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dimanche 19 décembre 2010

La politique réserve parfois d’agréables surprises.


Après de longs mois d’atermoiements et quelques jours de fiévreuses négociations, Nicolas SARKOZY et François FILLON ont réussi à former un nouveau gouvernement il y a un peu plus d’un mois maintenant.
La nomination place Vendôme de Michel MERCIER est due plus au hasard qu’à un choix basé sur une volonté délibérée. Par ailleurs, cet homme, qui rêvait depuis longtemps d’un poste ministériel, n’avait pas fait d’éclat depuis sa nomination comme ministre de l’espace rural et de l’aménagement du territoire dans le gouvernement Fillon II . Tout en rondeurs, on s’est dit qu’il allait être la main de Nicolas SARKOZY au ministère de la Justice.
Sa récente intervention, pour défendre les juges face aux attaques renouvelées de son collègue de l’Intérieur et grand ami du Président, Brice HORTEFEUX, a été une surprise aussi inattendue qu’agréable.
Michel MERCIER aurait-il décidé d’exercer ses fonctions comme on l’attend de lui, c'est-à-dire avec liberté et fermeté, en toute indépendance, au profit de la justice et du pays ? On peut le souhaiter, et on se met à espérer qu’il continuera à défendre l’intérêt général.
On a pu croire qu’il avait trahi François BAYROU pour céder à l’attrait du maroquin, mais lorsqu’on voit comment évolue le Béarnais, on peut comprendre le Rhodanien, fin limier de la politique, qui a su mener sa barque dans le Rhône comme député, sénateur et surtout, depuis 20 ans, président du Conseil Général.
Il est déjà arrivé que des personnalités « ordinaires » deviennent d’excellents ministres ; c’est tout le mal qu’on puisse souhaiter à Michel MERCIER .

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