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lundi 12 mars 2012

La singularité plurielle du parti radical.

A l’occasion de son congrès, samedi dernier, le parti radical a décidé, à 76 %, d’accorder au candidat SARKOZY un « soutien vigilant », consistant en un partenariat et non en un alignement sans condition.


Des personnalités, comme l’ancien président du parti Didier BARIANI ou l’ancienne ministre Rama YADE n’ont pas voté pour cette résolution, et le premier a annoncé clairement qu’il avait soutenu la candidature de Jean Louis BORLOO et que, celui-ci retiré de la course, il soutenait désormais François BAYROU.

Ce matin, sur France Inter, Dominique PAILLE a explicité la notion de « soutien vigilant » en précisant que le parti radical avait émis des critiques sur certains aspects passés de la campagne du président sortant et décidé que si l’orientation future de cette campagne allait encore à l’encontre ce certains principes défendus par le parti radical, un bureau national pourrait revenir sur ce soutien et donner entière liberté à ses adhérents.

Quoi qu’il en soit, les adhérents du parti radical se sentent d’ores et déjà libres de toute contrainte électorale et il eut été préférable, eu égard à la composition de ce parti, à son histoire, et afin de préserver son avenir, qu’il décidât, dès samedi dernier, d’accorder son soutien à Nicolas SARKOZY et François BAYROU.

Malheureusement, la réélection de députés radicaux ne saurait être possible sans soutien de l’UMP, qui lui-même est conditionné au soutien accordé à Nicolas SARKOZY.

D’un autre côté, nombre de radicaux sont conscients du peu de chances qu’a Nicolas SARKOZY de rempiler pour un second mandat, et ils souhaiteraient ne pas être du côté du perdant…..mais ils ne veulent pas pour autant rejoindre leurs cousins du PRG et soutenir François HOLLANDE….

Cruel dilemme, comme cette famille politique a eu déjà à en affronter un certain nombre au cours de son histoire. Il est dommage que cette école, qui a été à l’origine de nombre de réformes en France soit toujours tiraillée entre sa droite interne et sa gauche interne, sans compter les attirances vers les autres composantes du centre, voire de la gauche ou de la droite…..

D’avoir trop de candidats à quelque chose n’est pas toujours bon pour défendre des idées.

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