ANNONCE

jeudi 17 novembre 2016

Pour ne pas rater une réforme essentielle.

4 juin 2014



Le Président François HOLLANDE a redessiné la carte des régions françaises, faisant passer leur nombre à 14.
Cette réforme est indispensable et doit être menée avec constance et intelligence. La suppression prévue des départements est, elle aussi, une bonne chose.
La carte des départements, déjà ancienne, avait été établie alors que les moyens de communication étaient, au vu des évolutions récentes, préhistoriques. Les chefs-lieux ne devaient-ils pas permettre à chaque habitant du département d’y arriver en moins d’une journée à cheval ?
Aujourd’hui, les compétences de chaque échelon administratif (commune, communautés et syndicats divers, départements, régions, état) sont mal réparties, car souvent attribuées à une administration qui n’est pas la plus efficiente, et même parfois partagées de façon peu claire, ce qui provoque au mieux des doublons, au pire des concurrences ou rivalités absurdes, improductives et coûteuses.
Oui, il faut diminuer le nombre de communes en créant des communautés de communes qui doivent également faire disparaître syndicats de communes et autres SIVOM.
Oui, il faut supprimer les départements en transférant leurs attributions, pour certaines à l’échelon inférieur, pour d’autres à l’échelon supérieur.
Oui, il faut créer de grandes régions qui se verraient transférer des compétences supplémentaires retirées au pouvoir central.
Il n’est nullement question de retirer  à quiconque des moyens d’action, il faut juste les réattribuer de façon plus efficace et, ainsi, réaliser de réelles économies en accroissant l’efficacité.

Cela étant, le nombre de quatorze ne doit pas être un dogme, et il serait souhaitable qu’il baisse encore.
Non, les régions actuelles ne doivent pas fusionner sans modifications de périmètre, car certains départements actuels pourraient plus judicieusement être rattachés à une région plutôt qu’à une autre.

Les larmes seront nombreuses, versées par des roitelets qui vont perdre pouvoir et prébendes. Rappelons-nous les cris d’orfraie lors de la mise en place des nouvelles immatriculations des véhicules, qui supprimaient la mention du département auquel tout Français était soi-disant attaché. Or, que se passe-t-il ? Nombre d’acquéreurs de véhicules neufs choisissent de mentionner sur la plaque de leur voiture un département qui n’est même pas celui de leur résidence.

Il faut arrêter ces enfantillages, ces querelles de clocher.
Les Franchouillards sont rétifs à toute réforme, mais plus encore lorsqu’elles sont faites à la hussarde, mal expliquées et mal étudiées.
Alors que nos élus mettent dans leur poche leur orgueil et s’attèlent à cette réforme salutaire ; qu’ils travaillent d’arrache-pied à la mettre en œuvre au mieux des intérêts du pays et de ses habitants.

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