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jeudi 17 novembre 2016

Quand les syndicalistes planent plus haut que les avions.

13 novembre 2015



Suite au Comité Central d’Entreprise où des dirigeants d’Air France ont été malmenés et brutalisés par des salariés en colère, des procédures disciplinaires ont été engagées, qui ont abouti pour l’heure à quatre licenciements, un cinquième devant suivre.
En partant du principe que les cinq salariés concernés font effectivement partie, notamment au vu des vidéos, des individus qui ont molestés les cadres, cette sanction est tout-à-fait normale et justifiée.
Lorsque j’entends la CGT qui condamne ces sanctions, en précisant que, de plus, elle avait prévenu la Direction au préalable que si des licenciements étaient prononcés elle déclencherait un conflit d’envergure, j’en ai les bras qui tombent !
Quelle que soit la situation qui était évoquée lors de ce CCE, les actes de violence qui se sont produits étaient inqualifiables et ne sauraient être tolérés. Ils peuvent être compréhensibles de la part de salariés qui vont perdre leur emploi, mais n’oublions pas qu’il s’agit ici d’Air France, entreprise où les éventuelles suppressions de postes sont nettement mieux accompagnées que dans nombre d’autres entreprises, qu’en plus il ne s’agissait pas de personnes dont l’emploi était de façon sûre supprimé. Et que si ce comportement peut être compris de la part d’un salarié risquant de perdre son emploi, il ne l’est absolument pas de la part d’un syndicat et de ses membres. Nous savions qu’en France nous avions un syndicalisme qui n’était pas à la hauteur, mais là il est en dessous de tout !
Plutôt que de faire amende honorable, alors qu’il n’a pas su canaliser ses troupes, il se met de plus à menacer l’entreprise d’un conflit majeur en cas de sanctions qui venaient à lui déplaire ! Depuis quand le chantage est-il un outil de lutte syndicale ?
Un minimum d’ordre, de discipline, de sérieux, qui font défaut ici, sont absolument indispensable à une vie normale. La CGT, décidément, n’a plus les pieds sur terre, et c’est bien dommage pour les salariés.


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