de la vie politique polonais qui pensent que le frère jumeau du défunt président, Jaroslaw KACZYNSKI, désireux de prendre la succession de son frère, fait son possible pour dramatiser ces obsèques et créer un mythe KACZYNSKI qui se reporterait sur lui lors des élections prévues en juin prochain…..

mardi 13 avril 2010

Crions leurs noms.

Hervé GHESQUIERE et Stéphane TAPONIER.

Depuis le 30 décembre dernier, ces deux journalistes travaillaient en Afghanistan pour le compte de l’émission « Pièces à conviction » de France 3.
Jusqu’à hier, on n’avait pas le droit de savoir leur nom, pour d’incompréhensibles raisons.
Que les négociations éventuelles restent secrètes, soit.
Que leurs familles soient ménagées et que tout et n’importe quoi ne soit pas diffusé sur eux, c’est très bien.
Mais il faut parler d’EUX, il faut crier leur NOM, surtout après toutes les déclarations honteuses et outrageantes qui ont été faites à leur sujet par des « autorités ».
Hervé et Stéphane ont pris des risques, en connaissance de cause. Ils en ont peut-être pris beaucoup, mais certainement pas trop. Car ils sont allés où vivent des gens, pour les voir , les écouter, les découvrir, leur donner un témoignage de notre monde.
ILS ont fait leur travail de VRAIS journalistes.
Il faut leur en rendre hommage, les soutenir, et clamer leurs noms partout, jusqu’à ce que l’écho en parvienne aux oreilles de leurs ravisseurs.

lundi 12 avril 2010

Hypocrisie meurtrière.

Hier dans un village des Ardennes, un père de famille conduisait une mini-moto de cross pouvant sans problème atteindre la vitesse de 60 km par heure. Il avait avec lui son fils âgé de quatre ans et demi, installé devant lui, sur la selle.
Suite à une perte de contrôle, la moto a percuté un portail, et l’enfant est décédé des suites de ses blessures.
Selon « Le Figaro » qui relate ces faits sur son site internet, « les mini-motos sont en vente libre mais sont interdites à la circulation sur la voie publique en France ».
De deux choses l’une, soit on estime que ces engins sont dangereux, et on en interdit l’usage, mais aussi la vente. Soit ils ne sont pas dangereux, et on en permet l’usage comme la vente.
Il est scandaleux que pour des motifs purement mercantiles on en arrive à ces situations aberrantes qui, trop souvent, se terminent par des drames.
Il en est malheureusement ainsi pour nombre d’autres produits qui sont interdits d’utilisation ou de consommation, mais dont on tolère la vente, voire le trafic.
Messieurs les Parlementaires, prenez vos responsabilités et clarifiez la législation en vigueur dans ce domaine.

mercredi 7 avril 2010

Le bon revirement de Jean François Copé.

Jean François COPE souhaiterait revenir en arrière dans le cadre du projet de suppression totale de la publicité sur France Télévisions, fin 2011, sur la base d’une idée de Nicolas SARKOZY.
En effet, il estime que le but recherché au départ est raisonnablement presque atteint par l’interdiction de la publicité après 20 heures, et qu’il n’est pas indispensable d’aller plus loin.

Souhaitons qu’il aille au bout de sa démarche et dépose une proposition de loi en ce sens, ou que d’autres parlementaires le fassent, et qu’une union sacrée aboutisse au vote de cette proposition.
Ce revirement aurait au moins deux conséquences heureuses :
• Il n’y aurait pas de manque à gagner supplémentaire pour France Télévisions, ce qui éviterait soit une augmentation des subventions étatiques, soit une hausse de la redevance ;
• Le processus de privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions, mal engagée, notamment parce que des prétendants sont juges et parties dans cette affaire, n’aurait plus lieu d’être.
Alors, avant que Jean François COPE ne change d’avis, joignons nous à lui et encourageons sa démarche !