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vendredi 11 novembre 2011

La violence n’est pas que routière !

Hier matin, j’ai fait en voiture le trajet Strasbourg-Lyon et sur les 120 km environ qui séparent la métropole alsacienne de sa consoeur Mulhouse, il y a je crois 3 radars automatiques. Hier donc, au bord de la route se trouvaient en plus des forces de police ou de gendarmerie, « radarisées » ou non, à 4 reprises !


Par ailleurs, une alternance de limitations de vitesse tantôt à 130 km/h, tantôt à 110, voire à 90 km/h font que régulièrement on ne sait même plus quelle est la vitesse autorisée ! En empruntant cet itinéraire, on est à mon sens victime d’une tentative de racket étatique patent !

Et pendant ce temps, si on veut rester dans le domaine de la sécurité routière, de véritables chauffards se conduisent impunément en véritables dangers de la route dans nos agglomérations, en prenant pour eux-mêmes, mais surtout pour les autres usagers, notamment piétons et cyclistes, de risques autrement plus importants qu’un dépassement de 10, voire 20 km de la vitesse autorisée sur une autoroute !

Et si, sur ces 8 représentants des forces de l’ordre qui étaient à l’affut au bord de l’A 35, la moitié seulement étaient occupés à effectuer des rondes dans nos villes, nos campagnes ou nos cités, l’insécurité ou, à tout le moins le sentiment d’insécurité ne diminueraient-il pas ? Les recettes fiscales immédiates de l’Etat s’en ressentiraient, c’est sûr, mais le bénéfice à plus long terme ne serait-il pas plus important que le produit de ces amendes pour excès de vitesse parfois extorquées aux conducteurs ?


La sécurité routière est importante, et que des radars ou forces de l’ordre surveillent les zones accidentogènes est nécessaire, mais placer des radars, fixes ou mobiles, essentiellement en fonction de leur rentabilité est un abus.




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