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mercredi 19 août 2009

Gouvernant et maladie.

Gouvernant et maladie.

De nombreux articles et ouvrages sont parus, traitant de ces « malades qui nous gouvernent ». On se rappelle également de ces brochettes de gérontocrates sur le balcon de la Place Rouge ou de la Place Tian An Men, Nous avons pu vivre aussi l’agonie du pape Jean Paul II. D’autres malades sont cachés ou niés, tel Yasser Arafat, Omar Bongo ou le dictateur coréen. A chaque fois, tous les médias y vont de leurs commentaires, disant qu’il n’est pas normal que des dirigeants malades nous gouvernent.

Il est vrai qu’il serait préférable de fixer un âge raisonnable au-delà duquel un dirigeant devrait laisser sa place, ceci afin d’éviter des problèmes causés par la sénilité ou par l’apparition de dirigeants de fait, conseillers très influents, qui dirigent à la place du responsable en titre et abusent de sa faiblesse.
Hormis ce cas, il n’y a rien d’aberrant à ce qu’un dirigeant soit malade, aussi longtemps que les inconvénients de sa pathologie ne nuisent pas à sa fonction ou qu’ils peuvent être compensés par une organisation aménagée. Cette situation est tout à fait admise dans le monde professionnel, et il est logique qu’elle le soit dans le monde politique.

Un non-événement récent incite à penser que les Français sont en phase avec cette conception des choses, voire même qu’une majorité d’entre eux souhaite être gouvernée par un malade !
Il a en effet suffi que le Président Sarkozy fasse un malaise pour que sa cote de popularité augmente. Est-ce dû à la compassion ? Ou alors certains parient-ils sur une maladie grave et accordent déjà au Président l’indulgence traditionnellement consentie aux défunts ?

Les Bayrou, Royal, Hollande et autres prétendants sont peut-être en train de potasser un dictionnaire médical pour y sélectionner une maladie dont ils pourraient, selon la rumeur, être atteints à la veille du prochain scrutin…..

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