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lundi 21 novembre 2016

Les œillères des soutiens de Nicolas SARKOZY.



Les électeurs, à l’occasion de la primaire de la droite (et du centre), hier, ont définitivement mis au rencart Nicolas SARKOZY, en donnant une victoire stupéfiante et écrasante à son « employé » François FILLON. L’ampleur de son triomphe (plus de 44 % des voix) accroît encore l’étonnement occasionné par sa victoire qui n’était pas attendue car on le voyait au mieux qualifié pour le second tour, et depuis peu seulement.
La défaite de Nicolas SARKOZY quant à elle, était prévisible, mais plutôt à l’issue du second tour.

Ce qui est étonnant, c’est le manque de clairvoyance de ses soutiens.
Il y a bien sûr ses soutiens « obligés », qui lui doivent tout, qui sans lui ne sont plus rien, qui ne pouvaient que le soutenir, jusqu’au bout de l’échec.
Mais les autres, notamment François BAROIN, n’ont-ils pas vu, pas senti, que la candidature de Nicolas SARKOZY était vouée à l’échec ?
En 2012, François HOLLANDE a été en partie élu par une réaction de rejet de Nicolas SARKOZY. Celui-ci, malgré la situation actuelle et son retour, n’a pas su retrouver les grâces de ceux qui n’en voulaient plus. Alors, face à des candidats de son propre parti, qui ne sont pas aveuglés par un orgueil démesuré, qui ne sont pas clivants et méprisants, qui ont des valeurs et le sens du respect, qui ont de l’expérience politique, il n’avait aucune chance. La multitude de candidats pouvait lui laisser espérer arriver au second tour, mais une victoire était totalement illusoire.
Et ces soutiens n’ont rien vu ? N’ont pas entendu ce que leur disaient les électeurs ? Ils ont commis là une faute politique majeure.

Ce qui est certain aujourd’hui, c’est que même si François FILLON, doté d’une avance considérable, et qui semble devoir bénéficier de nombreux ralliements, est le favori pour le second tour, rien n’est joué. Les électeurs se déplaceront certainement bien moins, et une surprise reste possible.

De même que pour l’élection présidentielle elle-même, qui pourrait bien être un match à quatre : les candidats désignés par les primaires de la droite et du parti socialiste, Emmanuel MACRON et Marine LE PEN. Le suspens reste entier.

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